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« Les Caractères » La Bruyère

26/11/2023

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Le Classicisme est un mouvement littéraire appartenant au XVIIè siècle. Ce mouvement se
fonde sur l'imitation des anciens et sur la
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Le Classicisme est un mouvement littéraire appartenant au XVIIè siècle. Ce mouvement se
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Le Classicisme est un mouvement littéraire appartenant au XVIIè siècle. Ce mouvement se
fonde sur l'imitation des anciens et sur la

Amorce: Le Classicisme est un mouvement littéraire appartenant au XVIIè siècle. Ce mouvement se fonde sur l'imitation des anciens et sur la volonté de plaire et d'instruire. Ses valeurs sont l'orde, la raison, la mesure, les règles et le bon sens. Le Classicisme représente un idéal humain nommée << l'honnête homme », cet homme est un homme qui possède toutes les qualités que demande cette époque à un homme du monde ou à un homme de la cour (politesse, bienséance, courtoisie,...) l'auteur des Caractères est La Bruyère (1645-1696) un moraliste et écrivain du XVIIè siècle, il débute sa carrière par la volonté d'écrire un livre qui traduira son expérience avec les hommes et avec la société, tout en le soulageant de ses rancœurs. LB a consacré 17 ans de sa vie à écrire cette oeuvre, puis il l'a publié en 1688. Au sein des Caractères, l'auteur effectue des contre-portraits de l'honnête homme par le biais de portraits satiriques. CITATION, PB, PLAN Définitions: LES CARACTÈRES comédie = pièce de tonalité comique, qui cherchent à susciter le rire des spectateurs, action plaisante ou ridicule réalisée en société. Les caractères font référence à l'univers théâtral contemporain, ils mobilisent des métaphores spectaculaires et comportent des marques de théâtralité. Social et société = LB n'envisage pas l'homme en soi, de manière abstraite ou isolée,...

