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Les obsèques de la Lionne de Jean de La Fontaine

16/06/2023

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Les obsèques de la Lionne, les fables,
Jean de la fontaine :
° Présentation du texte : Parcours : La comédie sociale
→ Auteur : Jean de la F
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° Présentation du texte : Parcours : La comédie sociale
→ Auteur : Jean de la F
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° Présentation du texte : Parcours : La comédie sociale
→ Auteur : Jean de la F
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° Présentation du texte : Parcours : La comédie sociale
→ Auteur : Jean de la F
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° Présentation du texte : Parcours : La comédie sociale
→ Auteur : Jean de la F
Les obsèques de la Lionne, les fables,
Jean de la fontaine :
° Présentation du texte : Parcours : La comédie sociale
→ Auteur : Jean de la F

Les obsèques de la Lionne, les fables, Jean de la fontaine : ° Présentation du texte : Parcours : La comédie sociale → Auteur : Jean de la Fontaine est un moraliste du XVIIème siècle. La fontaine tire aussi du classicisme (= mouvement littéraire, dont les œuvres ont atteint un statut de modèle, référence) son admiration pour les anciens chez lesquels il puise son inspiration comme hèdre, Pil → Œuvre : « Les Fables de la Fontaine » sont regroupant 243 fables Ces aire et instruire. (= plaire désigne derniers sont parus entre 1668 et visent à le fait de ressentir une attirance, un intérêt / instruire consiste à faire acquérir des connaissances). Le fabuliste met généralement en scène des anthropomorphes (=qui a la forme d'un corps humain) et relèvent en ceci les travers des hommes. → Extrait : « Les obsèques de la lionne » est une des fables de la fontaine et a été publié en qui appartient au second Il s'agit d'un apologue mettant en cène des animaux (=petit récit visant essentiellement à illustrer une leçon morale) Problématique : En quoi cette fable constitue-t-elle Un apologue ? Mouvements / Plan : → Mise en situation (V1 à V15) ➜ Intervention directe de l'auteur (V16 à V23) → Opposition du Cerf et du Lion (V23 à V38) → L'histoire est racontée par le Cerf = <<...

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Légende alternative :

