Le Soleil de Baudelaire : Deuxième mouvement et éloge du soleil
Le deuxième mouvement du poème "Le Soleil" de Baudelaire, correspondant au deuxième huitain, offre une présentation méliorative du soleil et de son action bienfaisante.
Baudelaire utilise des périphrases pour désigner le soleil, mettant l'accent sur son côté protecteur et nourricier. Il le qualifie de "père nourricier", soulignant son rôle de source de vie, en contraste avec l'aspect "cruel" évoqué dans le premier mouvement.
Example : "Quand, ainsi qu'un poète, il descend dans les villes, / Il ennoblit le sort des choses les plus viles"
Le poète compare l'action du soleil sur la nature à celle de la poésie :
Quote : "Il éveille dans les champs les vers comme les roses"
Cette comparaison met en lumière la force vitale du soleil, capable d'agir tant sur le monde végétal que sur le monde mental, dissipant le spleen et le mal-être.
Definition : Le spleen, concept central chez Baudelaire, désigne un état de mélancolie profonde et de désenchantement.
Baudelaire emploie un vocabulaire mélioratif pour décrire les effets du soleil : "rajeunit", "rend gai", "dore". Il utilise également un zeugma, figure de style mettant en relation des termes sans rapport apparent :
Vocabulary : "Il ennoblit le sort des choses les plus viles, / Et s'introduit en roi, sans bruit et sans valets"
Cette partie du poème établit clairement un éloge du soleil, tout en continuant à le comparer au poète. Baudelaire suggère que, tout comme le soleil transforme la nature, le poète a le pouvoir de transformer la laideur en beauté à travers son art.