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Le « grand seigneur méchant homme» ou la séduction du Mal, Dom Juan, Molière, 1665

28/12/2021

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Séquence 3: Le « grand seigneur méchant homme» ou la séduction du
Mal, le festin de Pierre ou le Dom Juan, Molière, 1665
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Mal, le festin de Pierre ou le Dom Juan, Molière, 1665
PB :Comment Molière

Séquence 3: Le « grand seigneur méchant homme» ou la séduction du Mal, le festin de Pierre ou le Dom Juan, Molière, 1665 PB :Comment Molière fait-il de Don Juan un attirant repousseur? Séance 1: contexte 1) La censure: La pièce Tartuffe de Molière est censurée en 1664 à cause de la Reine mère. Molière critique les faux dévôts (les hypocrites envers la religion) qui font semblant d'être religieux. Cela le met en danger de faillite = il écrit alors Don Juan. 2) Une pièce écrite dans l'urgence: Molière choisit ce sujet car il est à la mode et qu'il est sûr d'avoir du succes. /!\ dans le Classicisme, l'originalité n'est pas un critère dominant. On cherche plutôt à reprendre des histoires déjà connu et à les réécrire de la meilleure façon possible. C'est un sujet dangereux car Molière montre un libertin - Libertin d'esprit: qui s'affranchit des préjugés et de la morale pour s'appuyer uniquement sur la raison/la logique (→ athée ) - Libertin de mœurs: celui qui ne s'attache à aucun amour (comme lorsqu'on désigne quelqu'un comme un Don Juan) Séance 2: Le double portrait de Don Juan Lecture explicative des scènes d'exposition: Acte 1, scène 1 et 2 scène d'exposition: expose le contexte (lieu-époque-décors), l'intrigue et les personnages Première remarque: Sganarelle blâme Don Juan face à Gusman. - Gusman cherche...

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DJ qui a bandonné Elvire son épouse. 1) L'éloge du tabac - Sg commence par quelque chose de faux: Aristote n'a pas connu le tabac → le tabac est un code: Aristote → poétique ça ne parle que de tragédie (= meilleure pièèce de théâtre possible) = Molière pense le contraire Molière provoque ses adversaires en défendant la comédie. Devise de Molière: « Castigat ridendo mores» → chatiez en riant les mauvais comportements → << réjouit »>, rire → « purge les cerveaux»> rire de ses défauts 2) Sganarelle fait le blâme de DJ scène d'exposition: La scène d'exposition est le nom de la première scène d'une pièce de théâtre. Le contexte, le lieu. Elle vise à plonger le spectateur in medias res C'est un libertin de mœurs: il est infidèle et multiplie ses conquêtes << un épouseur à toutes mains>> C'est un homme violent: « un homme violent», « terrible chose»>, tant d'horreurs», + comparaison avec le diable. DJ>Diable. Don Juan est un vrai diable (diabolos (grec)= coupé en deux)= il est coupé en deux entre ce qu'il veut faire («<déteste») et ce qu'il fait («applaudir>>) → C'est un monstre: « diable»>, << Sardanapale», « en bête brute», « scélérat», «< un chien»>, <«< épouser toi, son chien et son chat>> → C'est un impie: multiplie les mariages, « Turcs», « un hérétique», « ni Ciel ... ni loup- garou>> 3) Don Juan par Don Juan libertin << tout le plaisir de l'amour est dans le changement» (DJ s'oppose à la manière de penser dominante) - violent: non; Don Juan est plutôt un bon maître car il laisse SG donner son avis Sg a menti Gusman → Sg est le complice de DJ - impie/athée: oui, il ne se sent pas responsable vis à vis de la religion: « c'est une affaire entre le ciel et moi» - DJ comédien et orateur → il joue la comédie aux femmes pour les séduire → il maîtrise l'argumentation pour convaincre les autres. Séance 3: La tirade de l'Inconstance Commentaire de la tirade, Acte 1, scène 2, Don Juan, Molière, 1665 Une question rhétorique: qst utilisée dans l'argumentation et qui n'attend pas de réponse La 1ère phrase est une question rhétorique Don Juan remet en cause la fidélité La fidélité est vue comme une prison voire une mort. Deux arguments: - Don Juan est incapable de résister à sa nature et se serai injuste