Un peuple soumis par un tyran inébranlable
Dans cette partie, La Boétie développe une critique acerbe de la soumission du peuple face à la tyrannie. Il met en lumière les mécanismes psychologiques et sociaux qui permettent à un seul homme de dominer des millions.
L'auteur commence par une plainte et une accusation envers le peuple, utilisant un registre pathétique qui évolue vers l'ironie. Il emploie des gradations et des parallélismes pour souligner l'absurdité de la situation : "gens", "peuple", "nation" sont mis en opposition avec la figure unique du tyran.
Example: La Boétie utilise l'image d'un "colosse" pour représenter le tyran, soulignant ainsi sa fragilité malgré son apparente puissance.
La Boétie insiste sur l'affaiblissement des citoyens face à un tyran tout-puissant. Il utilise des métonymies du corps yeux,mains,corps pour illustrer comment le peuple devient l'instrument de sa propre oppression.
Vocabulary: Servitude volontaire - Concept central de l'œuvre, désignant la soumission consentie du peuple à un pouvoir tyrannique.
L'auteur cherche à provoquer une prise de conscience chez le lecteur, en montrant comment le peuple participe activement à son propre asservissement. Cette analyse de la servitude volontaire dans le Discours de la Boétie reste d'une actualité saisissante pour comprendre les mécanismes de l'oppression moderne.