Deuxième mouvement : Le renversement des illusions
Roxane poursuit en dévoilant l'aveuglement d'Usbek à travers une question rhétorique : "Comment as-tu pensé que je fusse assez crédule pour m'imaginer que je ne fusse dans le monde que pour adorer tes caprices ?" Elle ridiculise ainsi la croyance d'Usbek en son contrôle sur les femmes du harem.
Le champ lexical de la domination ("tu te permets tout", "caprice", "eusses le droit", "servitude", "tes lois") s'oppose à celui de la liberté, illustrant le contraste entre la perception d'Usbek et la réalité vécue par Roxane.
Example: L'antithèse entre servitude et liberté est particulièrement frappante dans l'utilisation des termes "libre" et "indépendant".
Roxane assume pleinement son infidélité, répétant le verbe "paraître" pour souligner la fausseté de sa loyauté envers Usbek. Elle exprime cependant un regret, celui de n'avoir pas révélé au monde entier son amour pour son amant et sa détestation pour Usbek.
Quote: "Tu étais étonné de ne point trouver en moi les transports de l'amour."
La phrase "Nous étions tous deux heureux" est chargée d'ironie, Roxane se moquant de la naïveté d'Usbek qui pensait être aimé. Le renversement de situation est complet lorsqu'elle déclare : "tu me croyais trompée, et je te trompais", remettant en question la supposée supériorité de l'homme sur la femme.