Page 2 : La violence du père et le portrait de Julien

Cette section approfondit la violence du père Sorel envers Julien. Le père est décrit comme rustre, utilisant un vocabulaire limité et ne comprenant pas les aspirations intellectuelles de son fils. La brutalité physique du père est mise en évidence, renforçant l'image de Julien comme victime.

Le portrait de Julien est présenté comme paradoxal, mêlant sensibilité et férocité. Cette description établit Julien comme un personnage complexe, incarnant l'idéal romantique de l'époque.

Citation : "Dieu sait ce qu'il va me faire" - Cette phrase de Julien révèle l'habitude de la violence paternelle et le rapport de force établi.

Exemple : L'attachement de Julien à son livre, plus qu'à sa propre intégrité physique, symbolise son dévouement à l'intellectuel et son renoncement forcé à ses rêves de grandeur.

Page 3 : Conclusion et ouverture

Le portrait de Julien est finalisé, le présentant comme un héros romantique incompris par sa famille. Sa marginalité suscite la sympathie du lecteur, sans tomber dans un pathétique excessif. L'analyse linéaire souligne la complexité du personnage, à la fois victime de sa condition sociale et doté d'une supériorité intellectuelle qui lui permettra de transcender cette condition.

Highlight : Le portrait contrasté et paradoxal de Julien Sorel établit le personnage comme un héros romantique complexe, préfigurant son parcours tumultueux dans le roman.

L'ouverture compare brièvement Julien Sorel au personnage de Bel-Ami, tous deux animés par le désir de s'élever socialement, mais contrastant dans leur approche intellectuelle.