La maladresse de l'âne et la conclusion de la fable
Cette section examine la confession de l'âne et la conclusion morale de la fable.
La confession maladroite de l'âne
L'âne, représentant le peuple, se confesse honnêtement :
- Il est naïf et croit en la justice du roi.
- Sa confession est maladroite et le rend coupable aux yeux des autres.
- Il mentionne une faute mineure (avoir mangé de l'herbe d'un pré) par rapport aux crimes des autres animaux.
Highlight: L'âne devient le bouc émissaire parfait pour les animaux puissants, illustrant l'injustice du système.
Le soulagement des autres animaux
La réaction des autres animaux à la confession de l'âne est révélatrice :
- Ils expriment surprise et soulagement d'avoir trouvé un coupable.
- Le loup, représentant le clergé, agit comme un avocat condamnant l'innocent.
- Le narrateur adopte un ton ironique pour souligner l'hypocrisie des puissants.
Quote: "On le lui fit bien voir" (vers 48), un euphémisme ironique évoquant la mort de l'âne.
La morale : une critique amère de la justice d'Ancien Régime
La fable se conclut par une morale puissante :
Quote: "Selon que vous serez puissant ou misérable, / Les jugements de cour vous rendront blanc ou noir." (vers 49-50)
Cette conclusion résume l'essence de la critique de La Fontaine envers le système judiciaire de son époque. Elle souligne que la justice n'est pas équitable et dépend du statut social de l'accusé.
Analyse: Cette morale est un exemple parfait de "Les animaux malades de la peste résumé et morale", condensant le message principal de la fable en deux vers percutants.
La fable "Les animaux malades de la peste" reste une œuvre intemporelle, offrant une critique sociale toujours pertinente. Son analyse détaillée permet de comprendre les subtilités de la satire de La Fontaine et son habileté à dénoncer les injustices de son époque à travers une histoire d'animaux apparemment simple.