Critique politique et sociale
Dans cette dernière partie de la lettre XXIV, Montesquieu approfondit sa critique en passant de la mode à des considérations politiques plus larges.
Rica établit un parallèle entre l'inconstance de la mode et celle du caractère français en général. Il utilise des métaphores et des comparaisons pour illustrer cette idée :
- Métaphore du "génie inconstant de la nation"
- Comparaison entre les changements de mode et les révolutions d'État
Quote: "Tout change : les couleurs, le langage, le goût, les plaisirs, les mœurs, les lois, les usages, les crimes et les vertus."
L'auteur emploie des figures de style pour renforcer son propos :
- Accumulation : liste des éléments changeants
- Antithèse : "les crimes et les vertus"
Highlight: Montesquieu suggère que l'inconstance française touche tous les aspects de la société, des plus superficiels aux plus fondamentaux.
La lettre se termine sur une note ironique, comparant la frivolité française à la constance orientale. Cette conclusion permet à l'auteur de critiquer indirectement l'absolutisme français en louant la stabilité supposée des régimes orientaux.
Analysis: En utilisant le regard naïf d'un étranger, Montesquieu peut formuler des critiques audacieuses sur la société française sans risquer la censure directe.
Cette analyse des Lettres persanes montre comment Montesquieu utilise l'humour et la satire pour dénoncer les travers de la France du 18e siècle, faisant de cette œuvre un exemple important du mouvement littéraire des Lumières.