pour les autres femmes - La séduction fait son bonheur Maxime: formule brève et facile à retenir qui énonce un principe de morale (= guide vers un bon comportement) (elle sont tjr au présent) << tout le plaisir de l'amour est dans le changement» maxime de liberté de mœurs =une vision réductrice de l'amour « tout le plaisir» (hyperbole) de l'amour est réduit uniquement au changement → vision de l'amour original, étonnante, extrême, contre la morale de l'époque. Ce plaisir semble dur à satisfaire peut satisfaire) enfermé dans un désir insatiable (qu'on ne 2) champs lexicaux dominants: Le combat: métaphore filée de la guerre pour la séduction: elle montre que c'est un combat difficile et long mais c'est son occupation à la place du combat militaire. Il recherche toujours son ennemi et il aime la domination « maître ». << objet>>= étymologie, ce qu'on a devant les yeux → DJ est sensualiste (privilégie ce qui vient des sens) et son amour est uniquement physique (en lien avec la vue) -Champ lexical de l'amour: amour: sentiment qui consiste qui fait éprou de la joie grâce à quelqu'un/qlq chose désir: souhait d'atteindre une sensation heureuse plaisir: sensation de joie, de bonheur passion: degrés élevé de l'amour qui risque de devenir une addiction Pour DJ, l'amour se limite à une passion physique, un désir. = son amour prend fin lorsqu'il connaît sa conquête. /!\ Connaître: sens biblique-avoir une relation sexuelle avec qlq → << l'impétuosité de mes désirs»> = il ne peut pas les maîtriser Il y a des oxymores: << je cède facilement à cette douce violence dont elle nous entraîne>> oxymore entre choses « désagréables», « céder», « violences» et agréables << facilement» «douces» → il est victime de ses sensations «la beauté me ravit» «elle nous entraîne» (nous objet de l'action) mais cela est agréable. → rôle argumentatif: SG l'accuse mais il se place en victime << la beauté me ravit» →→ enlevé par la beauté → réjouit par la beauté → DJ subit l'action Pour DJ, le responsable est la nature qui l'oblige à agir en libertin. Charmer: séduire, envoûter Don Juan est objet de l'action Plan A 1) Un personnage libertin a) idéologie d'athée b) un séducteur 2) Sa vision de l'amour a) amour-guerre b) amour-plaisir Plan B 1) La critique de la fidélité a) prison et mort b) le droit de la séduction 2) Eloge de l'infidélité a) un devoir b) un plaisir c) une guerre glorieuse Plan C 1) Vision des femmes a) objets à séduire b) le changement 2) Justification a) défense argumentée b) obligation naturelle Plan D 1) les arguments de DJ a) l'infidélité, chose naturelle b) incapable de résister à sa nature 2) L'amour par DJ a) l'amour, un changement b) l'amour, un combattre Le théâtre existe depuis l'antiquité et vient de Grèce, berceau de tout le théâtre occidental. Il est né à l'époque archaïque, aux Vlème et Vème siècle avant J-C, lors des célébrations consacrées à Dionysos, Dieu du vin, des arts et de la fête. C'est en 1660 à 1715 que le théâtre connaît son apogée durant le règne du Roi-Soleil grâce à Molière. Parmis les œuvres de ce-dernier, « Profession de foi d'un séducteur», Dom Juan fut l'une des plus marquantes; cette pièce de théâtre parut en 1665 et l'extrait de l'oeuvre se place à la 4eme de couverture, elle parle d'un seigneur libertin nommé Don Juan qui se justifie de son infidélité. Ainsi, nous pouvons nous demander quelles sont les motivations de ce personnage. Nous tenterons d'y répondre en un paragraphe. Don Juan prend la place d'un personnage plutôt mal vu, notamment par Sganarelle, car il défend l'infidélité et va jusqu'à en faire une éloge. Premièrement, Don Juan considère la fidélité comme une prison et un gâchis. Nous pouvons le voir aux lignes 3 et 6: « tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend »>, << d'être mort dès sa jeunesse à toutes les autres beautés qui nous peuvent frapper les yeux ». Selon lui, il faut profiter de la beauté des filles. Deuxièmement, il met en avant que le changement est l'essence même de l'amour. Pour lui sa maxime est: « tout le plaisir de l'amour est