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Lecture analytique SPLEEN de Baudelaire

16/12/2021

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Lecture Analytique n°1 du BAC
"Spleen ", Les Fleurs du Mal de Baudelaire, 1857 et 1861. (p119)
Introduction :
1° L'oeuvre, son auteur et son
Lecture Analytique n°1 du BAC
"Spleen ", Les Fleurs du Mal de Baudelaire, 1857 et 1861. (p119)
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1° L'oeuvre, son auteur et son
Lecture Analytique n°1 du BAC
"Spleen ", Les Fleurs du Mal de Baudelaire, 1857 et 1861. (p119)
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1° L'oeuvre, son auteur et son
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"Spleen ", Les Fleurs du Mal de Baudelaire, 1857 et 1861. (p119)
Introduction :
1° L'oeuvre, son auteur et son

Lecture Analytique n°1 du BAC "Spleen ", Les Fleurs du Mal de Baudelaire, 1857 et 1861. (p119) Introduction : 1° L'oeuvre, son auteur et son mouvement. Le poème " Spleen " est tiré du receuil des Fleurs du Mal de Baudelaire. Ce recueil de poèmes est paru la première fois en 1857 puis une seconde édition à été publiée après que l'oeuvre se soit faite censurée en 1861. Baudelaire est aujourd'hui considéré comme le précurseur de la modernité poétique et du symbolisme, il a hériter du romantisme et du parnasse. 2° Le texte, son thème, sa forme. Le thème principal de ce poème est la mise en narration de l'échec, de l'Idéal et de la victoire du " Spleen " sur Baudelaire. Le Spleen à l'époque constitue la mélancolie profonde qu'on appelerai aujourd'hui la dépression. Ce poème se trouve en plein milieu du recueil, il est de forme classique car il est principalement composé d'alexandrins et de quelques dizains. 3° Projet de lecture (problématique) et mouvements du texte. Il s'agira à travers l'analyse de ce poème de se demander comment Baudelaire se démarque des romantiques et en quoi ce poème noud fait part de sa consolation dans la description d'un paysage de la nature. On peut déterminer dans ce poème 3 mouvements : Les 3 premières strophes font la description...

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Légende alternative :

