lecture linéaire malade imaginaire n°3

Légende alternative :

le jeu. Il calme les inquiétudes de son frère, et met en œuvre une initiation simple, et l'instruction rapide, il n'a point d'être savant : L.9 "vous êtes assez savant" → Argan cède et finit par devenir dépendant de son frère L.34 "Allons, voyons cela " → Toinette aide Béralde, en appuyant ses recommandations L.4 "Cela est vrai. Voilà le vrai moyen de vous guérir bientôt" → Argan se méfie L.7 " Je pense mon frère, que vous vous moquez de moi" = il se ridiculise d'autant plus car il semble prendre conscience qu'on se moque de lui mais sans vraiment y croire → Béralde chasse ses doutes en suggèrant que le patient en sais plus que le médecin lui- même L.9-10 "Il y en a beaucoup parmi eux qui ne sont pas plus habiles que vous " → Argan convaincu va se laisser devenir le héros comique du divertissement, ignorant à quel point il est manipulé. L'éloge satirique de la médecine L.10 à 18 → Argan énumère les savoirs qu'un médecin doit maîtriser L.11 "mais il faut savoir bien parler latin, connaître les maladies, et les remèdes qu'il faut y faire" → Béralde le convainc que quelques accessoires, quelques mots latins suffisent à l'initiation → Molière critique les habits du médecin (la robe, chapeau...) et insinue que ceux-ci permettent de les faire passer pour des savants qu'ils ne sont pas (c'est leur identité). Les médecins ne seraient donc que des comédiens déguisés → L.14 "Quoi ! l'on sait discourir sur les maladies quand on a cet habit-là ? Sa naïveté et sa confiance aveugle dans les symboles du pouvoir, l'empêche de voir l'écart entre l'habit du médecin et ses connaissances → L.18 "l'on a qu'à parler avec une robe et un bonnet..." = le pronom personnel indéfini "on" dévalorise la fonction de médecin, devenue à la portée de tous (de plus, robe et bonnet réduisent comiquement l'habit du médecin à une vulgaire tenue de chambre) → La mécanique comique repose donc sur un personnage naïf et tyrannique mais aussi dominable aussi bien que dominateur. Argan, roi du carnaval qui se prépare L.19 à la fin → Molière termine sa pièce par une fête, les comédiens invités vont se déguiser et vont jouer une dernière farce avant la fin. → L.36 "Quel est donc votre dessein ? L.37 " de nous divertir un peu ce soir... y fasse le premier personnage" = le "divertissement" proposé est un divertissement assez cruel pour celui qui en fait les frais, dont Angélique se préoccupe → L.41 "Mais mon oncle, il me semble que vous vous jouez un peu bcp de mon père" → Béralde va lui répondre en la rassurant en lui précisant qu'il ne joue pas, mais qu'il s'accommode à ses fantaisies → Carnaval lié au Roi, durant celui-ci on se moquait de lui, pour finalement le brûler. Argan est dans une situation similaire, ignorant tout de la comédie qui l'attend en pensant devenir médecin et ne plus être malade. → Après la cérémonie, il sera "mort" pour sa famille, privé de son autorité sur sa fille. Mort socialement, enfermé dans son personnage ridicule et fou, renforçant cette idée de supercherie et de carnaval Conclusion Argan s'est donc pris à son propre piège, cherchant continuellement un médecin à son chever pour I reste de sa vie finis par se trouver lui-même, devant s'occuper lui-même en n'ayant aucune connaissance en médecine rendant le tout comique. Le fait qu'il se soit fait entourlouper par ses proches le positionne en tant que "victime" perdant tout autorité sur sa fille, et se ridiculisant en pensant être un bon médecin manipulé par sa famille.