dans le changement» (1.8), car selon lui la constance est ridicule, «Non, non, la constance n'est bonne que pour des ridicules» (1.18). Troisièmement, pour lui, la conquête amoureuse est comme une conquête guerrière. En effet, il utilise des comparaisons et le champ lexical de la conquête à la fin de sa tirade « combattre», «vaincre», « victoire»>, << étendre ses conquêtes». Les conquêtes amoureuses permettent à Dom Juan d'assouvir son besoin de supériorité et de puissance. De plus, Don Juan n'utilise que le pluriel pour parler de ses conquêtes : « toutes les autres beautés », « toutes les belles », « aux autres », « le mérite de toutes», « les inclinations naissantes ». La multiplication des conquêtes est renforcée par l'anaphore « toutes » qui marque le désir orgueilleux de Don Juan de séduire toutes les femmes. Nous pouvons aussi ajouter que pour lui la beauté n'est que physique. En effet, il n'utilise que le champs lexical de la vue lorsqu'il parle des femmes et les considère comme des « objets » (I. 26) «yeux» (1.4), « tout ce que je vois» (I.15)... Pour en conclure, Don Juan ne pense qu'à ses désirs personnels ce qui explique sa préférence pour l'infidélité. Un amour amoral: Don Juan a une vision de l'amour qui va à l'encontre des règles morales. Premièrement, c'est un personnage sensualiste, tout son désir réside dans ses sens << tout ce que je vois», « des yeux pour voir». Pour lui l'amour n'est que physique « la beauté me ravit», « beau visage», « jeune beauté». Deuxièmement, selon lui le changement est fondamentale pour que l'amour puisse exister. En effet, sa maxime est «Tout le plaisir de l'amour est dans le changement». Il une vision réductrice de l'amour « tout le plaisir>> de l'amour est réduit uniquement au changement, l'inconstance est donc sa doctrine amoureuse. Nous pouvons aussi ajouter que Don Juan est un comédien, et se sert de ses discours pour pouvoir manipuler et jouer avec le cœur des femmes. Effectivement, Sganarelle affirme ses qualités d'orateur, « Il semble que vous ayez appris cela par cœur, et vous parlez tout comme un livre». Don Juan est habile pour convaincre même lorsque c'est immoral. Nous pouvons conclure que Don Juan a une représentation de l'amour complètement paradoxale. Don juan victime de l'amou Pour répondre à la critique de Sganarelle, Don Juan donne une version peu commune de l'amour. Dans un premier temps, nous pouvons constater que Don Juan se fait passer pour une victime de l'amour. Tout d'abord la séduction est pour Don Juan une source de douleur comme le montre les oxymores « douce violence» et « cède facilement». Les mots «violence» et «céder» insiste sur la souffrance qu'il ressent et sur le fait qu'il n'a pas de contrôle dessus. De plus, le double sens des mots << ravir» et «charmer» insiste sur cela. «Charme» peut signifier envoûter et «ravir>> enlever. Ainsi, Don Juan est bien une victime de la beauté des femmes. Pour continuer, nous pouvons constater que Don Juan est souvent en position d'objet du verbe, c'est à dire qu'il subit l'action: « la beauté me ravit», « elle nous entraîne»>. Enfin, Don Juan insiste sur le fait que cette obligation est naturelle. S'il allait contre ses désirs, il irait contre son essence « où la nature nous oblige»>, << je ne puis refuser mon cœur». Ainsi, Don Juan est une victime de l'amour, des femmes, mais surtout de la nature. Par la suite, nous pouvons démontrer que Don Juan n'est pas seulement victime de l'amour, mais aussi de lui-même. a) un être de raison: - Il parvient à convaincre Sganarelle «il semble que vous ayez raison, vous l'avez pas»> → confus, perdu - Don Juan retourne la situation par son argumentation ( d'accusé à victime) - Don Juan emploie des procédés argumentatifs, les maximes, métaphores filées, oxymores b) une recherche sans fin - sa maxime << tout le plaisir est dans le changement>> - l'amour se limite à une passion physique, un désir. = son amour prend fin lorsqu'il connaît sa conquête. « plus rien à dire ni plus rien à souhaiter», parallélisme (procédé d'insistance) - sa quête