Matières

Matières

Plus

L'Abbé Prévost - La mort de Manon - Manon Lescaut

22/06/2023

1698

22

Partager

Enregistrer

Télécharger


Explication linéaire : La mort de Manon, Manon Lescaut. L'Abbé Prévost, 1731
Introduction: Manon Lescaut, publié par l'Abbé Prévost en 1731,
Explication linéaire : La mort de Manon, Manon Lescaut. L'Abbé Prévost, 1731
Introduction: Manon Lescaut, publié par l'Abbé Prévost en 1731,

Explication linéaire : La mort de Manon, Manon Lescaut. L'Abbé Prévost, 1731 Introduction: Manon Lescaut, publié par l'Abbé Prévost en 1731, relate l'aventure de de Grieux, chevalier amoureux de Manon, une jeune fille cupide Ivénale. Dans cette œuvre, l'auteur cherche à dépeindre « un exemple terrible de la force des passions », puisque de Grieux, aveuglé par l'amour, « se précipite volontairement dans les derniers infortunes ». Dans la seconde partie du roman, Manon, qui est assimilé à << une fille de joie », est déportée en Amérique, en Louisiane, Mais le Gouverneur du village annonce un jour qu'il donne la main de Manon à son fils, Synnelet, les deux amoureux fuient dans le désert et marche de deux lieues. Manon meurt d'épuisement aux côtés de des Grieux. Ce passage constitue un moment stratégique du récit de des Grieux puisqu'il en est le vrai dénouement. Ce passage est raconté par le narrateur de manière décalée, ce qui laisse quand même percer le pathétique. Même avec le passage du temps, la douleur est toujours aussi présente dans le récit. annonce du plan: Ainsi, nous allons nous demander en quoi la mort de Manon est-elle extrêmement pathétique et tragique. Pour répondre à cette problématique, nous étudierons le texte en trois mouvement, la difficulté à raconter...

Rien ne te convient ? Explore d'autres matières.

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

Knowunity est la meilleure application scolaire dans cinq pays européens.

Knowunity a été mis en avant par Apple et a toujours été en tête des classements de l'App Store dans la catégorie Éducation en Allemagne, en Italie, en Pologne, en Suisse et au Royaume-Uni. Rejoins Knowunity aujourd'hui et aide des millions d'étudiants à travers le monde.

Ranked #1 Education App

Chargement dans le

Google Play

Chargement dans le

App Store

Tu n'es toujours pas convaincu ? Regarde ce que disent les autres élèves ...

Louis B., utilisateur iOS

J'aime tellement cette application [...] Je recommande Knowunity à tout le monde ! !! Je suis passé de 11 à 16 grâce à elle :D

Stefan S., utilisateur iOS

L'application est très simple à utiliser et bien faite. Jusqu'à présent, j'ai trouvé tout ce que je cherchais :D

Lola, utilisatrice iOS

J'adore cette application ❤️ Je l'utilise presque tout le temps pour réviser.

Légende alternative :

ce récit, le récit de l'agonie et de la mort et le renoncement au bonheur du narrateur 1/ la difficulte a raconter ce recit,(« Pardonnez, si j'achève » à « l'exprimer) Lorsque de de Grieux, rencontre Renoncour à son retour de Louisiane, le jeune homme lui raconte toute son histoire. Il s'adresse de manière direct à son interlocuteur << Pardonnez », l'emploi de l'impératif met en avant sa supplication, il ne pourra pas donner beaucoup de détail « j'achève en peu de mots », les deux hyperboles qui suivent << un récit qui me tue » et « un malheur qui n'eut jamais d'exemple » montre la souffrance extrême qu'il ressent à l'égard de la mort de Manon, le présent d'habitude << chaque fois que j'entreprends » montre que sa douleur est toujours présent. << pleurer >> et << malheur >> soulève le pathétique de la scène. Transition: L'introduction et les précautions oratoires de DG annoncent la tonalité de son discours 2/ Le recit de l'agonie et de la mort (« Nous avions passé» à « ce fatal et déplorable événement») Dans une première partie de ce mouvement dominée par l'émotion et la tendresse, forme apaisée de l'amour, ressemble à une dernière nuit d'amour, l'amour et la mort sont lié. En effet, l'adverbe << tranquillement » et l'illusion du sommeil << endormie »>, << son sommeil » introduit par le verbe croire << croyais ». Le champs lexical du corps « ses mains » « mon sein » ainsi que la formules ambiguës, laissent entendre leur rapport charnels << les tendres consolations de l'amour », on remarque aussi l'attention qu'il lui porte, « je n'osais pousser le moindre souffle », « je les approchai de mon sein pour les échauffer »>. Le point de vue de de Grieux montre qu'il ignore à ce moment la gravité de cas de Manon. Dans une seconde partie, le récit est plus brutale, on observe la violence de la mort, qu'il rapporte étape par étape par l'épuisement de Manon, « ses mains », << froides et tremblantes »(adj) et sa « voix faible ». Même si nous savons que Manon meurt jamais de Grieux ne prononce le mot mort, il multiplie les périphrase « fin de ses malheurs »(euphémise), « je la perdis », « sa dernière heure », seul << expirait >> lève le doute. La double négation << n'exigez point de moi », « ni que je vous rapporte», montre encore une fois le refus de l'éloquence. On passe du pathétique au tragique, car de Grieux ne s'étend pas mais les personnages sont ennoblis par cette épreuve. Le vocabulaire et soutenu, la la périphrase « ce fatal et déplorable événement » le montre et relève du tragique, l'adjectif « fatal » montre également que cette mort et sous le signe de la fatalité. Transition: Après un début pathétique, la mort de Manon, s'inscrit dans le registre tragique, Mort digne, lucide, courageuse, qui la fait accéder au statut d'héroïne, elle est rédemptrice Manon passe de marginal à se nouveau statue. 3/ le renoncement au bonheur du narrateur (« Mon âme» à la fin) Ce nouveau mouvement ne parle plus de Manon qui agonise mais de de Grieux survivant à la mort de celle-ci, il poursuit le récit avec euphémises « mon âme ne suivit pas la sienne », il évite toujours le mot << mort », l'expression insiste sur la séparation, seule la mort les sépara. Le registre reste tragique avec la punition d'une force supérieur « le Ciel ne me trouva point » « rigoureusement puni ». Les adjectifs négatifs « languissante et misérable » et la forme négative « jamais plus heureuse » nous montre que la vie du jeune homme sans Manon et pire que la mort et qu'il finit par refuser le bonheur. Conclusion: Le récit de la mort de la jeune femme est très rapide, ici domine l'art de l'ellipse mais empreint de pathétique: cherche à émouvoir le lecteur tout en glissant ver le registre tragique, en grandissant les personnages devant la mort.