récit dans le récit » (V39 à V51) →Courte morale (V52 à V55) I Mise en situation (V1 à V15) Titre - << Les obsèques de la lionne»> => présente une situation particulière, le deuil + un personnage = mélange entre un animal + une cérémonie humaine, l'hommage aux morts => c'est une cérémonie publique qui permet de mettre en scène un monde particulier : la cour du roi, La fontaine met ici en scène des animaux anthropomorphes = au comportement humain V1. - Scène d'exposition « La femme du lion mourut »> => première scène qui vise à plonger le spectateur directement dans l'action + ambiguïté entre les animaux et les humains : satire (c'est moqueur) + verbe au passé simple <«< mourut » et le choix de l'octosyllabe = annonce brièvement l'évènement qui ouvre la fable V2. - adverbe «< aussitôt »> => souligne la précipitation avec laquelle les courtisans se rendent auprès du roi pour satisfaire à leur obligation + Verbe à l'infinitif « s'acquitter »> => montre le devoir, aspect hypocrite des courtisans + suppose une véritable obligation + empressement servile (=soumission excessive) V5. - PSR << Qui sont surcroît d'affliction »> => suggèrent qu'ils doivent surjouer "leur douleur, leur peine" + diérèses « consolations/affliction »> => permettent d'insister sur la politesse obséquieuse et l'hypocrisie des habitants du peuple V6 à V10: Les indices spatio-temporels «< un tel jour, un tel lieu » + lexique qui connote l'ordre << sa province/ses prévôts »> => soulignent la puissance du lion, personnage principal // prévôts = contrôlent si tout le monde est la + province = région avec des coutumes et traditions particulières + les deux compléments circonstanciels de but << Pour régler la cérémonie, /Et pour placer la compagnie »> => indique qu'un protocole est à respecter, chacun a un rôle à tenir et cette organisation annonce déjà la comédie à laquelle chacun des protagonistes doivent se livrer V7 à V10. - Description détaillé de la cérémonie funèbre « obsèques / prévôts / cérémonie / compagnie »> => cela rappelle le monde humain+ la fontaine choisit ici de livrer un récit long et mouvementé, où les animaux semblent humains + interpellation du lecteur « jugez si chacun s'y trouva »> => impératif = invite le lecteur à noter que chacun est bien dans son rôle // compagnie = assemblée, le monde présent V12/V13 - rime « s'abandonna/résonna »> => sous-entend une certaine exagération car cette attitude, même en pareilles circonstances, ce n'est pas digne d'un roi + Peuple tombe aussi dans cet excès puisqu'il suit le roi « à son exemple » allant jusqu'à « rugir » même s'ils ne sont pas tous lions II Intervention directe de l'auteur (V16 à V23) V16. - Expression « rugir en leurs patois »> => très ironique : « patois »> = montre le manque d'éducation et fait référence aux hommes alors que verbe « rugir »> = est le propre des animaux + terme « rugir/antre »> => ironie, référence au monde animal très réduites car ce sont les seuls termes à l'évoquer directement = par rapport aux autres fables ou les animaux parlent mais agissent de manière plus bestiale (vivant dans la nature, se battant...) // antre: caverne, grotte où vit un animal sauvage V17 - Récit interrompu avec 1 ère personne du singulier « je définis »> => verbe didactique qui vise à l'explication des gens de la cour => intervention directe de la F + s'accompagne d'un passage au présent de vérité générale => on sort du récit pour décrire le caractère hypocrite et stérile de la vie à la cour V18. - antithèse « triste/gais »> => peuvent passer d'un sentiment extrême à un autre sans aucun sentiment réel : chiasme « prêts à tout, à tout indifférent » + Rime << être/paraitre »> => révèlent le caractère factice (=artificiel) + des sentiments + des attitudes qui peuvent se contredire rapidement des courtisans de la cour V21. - Comparaisons animaux « peuple caméléon/peuple singe »> => cette fois ce ne sont pas les animaux qui agissent en humains mais les courtisans qui deviennent des bêtes, animaux => met en relief l'hypocrisie des courtisans + prouve que le peuple se contente de se plier aux exigences du roi // peuple caméléon = personne qui s'adapte très vite peuple singe = imiter V22/V23 - Antithèse « qu'un esprit anime mille corps » + métaphore « les gens sont de simples ressorts »> => souligne l'absence de conscience propre (= qui appartient à quelqu'un) + deshumanisation des courtisans, devenue de simples machines + présentent les courtisans comme des automates (=robots) qui se comportent tous de la même façon + référence à Descartes avec sa thèse animal machine (les animaux ressemblent à des machines) + démontre combien ce roi est influent sur ses sujets V26/V27. - Phrase « la reine avait jadis »> => évoque un conte de fée + enjambement « étranglé sa femme et son fils »> => qui s'achève dans une grande violence // jadis = autrefois, il y a bien longtemps, dans le passé V28/V29. - Périphrase péjorative «< un flatteur » + verbes d'élocution (de parole) « Et soutint qu'il l'avait vu rire »> => révèlent la trahison d'un courtisan, qui peut être n'importe lequel avec << flatteur »>, trop soucieux de plaire au roi ment + on