La dévastation du village et les horreurs de la guerre

Cette page décrit la dévastation causée par la guerre à travers les yeux de Candide. Voltaire peint un tableau saisissant des atrocités commises, utilisant des images choquantes pour souligner l'horreur et l'inhumanité du conflit.

Quote: "C'était un village arone que les Bulgares avaient brûlé"

L'auteur décrit des scènes de carnage, mettant l'accent sur la destruction des familles et l'innocence des victimes. Il utilise des images particulièrement poignantes, comme celle des femmes égorgées tenant encore leurs enfants.

Example: "Des vieillards criblés de coups regardaient mourir leurs femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglantes"

Voltaire emploie un registre pathétique pour accentuer l'horreur de la situation. Il décrit des corps démembrés et des scènes de violence extrême pour choquer le lecteur et dénoncer la barbarie de la guerre.

Highlight: Les descriptions graphiques de la violence servent à souligner l'inhumanité et l'absurdité de la guerre.

L'omniprésence de la mort et de la souffrance

Cette section met en évidence l'omniprésence de la mort et de la souffrance dans le récit de Candide. Voltaire utilise des descriptions sensorielles intenses pour immerger le lecteur dans l'horreur de la guerre.

Example: "Des cervelles étaient répandues sur la terre à côté de bras et de jambes coupés"

L'auteur fait appel à tous les sens pour renforcer l'impact de ses descriptions : la vue des corps mutilés, l'odeur des cadavres brûlés, le toucher de Candide marchant sur les corps.

Highlight: L'utilisation des sens dans les descriptions amplifie l'horreur de la guerre et son impact sur le lecteur.

Voltaire souligne également l'universalité de la souffrance en montrant que tous les villages, qu'ils soient bulgares ou abares, subissent le même sort. Cette égalité dans la destruction renforce la critique de l'absurdité de la guerre.

Quote: "Candide s'enfuit au plus vite dans un autre village : il appartenait à des Bulgares, et les héros abares l'avaient traité de même"

La répétition des scènes de dévastation et la fuite constante de Candide renforcent l'idée que la guerre est omniprésente et inévitable dans ce monde que Pangloss qualifiait de "meilleur des mondes possibles".