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lecture linéaire, Les Colchiques, Alcools, Guillaume Apollinaire

09/07/2022

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Lecture linéaire n°10 : « Les Colchiques », Apollinaire, Alcools, 1913.
Ce poème inspiré par Annie Playden fut composé alors qu'Apollinaire
Lecture linéaire n°10 : « Les Colchiques », Apollinaire, Alcools, 1913.
Ce poème inspiré par Annie Playden fut composé alors qu'Apollinaire
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Ce poème inspiré par Annie Playden fut composé alors qu'Apollinaire
Lecture linéaire n°10 : « Les Colchiques », Apollinaire, Alcools, 1913.
Ce poème inspiré par Annie Playden fut composé alors qu'Apollinaire

Lecture linéaire n°10 : « Les Colchiques », Apollinaire, Alcools, 1913. Ce poème inspiré par Annie Playden fut composé alors qu'Apollinaire séjournait en Rhénanie: il a été publié en 1907 puis en 1911. [Le pré est vénéneux mais joli en automne Les vaches y paissant Lentement s'empoisonnent Le colchique couleur de cerne et de lilas Y fleurit tes yeux sont comme cette fleur-la Violatres comme leur cerne et comme cet automne Et ma vie pour tes yeux lentement s'empoisonne ancien quatrain du second. рох Les enfants de l'école viennent avec fracas Vêtus de hoquetons et jouant de l'harmonica Ils cueillent les colchiques qui sont comme des mères Filles de leurs filles et sont couleur de tes paupières Qui battent comme les fleurs battent au vent dément] [Le gardien du troupeau chante tout doucement Tandis que lentes et meuglant les vaches abandonnent Pour toujours ce grand pré mal fleuri par l'automne] le cache + 2 1er. vers le pré s'anime avec. I'anivée des enfants. le pré se vick → c'est la fin de la relation Vocabulaire : cochique plante vénéneuse des prés à fleurs violettes. Elle annonce l'automne; Hoquetons : veste en toile grossière portée par les enfants. Texte 10: Les Colchiques, Apollinaire, Alcools, 1913 Guillaume Apollinaire est un poète et écrivain de la fin 19e début 20e qui appartient au surréalisme. En 1901, il est engagé comme précepteur en Allemagne et tombe amoureux de...

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Légende alternative :

