La femme sous l'Ancien Régime
Le premier paragraphe du postambule d'Olympe de Gouges dresse un portrait critique de la condition féminine sous l'Ancien Régime. L'auteure utilise un lexique péjoratif pour dénoncer les vices de cette époque, qualifiant tout de "vicieux" et "coupable".
Citation: "Sous l'ancien régime, tout était vicieux, tout était coupable"
Olympe de Gouges souligne ensuite le paradoxe de la situation des femmes, réduites à leur apparence et leur capacité de séduction. Elle emploie une négation restrictive pour mettre en évidence cette réduction :
Citation: "Une femme n'avait besoin que d'être belle ou aimable"
L'auteure critique le fait que les femmes étaient valorisées uniquement pour leur beauté et leur charme, leur permettant d'attirer la fortune. Celles qui refusaient ce système étaient considérées comme ayant un "caractère bizarre" ou une "philosophie peu commune".
Highlight: Olympe de Gouges dénonce l'objectification des femmes et leur réduction à des objets de désir et de commerce.
Le texte évoque également le "commerce des femmes" comme une industrie acceptée dans les hautes sphères de la société. L'auteure exprime son espoir que la Révolution mette fin à ces pratiques, sous peine d'être "toujours corrompus".
Vocabulaire: Le terme "crédit" est utilisé ici dans le sens de "influence" ou "importance".