de femme est infinie - sa quête est infinie «je souhaiterais qu'il eut d'autres mondes>> conditionnel + subjonctif, temps de ce qu'il n'existe pas c) l'amour de lui-même philautie: amour de soi-même (phile-aimer, auto= soi-même) - représente comme un grand conquérant, comparaison méliorative «alexandre>>, il se voit comme un être supérieur qui impose sa domination, il gagne tout le temps, il se représente comme un héros - l'importance de la 1ere personne, mes désirs, mes conquêtes etc Parallélisme: répétition de la mm structure de phrase ou de proposition (séance 3 voir feuille) Seance 4: la scène du pauvre Commentaire de la scène 2 de l'acte III, Don Juan, Molière, 1665 Les didascalies: informations non prononcées par les acteurs sur les gestes les tons et les décors et les costumes. 1) (de plus en plus fort) ( il fait des gestes pour attirer l'attention du pauvre) 2) (montre le chemin par un geste) - ( en chuchotant) 3) ( commence à partir) 4) (le rattrape et lui tend sa main) 5) (rire moqueur) 6) (en joignant les mains et levant la tête) 7) ( moqueur et méprisant) 8) (se place entre les 2) 9) (geste) 10) (idem) 11) (surjoué) 12) (se plaint) 13) (ironique) 14) (montrant ses poches vides) 15) (moqueur provocateur) 16) (le sort de sa poche) (il tend et retire la main) 17) (s'enerve) 18) (( il donne il reprend il donne il reprend) 19) (scandaliser, enerver) 20) (derrière l'oreille des pauvres) 21) Don Juan lui attrape la main 22) (il les repousse) 23) (le fait partir) Lazzi (italien): jeu comique de répétition du même geste en parti improvisé Cette scène est comique mais se moque de la religion à travers l'athéisme de Don Juan: elle a donc été censuré au XVIleme siecle. Pour eux le Pauvre est un religieux (moine ou ermite) pb: Comment le blasphème provoque t'il le rire I une scène comique a) Un comique de geste - lazzi du louis d'or → comique - gestuelle du pauvre «prier», «ciel >> personnage ridicule - gestes de Sg « va! (...) pas de mal», «arrivée surprenante et incitation au péché», << hola! (...) ho l'ami!», SG fait des gestes et le pauvre ne le voit pas b) L'ironie de Don Juan - antiphrases (= dire l'inverse de ce qu'on pense) DJ dit l'inverse de ce qu'il pense: << tu te moques (...) de ses affaires », « voila qui est étrange de tes soins». Il fait semblant d'être amical mais se moque du pauvre. Le public rit car il est complice antiphrase de DJ question rhétorique = il fait semblant de s'intéresser « ah ah ah ah» il se moque Il L'athéisme de Don Juan a) Don Juan moqueur onomatopées «< ha ha»> = DJ ne respecte pas la religion - sarcasme = << prie le Ciel qu'il te donne un avis» → attaque directe sur le religieux, il se moque de sa tenue b) la démonstration de Don Juan - - «un homme qui prie le ciel (...) ses affaires >> présent de vérité générale → << un homme»> = généralise = le ciel doit aider ceux qui prient - opposition avec les répliques du pauvre: « la plus grande necessite», répétition de la négation « sans », « tu ne sais», «ne peut pas», « mal reconnues>> L'acte de prier ne mène à rien → DJ veut démontrer au pauvre que son activité est sans but. c) Don Juan diabolique - un dilemme: le pauvre doit choisir entre le « Louis d'or» (+ jeu de scène) et <<jurer>> Diable: dia (deux) bolein (couper) - DJ corrompt le pauvre et lui offre l'Enfer - l'évolution de la condition à l'ordre « pourvu que tu veuilles jurer»,, « il faut jurer», << mais jure donc>> → DJ veut dominer le pauvre → ce rapport est le mm que celui qu'il entretient avec les femmes DJ cherche à détruire les normes sociales que ce soit le mariage ou la religion couper en deux Après 2 représentations, Dom Juan, de Molière a été censurée. En effet, Molière se moque de la religion, notamment, dans la scène 2 de l'acte 3. Dans cette scène Don Juan Séance 5: les faiseurs de remontrances 1) préalable remontrance: Discours par lequel on montre à quelqu'un ses torts, ses erreurs, pour l'engager à se corriger. Acte I scène 2: Sg reproche son mode de vie infidèle → DJ essaie de convaincre Sg - Elvire (épouse de DJ ): reproche