la gouvernante: Annie Playden. Mais celle-ci refuse ses avances et certains de ses poèmes comme c'est le cas des Colchiques portent la trace de la souffrance que lui a causé cet amour. Nous allons étudier le poème Les Colchiques inspiré par l'esthétique symboliste et écrit probablement en 1901 mais publié pour la 1 e fois en 1907. Il est extrait de son recueil Alcools publié en 1913. Ce poème était à l'origine un sonnet qu'Apollinaire à déconstruit au dernier moment. Dans ce poème A fait une comparaison de la femme aimé (qui était Annie) à la fleur. Mais à l'inverse du topos cette comparaison n'est pas un éloge de la femme mais plutôt une façon de montrer la dangerosité des femmes. Ainsi nous allons voir comment dans ce sonnet déconstruit A renouvelle l'image de la femmefleur pour dire l'échec amoureux. Lecture linéaire : O 1ère strophe: ancien 1er quatrain et 2 1er vers du second dans sonnet d'origine; pose cadre O Cadre spatio-temporel : dans un pré en automne << vénéneux >> << joli » adj qualif : adj péjo, insiste sur danger, tt de suite après adj mélio qui est d'ailleur banal voir niais; relié par conj de coord << mais » qui les met en opposition -> antithèse V est placé avant j car pour A la f est dangereuse mais séduisante et donc malgré danger il s'engage dans amour << automne >> à la fin 1er vers et 1er vers 2nd quatrain fictif : saison récurrente en poésie, exprime mélancolie, héritage romantique + saison pref de A car il en dit que c'est sa « saison mentale » et pour lui toujours associé à échec amoureux Cadre champêtre : ch lex nature «pré » « vaches » «< colchiques >> << lilas >> << fleur >> Très réaliste, presque prosaïque avec allusion « vaches », apoétique O O O O O figures de style; comparatif; superlatif champs lexical adjectifs / terminants adverbes / conjonctions nigations / pronoms Complément arconstanciel. verbes: temps ; conclitionnel; imperatif... autre O OO O OO O ο ο ο ο O O O O O O O Ch lex poison : «vénéneux » «s'empoisonnent »x2 -> toxicité, rappelle le titre du poème alors que les fleurs n'ont pas encore été cité elles sont déjà présente Adv << lentement » allusion à lenteur empoisonnement amour Pesanteur des vaches renforcé par assonance «en»: « en >>> << paissant >> << lentement » « s'empoisonnent >> Apparition terme qui donne nom au poème « colchiques » : c'est un ref à Médée, magicienne originaire de Colchide (asie mineure) qui laisse tomber goute de poison et créer les colchiques En retient surtout la couleur, les définis par GN qui est apposé Pour décrire compare à autre fleur: «<lilas » -> valorisant et aux << cernes >> -> dévalorisant << cernes >> ch lex du corps humains annonce comparaison à la fleur <<tes >> det poss: allusion à figure femin -> Annie : s'adresse à elle Synecdoque; rappel technique blason Rejet << y fleuri >> contribue à fusion entre les colchiques et les yeux d'A comme si << tes yeux » était sujet inversé Comparaison yeux-colchiques : compare la f à une fleur (beaucoup fait en poésie); la f est assimilée à Médée ; développe comparaison dit ce qu'ils ont en commun : couleur Adj << violâtre » avec suf «atre » dévalorisant, se rapporte aussi à automne : impression crépuscule << automne » saison c et amour Dernier vers dit que regard féminin est un poison : pronom << pour >> montre que regard est toxique Reprend expression «<lentement s'empoisonne » mais parle de lui << ma >> det poss, se désigne par métonymie << ma vie >> Donne un peu de lui image amoureux grotesque avec analogie entre lui et vaches qui s'empoisonne lentement 2e strophe: (fin 2e quatrain + 1er tercet) : le pré s'anime avec l'arrivée des enfants Anime le cadre calme avec bruit << harmonicas >> << fracas », suggéré par choix v : « battent » et « vent dément >> O O O O Retour colchiques oo O 0 0 O Bar biais colchique à chaque fois on revient au f, à son regard << tes >> A fait à nouveau analogie entre couleur fleur et regard f O Synecdoque « tes paupières >> << battent >> : le fait de battre des paupière est signe de séduction : idée que ce regard séduit Répétition « battent » dit violence de l'amour avec son b et t << dément » : se regard rend aussi fou -> dangerosité O O O O O O O Agitation et presque violence suggérée par les mots, actions des enfants montre vitalité et donc bruit « cueillent »>«< viennent » V action << jouant >> Allitération en « c» dans tte la strophe souligne bruit et 2 1 ère rime en «<a » son ouvert, fort, éclatant Terme prosaïque pas dans poésie tradi « école » «hoqueton >> << harmonica >> O O << comme de mères/Filles de leur filles »: peut être allusion à particularité des colchiques à se reproduire qu'a partir genre féminin -> impression de prolifération du genre féminin qui semble être partout : inquiétant Enfant cueille innocemment les colchiques : future victime potentielle de l'amour et des f 3e strophe (2e tercet) : le pré se vide c'est la fin de la relation Tercet :dernière trace du sonnet originel Tt ce qui animait le pré depuis le début, vaches et enfants partent -> fin de l'amour Vaches partent << abandonnent >> Après bruit et vitalité revoilà la lenteur, douceur, calme << doucement >> <<lentes>> 2 1 er vers assonance en «an » lourdeur Apparition dernière figure « le gardien du troupeau » complète de manière évidente le cadre bucolique, semble être A car l'amour est fini n'a plus rien a dire et part ou alors en tant que poète, il abandonne la poésie tradi pour se diriger vers d'autre voie poétique O O O O << meuglant >> voc bestiaire apoétique pas tradi << pour toujours » : c'est la fin de cette relation, la rupture << mal >> : impression de laideur alors que pourtant dans poésie tradi l'automne est belle et source d'inspiration Se fini sur « automne » qui est pour A la saison de la fin des amours Pour conclure, au départ ce poème était un sonnet qu'Apollinaire à complètement déconstruit pour que chaque strophe corresponde à une histoire d'une étape amoureuse. Le paysage champêtre offre un cadre métaphorique au poète pour dire la dangerosité de l'amour et de la femme qu'il compare au colchique, une fleure toxique. L'idée de la femme fleur dangereuse Apollinaire l'emprunte sans doute à Baudelaire et son recueil Les Fleurs du Mal de 1857 dans lequel il construit un univers féminin séduisant mais inquiétant.