d'un paysage. Dans la 4ème strophe, un combat se forme entre l'Espoir et l'Angoisse. Enfin, la dernière ressemble à une conclusion, elle est séparée des autres par un tiret au début. Les enjeux du texte : la description d'un paysage (concret et sensible, terrifiant) une représentation imagée de la souffrance du poète (poème lyrique et élégiaque) un paysage d'etat d'ame à la manière des romantiques, mais plus original Nous verrons que ce texte fait la description d'un paysage qui représente en fait la souffrance du poète. Baudelaire fait un paysage d'Etat d'Ame à la manière des Romantiques mais en plus original. Lecture du texte : Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis, Et que de l'horizon embrassant tout le cercle Il nous verse un jour noir plus triste que les nuits ; Quand la terre est changée en un cachot humide, Où l'Espérance, comme une chauve-souris, S'en va battant les murs de son aile timide Et se cognant la tête à des plafonds pourris; Quand la pluie étalant ses immenses traînées D'une vaste prison imite les barreaux, Et qu'un peuple muet d'infâmes araignées Vient tendre ses filets au fond de nos cerveaux, Des cloches tout à coup sautent avec furie Et lancent vers le ciel un affreux hurlement, Ainsi que des esprits errants et sans patrie Qui se mettent à geindre opiniâtrement. - Et de longs corbillards, sans tambours ni musique, Défilent lentement dans mon âme ; l'Espoir, Vaincu, pleure, et l'Angoisse atroce, despotique, Sur mon crâne incliné plante son drapeau noir. Analyse linéaire Mouvement 1: vers 1 à 12 v1 "bas et lourd" / adjs qualificatifs / description d'un paysage Tout d'abord dans le premier mouvement du texte, au vers 1, les adjectifs qualificatifs "bas et lourd" témoignent de la présence d'une description du paysage. v1 "comme un couvercle" /comparaison / paysage décrit comme étouffant et oppressant. Ce paysage est décrit au même vers comme oppressant et étouffant, comme le montre la comparaison "comme un couvercle". V2 "sur l'esprit" / CC de lieu du verbe "pèse" / le paysage est allégorique. On peut ensuite remarquer que ce paysage est allégorique grâce au Complément Circonstanciel de Lieu " sur l'esprit" du verbe "pèse" au vers 2. V2 "ennuis" / pluriel hyperbolique / au 19ème siècle l'ennui = le dégoût de l'existence. Puis, on peut remarquer la présence du pluriel symbolique du nom commun "ennuis" toujours au vers 2. A l'époque, l'ennui constituait le dégoût de l'existence. Il était le synonyme de la dépression au 19e siècle. Ainsi, ce pluriel symbolique met en lumière la souffrance du poète. Ce paysage est donc bien allégorique. V3 "horizon" / champ lexical du paysage / description paysage abstrait On retrouve après cela toujours l'idée de la description d'un espace avec le champ lexical du paysage qui commence au vers 3 avec le nom commun "horizon" mais qui s'étale sur l'ensemble du poème avec par exemple "terre"(vers 5), "des cloches" au vers 15 qui indique que le paysage semble être habité et "ciel" au vers 14. Ici "l'horizon" nous montre une description abstraite de ce paysage. V4 "nous" / pronom personnel / Baudelaire cache son lyrisme sous une formulation qui concerne l'Homme en général. Au vers 4, le pronom personnel "nous" indique que Baudelaire cache son lyrisme sous une formulation qui concerne l'Homme en général. V4 "jour noir plus triste que les nuits" / oxymore, /paysage apocaliptique qui traduit le desespoir du poètre mais lyrisme pas encore explicite et créér l'angoisse. Au même vers, l'oxymore "jour noir" témoigne encore une fois de la description d'un paysage apocaliptique qui traduit le desespoir du poète. Il créer l'angoisse au sein du poème. Cependant le lyrisme n'est pas encore explicite. V5 "humide" / adj qualificatif/ toujours la descrption d'un paysage (universel) Ensuite, au vers 5, l'adjectif qualificatif "humide" montre que ce poème fait toujours la description d'un paysage, ici qualifié comme universel. V6 "Espérance" "comme une chauve-souris" / majuscule et comparaison péjorative / importance de l'espérance et de l'espoir qui traduit les sentiments du poète et comparaison à un animal associé à l'obscurité et au vampirisme. Les sentiments du poète sont également traduits au vers 6 avec la comparaison péjorative "l'Espérance comme une chauve-souris" qui s'associe donc à un animal relié à l'obscurité et au vampirisme. De plus, la majuscule de "Espérance" donne de l'importance à l'espoir et traduit ainsi la souffrance du poète. V9 "la pluie"/ nom comun / 4 sens Au vers 9, le nom commun "pluie" fait appel aux sens et participe donc à cette description du paysage. V12 "au fond de nos cervaux" /CC de Lieu de "tendre" / allégorie C'est au vers 12 qu'on ce rend compte qu'il ne s'agit pas du ciel du monde extérieur avec le Complément Circonstanciel de Lieu de "tendre":"au fond de nos cervaux. Mouvement 2: vers 13 à 16 V13 "sautent" V13 "tout à coup" et V14"lançent" /verbes d'action et connecteur temporel / On entre dans l'action (le combat). Lorsqu'on aborde le second mouvement qui débute donc au vers 13, on entre directement dans l'action, dans ce combat entre l'Espoir et l'Angoisse comme peuvent en témoigner les verbes d'action "sautent" au vers 13 et "lançent" au vers 14. On remarque également cette entrée dans l'action avec le connecteur temporel "tout à coup" au vers 13. V14 "affreux hurlement" / adjectif péjoratif / le poète souffre du spleen V16 "geindre" "opiniatrement" V19 "Angoisse" "despotique" /verbe péjoratif adverbe et adjectif péjoratif champ lexical de la douleur. / Le poète souffre. Dans cette strophe est aussi évoquée la souffrance du poète qu'on peut notamment remarquer avec l'adjectif péjoratif "affreux"au vers 14. C'est également à ce vers que débute un champ lexical de la douleur avec le nom commun "hurlement" qui rappelle la souffrance. Ce champ lexical s'étant sur la strophe avec le verbe péjoratif "geindre" au vers 16 ainsi qu'avec l'adverbe "opiniatrement" au même vers. Mouvement 3: vers 17 à 20 (fin) V17 "-Et d'anciens corbillards" V18 "dans mon âme" V20 "sur mon crâne" / Tiret et 5e strophe = une phrase et déterminants possessifs le perssonne du singulier / Baudelaire se dévoile. Au vers 17 débute la dernière strophe. Elle commence avec un tiret et ne constitue qu'une seule phrase. C'est dans ce dernier mouvement que Baudelaire nous indique qu'il se dévoile comme le montrent les déterminants possessifs "mon" au vers 18 et 20. V19 "l'Angoisse despotique" / majuscule et adjectif/ l'Angoisse gagne en puissance et prend de l'ampleur. Enfin, dans le dernier mouvement qui commence au vers 17, l'Angoisse gagne en puissance et prend de l'ampleur comme le montre la majuscule à "Angoisse" ainsi que l'adjectif "despotique" au vers 19. V20 "drapeau noir" / annonce la fin du combat Pour finir, l'expression "drapeau noir annonce la fin d'un combat. Conclusion : Pour conclure, nous avons vu que ce texte fait la description d'un paysage concrêt, sensible et terrifiant. Puis, Baudelaire nous fait comprendre que ce paysage n'est qu'une représentation imagée de sa souffrance. Baudelaire fait finalement un paysage d'Etat d'âme mais en plus original. La fin de ce texte illustre la fin d'un combat entre l'Espérance et l'Angoisse.