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Le Prologue, Juste la Fin du Monde, Jean- Luc Largarce

25/06/2023

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Fiche de synthèse n°3
Introduction: Né le 14 février à 1957 à Héricourt, Jean Luc Lagarce, comédien,
metteur en scène, directeur de troupe e
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Fiche de synthèse n°3 Introduction: Né le 14 février à 1957 à Héricourt, Jean Luc Lagarce, comédien, metteur en scène, directeur de troupe et dramaturge français écrit juste la fin du monde, une pièce de théâtre contemporaine écrite à Berlin pendant une période critique dans le monde avec l'arrivée du sida et la chute du mur de Berlin, en Allemagne. Le thème de la maladie est omniprésent, Lagarce et Louis, le personnage principale étant atteint tout deux du sida. Le prologue est d'héritage Antique qu'on trouve chez Sophocle par exemple ou théorisé par Aristote dont l'auteur modernise la tradition avec Louis qui fait office d'omniscient. Dans le prologue le personnage de louis présente les enjeux de la pièce avant qu'elle ne commence et annonce sa mort à venir. Ce prologue semble admettre 2 mouvements : de la ligne 1 à la ligne 17: Louis annonce qu'il est condamné à mourir - et de ligne 18 à 35: Louis décide de retourner voir sa famille pour leur annoncer la tragique nouvelle Ainsi nous allons consacrer notre analyse sur les émotions qui traverse Louis à l'issue de l'annonce de sa mort et sur les retrouvailles à venir avec sa famille. Lecture linéaire : 1,1,4,7,13,17 pléonasme « l'année d'après ». Il appuie sur l'importance du temps + insiste sur le fait que...

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Légende alternative :

sa mort est inévitable - l'anaphore l'année d'après vient déranger la syntaxe de la tirade de louis et transforme toutes ses phrases en anacoluthe 13 Utilisation de l'adverbe temporelle « maintenant » + utilisation du futur de l'indicatif << mourrai » donne l'impression d'une distorsion temporelle et appuie sur la fatalité de la maladie + il à connaissance de son destin. - description car scène d'exposition « j'avais près de 34 ans » 15 plusieurs marques de négation comme « ne rien faire » « à ne plus savoir », etc montre la perspective négative dans la quelle Louis se trouve. 15 énumération « que j'entendais à ne rien faire, à tricher, à ne plus savoir » montre l'indécision de louis et son inaptitude à annoncer sa maladie à ses proche rapidement. 1,5,6 répétition « de nombreux mois » accentuation du temps qui continue de s'écouler. 1 10, 11 « dans un danger extrême, imperceptiblement, sans vouloir faire de bruit ou commettre un geste trop violent qui réveillerait l'ennemi et vous détruirait aussitôt >> danger extrême trop violent = même champ lexical+ gradation imperceptiblement, sans vouloir faire de bruit- même champ lexical+ gradation louis utilise des gradations et personnifie la maladie en ennemie. Il fait comme si elle était humaine et qu'il suffirait d'un geste pour la réveillait. 1 14 emphase « la peur » il dédie un vers entier pour décrire ses émotions, ça le permet de se recentrer sur lui même 1 18, 19 accumulation bcp de description 1 18, 21 antithèse « lentement >> 1 20 dégression «<ce que je crois >> 121 énumération << lentement, calmement, de manière posée », lentement calmement adverbe descriptif, il utilise des synonymes pour dire la même chose 1 22 question rhétorique « n'ai-je pas toujours était un homme posé ? » il l'a la réponse à sa question et bien sur que non sinon il aurait annoncer sa mort depuis bien longtemps 123,24 25 épanorthose « pour annoncer dire, seulement dire» il joue avec la sonorité des mots et n'hésite pas à répéter pour accentuer la dimension tragique de l'annonce de sa mort. Il utilise des mots de la même racine afin de se corriger de se préciser, mais cela à pour conséquence de rendre les phrases de livre plus longue pour au final de pas apporter plus de détails. Tous les personnages sont dans une quête obsessionnelle du mort exact. 127 métaphore « l'annoncer moi même et en être l'unique messager >> recentre l'annonce de sa mort sur lui et il est évident qu'il y a que lui que peut annoncer sa mort, c'est le seul au courant. Il sait qu'il est condamné à mourir, il ne cherche pas à se défier ou à se leurrer mais au contraire à garder une certaine maîtrise du cours de sa vie en projetant d'annoncer la nouvelle à ses proches. Se faire le messager de sa propre mort, c'est la regarder en face et la dépouiller de son pouvoir de terreur. 1 29 antithèse « voulu » et «décidé » << 129,30 HYPERBOLES « toujours voulu », « en toute circonstance » « depuis le plus loin que j'ose me souvenir » il prépare l'annonce de sa mort à sa famille sans la faire 1 32 énumération « eux » « toi », «vous », «<elle» joue avec les pronoms personnelles, inclus le public 1 33 << trop tard et tant pis » référence à la mort, conscient de sa destiné, tragique 134 répétition « me donner et donner aux autres » fois 2, poétique avec des reprises de mots 1 35 Métaphore << mon propre maître » il cherche à tout contrôler, montrer qu'il possède un certain contrôle sur sa famille, il joue un rôle Conclusion: Le personnage de Louis dans ce prologue se révèle être indécis face à l'annonce d'une mort qui lui est certaine ce qui renforce donc la dimension tragique de ce prologue. Il n'est pas maître de son destin car de nombreux facteurs vont influé dans l'annonce de sa mort. Jean Luc- Largarce cherche donc à montrer comment louis va t-il parvenir à faire face à cette pudeur et à ce conflit intérieur tout en luttant contre cette maladie dégénératrice qui devient de plus en plus dominante. Il présente donc la force du destin et pose le nœud de l'action qu'est la révélation de sa maladie. De manière comparable dans Phèdre de Jean Racine, le personnage Phèdre lutte contre ses sentiments pour Hippolyte tout comme Louis lutte contre la maladie. Objet d'étude : Le Théâtre du XVIIe au XXe siècle CEUVRE: J-L. Lagarce, Juste la fin du monde, 1990 Texte 3: Le prologue LOUIS. -Plus tard, l'année d'après -j'allais mourir à mon tour - j'ai près de trente-quatre ans maintenant et c'est à cet âge que je mourrai, l'année d'après, de nombreux mois déjà que j'attendais à ne rien faire, à tricher, à ne plus savoir, de nombreux mois que j'attendais d'en avoir fini, l'année d'après, comme on ose bouger parfois, à peine, devant un danger extrême, imperceptiblement, sans vouloir faire de bruit ou commettre un geste trop violent qui réveillerait l'ennemi et vous détruirait aussitôt, l'année d'après, malgré tout, la peur, prenant ce risque et sans espoir jamais de survivre, malgré tout, l'année d'après, pour annoncer, dire, je décidai de retourner les voir, revenir sur mes pas, aller sur mes traces et faire le voyage, pour annoncer, lentement, avec soin, avec soin et précision -ce que je crois - lentement, calmement, d'une manière posée - et n'ai-je pas toujours été pour les autres et eux, tout précisément, n'ai-je pas toujours été un homme posé ?, seulement dire, ma mort prochaine et irrémédiable, l'annoncer moi-même. en être l'unique messager.