L'envol poétique et la conclusion
L'image des "pigeons du Saint-Esprit" qui s'envolent marque le moment de révélation poétique. Ces oiseaux ordinaires de la ville deviennent symboles du sacré, montrant comment le poète transfigure le quotidien.
La métaphore de l'albatros (clin d'œil à Baudelaire) révèle que Cendrars se reconnaît comme poète. Ses mains qui "s'envolent avec des bruissements d'albatros" signifient qu'il ne fait qu'un avec son environnement créateur.
La répétition ternaire de "dernier" "Dudernierjour/Dutoutderniervoyage/Etdelamer" souligne définitivement le départ. La mer évoquée à la fin représente l'infini inaccessible que recherche tout poète.
Modernité du texte : Cendrars révolutionne la poésie en mêlant prose et vers libres, autobiographie et lyrisme, tradition et modernité. Le rythme du train traverse tout le poème, symbolisant ce renouvellement poétique.
💡 À retenir : Ce poème annonce la poésie moderne par son mélange des genres et sa façon de transformer l'expérience personnelle en art universel.