de l'avoir séduite puis abandonner → DJ essaie de la manipuler en utilisant la religion Acte II: (à la campagne) Sg: qui lui reproche de ne pas respecter l'avertissement divin - → énervé/violent Pierrot: reproche à DJ de vouloir séduire sa fiancée → DJ le frappe pour le faire taire Acte III: (dans les bois) Sg: reproche de ne croire en rien, même la médecine → DJ se moque - Le pauvre: le pousser à blasphémer → DJ se moque de lui et de la religion - Carlos/Alonse: reproche d'avoir déshonoré leur famille → DJ face à cela réagit avec bravoure statue du commandeur (que DJ a tué): reproche de l'avoir tué et de se moquer de lui/de la mort → DJ se moque et l'invite à dîner Acte IV: (chez DJ ) Sg: reproche de se moquer des avertissements divins → le menace de le fouetter à mort - Mr Dimanche (marchand): reproche de ne pas avoir été payé DJ le manipule par ses paroles - Don Louis (le père): reproche toute sa vie à DJ qui déshonore sa famille → DJ n'en a rien à faire, souhaite la mort de son père - Don Elvire: reproche sa vie et lui apporte un avertissement du Ciel pour qu'il se convertisse vraiment à la religion → DJ éprouve du désir pour Elvire - La statue: DJ provoque la statue qui vient annoncer son châtiment Acte V: Spectre: l'ultimatum du spectre, changer ou mourir DJ cherche une explication rationnelle →→ ne cède pas à la peur - 2) dans le texte fâcheux: Qui est importun ou gênant, difficile à supporter ou à contenter. (personne) 3) La succession des remontrances enferme Don Juan de plus en plus et il choisit donc de devenir hypocrite par la religion. → Molière construit la pièce autour des annonces du châtiment divin. Il y a un crescendo dans les avertissements qui mènent à la mort de Don Juan A la fin, DJ devient donc Tartuffe (un faux dévôt) mais comme Molière n'as pas le droit de représenter un faux dévot, il est obligé de tuer Don Juan. La punition divine symbolise la censure Séance 6: la tirade de l'hypocrisie Commentaire d'un extrait de la scène 2 de l'acte V DJ est devenu hypocrite mais face aux réactions de Sganarelle, il lui démontre que c'est la solution à tous ces problèmes. Première impression: aspect monstrueux, DJ va contre les règles en valorisant l'hypocrisie repoussant. Critique l'hypocrisie mais il est obligé de la choisir sinon il sera exclus de la société. 3) procédés de style - << tous les vices à la mode passe pour vertu>> opposition entre vice et vertu mais ici l'un devient l'autre → image de la société immorale qui privilégie le Mal → - «C'est ainsi qu'il faut profiter des faiblesses des hommes, et qu'un sage esprit s'accommode aux vices de son siècle»>, → une maxime au présent de vérité générale toujours valable, quelle que soit l'époque critique est valable: la société repose sur des vices 2) <<Le personnage d'homme de bien est le meilleur de tous les personnages qu'on puisse jouer>> l'homme de bien est métaphorisé en personnage grimace, art, imposture, profession, singe, champ lexical du théâtre/rôle singe: imitation des vrais dévots par les faux dévots. - grimaces, grimaciers → didascalie → déformation, ridicule → rire - Métaphore du rôle et de la comédie pour parler de l'hypocrisie: Le personnage d'homme de bien est le meilleur de tous les personnages métaphore souligne l'hypocrisie, comme une imposture, une comédie qu'on joue aux autres : La religion devient un rôle à jouer, une apparence de vertu vocabulaire mélioratif « meilleur»> = superlatif, << merveilleux avantages», « impunité souveraine»>, impunité= fait de ne pas être punit paradoxe permet de dominer la société et les autres - << rhabillé» « habit» « manteau»> = costume de théâtre → « manteau de la religion>> métaphore où la religion sert à se protéger et à se cacher des autres 3) Il y a une gradation: << crieront en public», « accableront d'injures>>, << damneront hautement»> → montre comment la rumeur s'amplifie pour se débarrasser de qlq. Don Juan utilise la rumeur pour détruire ses ennemis en les accusant d'impiété/ de ne pas respecter la religion) << damner»> →→→ condamner à aller en Enfer