Une vision spiritualiste du monde dans "Correspondances" de Baudelaire
Le poème "Correspondances" de Charles Baudelaire, issu du recueil Les Fleurs du Mal, présente une vision spiritualiste du monde à travers des métaphores et des personnifications puissantes. Dès le premier vers, le poète établit un parallèle entre la nature et le spirituel, utilisant l'image d'un temple pour représenter la nature.
Highlight: La métaphore "La Nature est un temple" établit d'emblée le lien entre le monde physique et le spirituel.
Les "vivants piliers" évoquent les correspondances verticales, un moyen d'accéder à l'Idéal baudelairien. Le poète suggère un monde mystérieux et difficile à déchiffrer, que seul lui peut interpréter.
Vocabulary: Les correspondances verticales font référence aux liens entre le monde terrestre et le monde céleste ou spirituel.
Le deuxième quatrain s'ouvre sur une comparaison structurante, révélant la volonté didactique de Baudelaire. L'évocation de l'ouïe avec les "longs échos" fait écho aux "confuses paroles" du premier quatrain, soulignant l'idée de confusion mais aussi d'unité profonde.
Example: L'assonance en "on" dans le deuxième quatrain "longs","confondent","profonde","sons","reˊpondent" crée une harmonie imitative évoquant les échos mentionnés.
Baudelaire poursuit sa démonstration de la grandeur de la nature avec des comparaisons antithétiques, montrant son caractère universel. Le vers 8 conclut les quatrains par une synesthésie, faisant transition vers les tercets.