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mais traite l'homme en tant qu'individu social. Ses interactions, ses conduites en public dans un environnement donné. Livres V à X: - De la société et de la conversation (livre V) -> LB évoque l'art d'être en scté. Il dresse le portait de personnages contraints aux valeurs de civilité, de politesse et d'honnêteté. - Des biens de fortune (livre VI) -> le moraliste met l'accent sur le rôle de l'argent qui déstabilise l'ordre social et crée des différences de fortune ne reposant pas sur le mérite. - - De la ville (livre VII) -> il dépeint la ville comme un théâtre où tout est caché, masqué. Les hommes sont rattachés les uns aux autres par le « regard », instrument de comparaison, de malveillance et de moquerie. De la cour (VIII) -> LB présente le tableau satirique de la cour de Louis XIV. Il s'agit d'une société superficielle, soumise au culte des apparences. Il décrit un monde impitoyable où les destinées sont soumises aux lois du hasard et où le destin d'un favori peut être brisé soudainement - Des Grands (IX) -> le moraliste dresse le portait des hommes de la haute noblesse, orgueilleux, vaniteux, imprévisibles et corrompus. L'auteur oppose le rang social et le mérité. - Du Souverain ou de la République (livre X) -> il critique la guerre et adresse des conseils aux dirigeants et au roi. Thèmes: - l'honnête homme: contre-modèles de l'honnête homme (ex: Théodecte V,12 + Narcisse VII, 12) - Le théâtre du monde: le monde est théâtrale car chacun met en scène sa richesse est sa fortune, dans une scté régie par l'artifice et la superficialité. Tout est spectacle et est destiné à être vu (ex: VII, 1 « L'on se donne à Paris (...) pour se regarder au visage et se désapprouver - les uns les autres ») + sur cette scène chaque courtisan est un acteur « maître de son geste, de ses yeux et de son visage >> L'argent: LB dénonce la supériorité de l'argent sur la vertu dans « des biens de fortune >>, l'argent perturbe l'ordre social censé être régi par le mérite aristocratique. L'argent est devenu un instrument de décadence, dans une société où l'argent est le fondement de l'individu, celui qui n'en possède pas est exclu (ex: Phédon que la pauvreté rend inapte à toute interaction sociale (VI,83) Comédie sociale: LB dénonce la comédie sociale: sur le théâtre du monde, chacun essaie de paraître pour ce qu'il n'est pas. Les hommes vivent dans l'hypocrisie permanente et s'éloignent de l'idéal de l'honnête homme. Le monde est un théâtre LB invite lecteur à être le spectateur amusé d'une comédie sociale. Cette comédie possède également ses acteurs, les courtisans « vrais personnages de comédie >> (IX,50) qui maîtrisent leur rôle à la perfection. Une écriture théâtrale Pour mieux dénoncer la comédie sociale, l'écriture de LB se fait volontiers théâtrale. -> dialogues (Acis), saynètes de comédie (Arrias qui se finit par un coup de théâtre) La satire sociale L'hypocrisie, la rivalité, la jalousie pointent sous l'artifice et la superficialité. Citations d'auteurs: « Ce ne sont point des portraits de fantaisie qu'il nous a donnés, il a travaillé d'après nature, et il n'y a pas une décision sur laquelle il n'ait eu quelqu'un en vue. » Bussy-Rabutin, Lettre au marquis de Termes Citations: - « On ne doit parler, on ne doit écrire que pour l'instruction » La Bruyère (préface des Caractères - Acis V, 7 -> le précieux prétentieux incapable de se faire comprendre car il ne sait dire les choses simplement -> «< Est-ce un si grand mal d'être entendu quand on parle et de parler comme tout le monde ? » + « Il y a en vous quelque chose de trop, c'est l'opinion d'en avoir plus que les autres. >> - Arrias V, 9 -> personnage imbu de lui-même, prétentieux, persuadé de possède une culture et un savoir encyclopédique -> << Il aime mieux mentir que de se taire ou de paraître ignorer quelque chose >> Théodecte V,12 -> l'égoïste qui s'impose en scté, et se moque de déranger les autres. -> << II rit, il crit, il éclate; on s'en bouche les oreilles, c'est un tonnerre » + « il n'est pas encore assis qu'il a à son insu, désobligé toute l'assemblée. »> TroÏle V,13 -> la parasite despotique qui accapare la fortune des autres -> << ne cherchez pas ailleurs que dans la maison du riche qu'il gouverne: c'est là qui mange, qu'il dort, qu'il fait sa digestion >> - - - Champagne VI, 18 -> l'insensible indifférent aux misères du peuple ->«< il est excusable: quel moyen de comprendre, dans la première heure de la digestion, qu'on puisse quelque part mourir de faim ? >> Périandre VI, 21 -> le vaniteux qui veut passer pour un grand seigneur -> << il a commencé par dire de soi-m^: un homme de ma sorte, il passe à dire: un homme de ma qualité: il se donne pour tel. >> Chrysippe VI, 27 -> l'insatiable qui veut toujours plus de richesses -> « c'est là le comble de ses souhaits et sa plus haute ambition. >> Philante IX, 8 -> un courtisan acharné à servir un Grand sans la moindre reconnaissance -> << Philante a de l'esprit, (...) de la fidélité, de l'attachement pour son maître, et il en est médiocrement considéré. »> Pamphile IX, 50 -> un courtisan ridicule qui voudrait bien ressembler à un Grand -> << Un Pamphile en un mot veut être grand, il croit l'être, il ne l'est pas ». - De la cour VIII, 99 (comédie sociale) -> «< dans cent ans le monde subsistera encore en son entier: ce sera le même théâtre et les mêmes décorations, ce ne seront plus les mêmes acteurs >> Des biens de fortune VI, 47 -> «< Il y a des misères sur la terre qui saisissent le cœur >> (pauvreté du peuple) Autres références: - « Il est plus nécessaire d'étudier les hommes que les livres » La Rochefoucauld -« L'homme et la couleuvre »> -> va énoncer ce qu'il considère comme étant les 3 défauts majeurs de l'Homme => l'égocentrisme, l'ingratitude, l'entêtement (La Fontaine) - << Le lion, le loup, et le renard »> -> aucune camaraderie n'est possible entre les courtisans (La Fontaine) theatrum mundi plaire et instruire < opewne plaizante amusante société superficielle culte des apparences haute moblesse H. connompus ← nang social + mărita! Pascal Persées LR < Les Mascimes comédie sociale mande theatrale artifice ↑ LES CARACTERES ✓ monde impitoyable saymete Classicisme (XVITE) 1688 maximes >La Brunjène ondre social de forturne Sville-theatre portraits satériques + contre-modeles h.H. de la scte et de la comu des biens de fontume de la ville de la Cour des Grands >de la souveraineté et de la conversation