IV) pousser sa réflexion 1) ce texte s'adresse aux spectateurs 2) le vice de Molière serait l'hypocrisie 3) Non, ils donnent une vision négative, il dénonce les vices de la société paradoxe = association de deux idées opposées sur le plan logique Dans quelle mesure Don Juan critique la société dans sa tirade Plan commentaire: I) L'art de la rhétorique a) Son avis sur la société b) questions rhétoriques c) II) Un éloge paradoxale a) les avantages b) immoralité II) Une critique de la société a) Les vices b) des imitateurs c) la religion faux dévot dévot: (→ dévotion) qlq qui a dévoué sa vie à Dieu (mais sans devenir religieux) → au XVII eme siecle il y a le parti dévot: lobby qui veut renforcer la place de laa religion. Faux dévot: hypocrisie religieuse deuxième gradation: « je pousserai mes ennemis, je les accuserai d'impiété, et saurai déchaîner», → actions de plus en plus violentes: l'hypocrisie sert d'arme à DJ pour calomnier ses ennemis et les détruire socialement. 3) On a une opposition «mais», entre tous les autres vices « soumis à la censure>>, «attrapés hautement» et « l'hypocrisie» qui est à l'origine de la censure « de sa main, ferme la bouche»> personnification d'un vice qui renforce, qui met en avant → sa puissance. Plan d'analyse: 1) Éloge de l'hypocrisie religieuse b) Termes mélioratifs (vert) c) Une arme → défensive et offensive a) Une démonstration efficace → gradation, maxime, connecteurs, passage du général au particulier 2) Éloge paradoxal: La critique de Molière a) critique des faux dévots - métaphore filée du comédien pour les faux dévots - animalisation en singe des faux dévots → moquer et critiquer - lien entre la religion et le mensonge « vengeur ... du ciel»> = « ce prétexte», «ce stratagème>> b) critique de l'hypocrisie du public - le rapprochement entre DJ et Tartuffe: didascalie de Tartuffe cachée dans les paroles << quelque baissement ... d'yeux>> distinction entre vrais dévots « de bonne foi» « véritablement touchés» et faux dévots qui les manipulent « les dupes» « donnent bonnement>> →>> une mise en garde pour les vrais dévots précaution et - attaques contre la réputation (gradations à la fin) → ce dont Molière a été victime lui-même - c) Theatrum mundi = théâtre du monde → le monde est un théâtre a stage ( shakespeare) << Le meilleur de tous les personnages»> qu'on puisse jouer>> perception des autres perception de la réalité appel à vérifier si la réalité est identique à l'apparence. the world is Séance 7: le dénouement comique ? Comédie: faire rire, avec une heureuse et souvent un mariage tragédie: faire pleurer, se termine sur la mort du héros Comédie et tragédie sont les deux genres classiques ( de l'Antiquité au 18eme siecle), Au 19ème siècle, les auteurs inventent le drame, mélange de comique et de tragique (Victor Hugo ...) Problème: DJ se termine sur la mort du héros mais doit faire rire. Le châtiment divin semble rétablir l'équilibre en punissant un « méchant homme »>. Problème 2: Mélange du divin et du comique, si Molière fait rire de Dieu → blasphème Comment représenter le surnaturel? (spectre, statue) représentation de la Mort avec sa faux représentation de la foudre? → A l'époque de Molière = feu d'artifice → le spectaculaire efface le châtiment divin → la scène s'ouvre en deux → spectaculaire la réplique de Sg:décrédibilise le châtiment → il ne pense qu'à son salaire * Jacques Lassalle: Comique: aspect Kitsch et peu crédible du surnaturel divin → triste → mort de DJ * Antoine Vitez (1980) - mise en scène comique: → comique de geste →le ridicule de la statut → DJ essaie de séduire la Mort et de la déshabiller et semble réussir son projet → DJ éprouve du plaisir à mourir, cela rend la punition divine ridicule comique lié à la mise en scène de la dernière réplique * Daniel Mesguich - C'est la mise en scène la plus infidèle du texte, - elle n'est pas vrm comique, mais elle possède une ambiance surnaturelle très marquée - Le metteur en scène remplace la statut par trois statuts des conquêtes de DJ qui viennent se venger. Il n'y a plus de châtiment divin