constate la rapidité de cette action du délateur + volonté de l'auteur de monter l'aspect opportuniste des courtisans // soutint = 3ème personne du singulier du passé simple de soutenir V25. - Question rhétorique « comment eût-il pu faire ? »> => montre implication de l'auteur qui soutient le personnage du cerf + sa prise de position => explique le comportement du cerf et le disculpe, l'innocente V30/V31. - Colère du roi mis en valeur grâce au « e» muet et à l'allitération en << r » + adjectif hyperbolique « terrible»> => amplifie la colère du roi et la virgule permettent d'insister sur la cruauté du lion + suggère que cette dernière est impitoyable V32. - << mais le cerf n'avait pas accoutumé de lire »> => le cerf n'avait pas l'habitude de lire, c'était la raison pour laquelle il ne connait pas la référence au roi Salomon => à travers ce vers, LF critique le système en rappelant qu'une grande partie de la population ne sait pas lire V33. - Périphrase + discourt direct « chétif hôte des bois »> => Discours du lion = terme péjoratif, il s'agit du cerf, il n'est défini que par cette expression + dévalorisation qui montre sa faiblesse + le roi débute ce discours en méprisant le cerf => L'adjectif « chétif » évoque la faiblesse et l'infériorité physique du cerf face au lion + Le roi se montre humiliant car il est conscient de son pouvoir et du fait que nul autre ne peut l'atteindre V3/V30/V33. Plusieurs appellations du lion << Prince/roi/Monarque »> => le lion est le personnage principal, dont le statut symbolique est le roi des animaux, signe qui est la marque d'importance dans la société // Monarque = chef d'une monarchie, qui règne seul dans un pays V34. - << tu ris, tu ne suis pas ces gémissante voix ! »> => le lion reproche au Cerf de ne pas faire comme tous les courtisans de la cour et au contraire de rire + il le tutoie => montre à nouveau le peu de respect que le roi éprouve pour lui => emploi du terme « gémissante »> => décrit les voix des personnes de la cour et montre une nouvelle fois leur hypocrisie + C accusé d'être honnête et accusation vient appuyer le fait que le R ne souhaite que des courtisans sans aucune personnalité, qui se contente d'obéir V35/V36 - Antithèse « membres profanes/sacrés ongles »> => Opposition entre Le corps du cerf qui n'est pas initié à la religion (=déf profane) tandis que les griffes du lion sont personnifiées << ongles » avec l'emploi de « sacrés »> =on voit la distance qui est mise entre le C et L + L indique que selon lui, toucher le corps du Cerf n'en vaut pas la peine + l'écart est tellement grand entre le lion et son sujet qu'il ne peut recourir à des intermédiaires, en l'occurrence ici << les loups >> V36/V37. - triple impératif « venez Loups/Vengez la Reine/immolez tous »> => traduit dans une gradation, la rapidité de la sentence et la cruauté de la condamnation + autoritarisme du roi : enchainement rapide des ordres, ne laisse aucun répit, ne prend aucun recul, se contente de croire ce qu'on lui rapporte et affirme sa supériorité + renforce la violence de l'appel au meurtre, à l'immolation // immoler = tuer quelqu'un, un animal pour l'offrir en sacrifice à une divinité, sacrifice religieux IV L'histoire est racontée par le Cerf = << récit dans le récit » avec l'histoire racontée par le cerf (V39 à V51) V39 à V41.- Discours du cerf << Sire/votre digne moitié couchée entre les fleurs >>> discours habile(=astucieux) de la part du C qui débute par différentes marques de respects envers le roi => on comprend la flatterie + le C se montre ferme dans ces propos: enjambement << le temps des pleurs/est passé » qui est appuyé par « la couleur superflue »> => deux façons de signifier la même chose V45 à V50 - << Entre les fleurs/aux champs Élyséens/mille charmes/saint comme moi » (=séjours des morts dans l'antiquité) => Donne une image idyllique (=merveilleuse) du cadre dans lequel se trouverait la reine + invente une histoire quand laquelle il rapporterait les propos de la reine afin d'accréditer son histoire + «< ami »> => tend à prouver qu'elle aurait de la bienveillance pour le cerf, bienveillance que le roi doit donc avoir lui aussi + débute les propos de la reine + impératifs << laisse/garde»> => C rapport les paroles de la reine + c ne semble ne se faire que le rapporteur de celle-ci, le roi ne peut donc qu'obéir à sa femme V50/V51 - Phrase exclamative « Qu'on se mit à crier: Miracle, apothéose ! »> => changement très rapide de comportement des courtisans + renforce l'idée que La fontaine exposait aux vers 21 à 23: la satire des courtisans + LF critique une société dans laquelle le roi est influençable // apothéose à sa mort l'empereur de Rome devient un dieu, c'est l'apothéose, honneurs extraordinaires rendus à quelqu'un + antithèse « Le cerf eut un présent, bien loin d'être puni »> => le cerf est récompensé par son mensonge + la crédulité (=naïveté) du roi est mise en avant V Courte morale (V52 à V55) V52 à V55.- impératifs « amuser/flatter/payer»> => suggèrent la satire de la naïveté du roi + expriment le fait que le roi est entouré de menteurs, qu'il en est ainsi à la cour + l'aspect superficiel et menteur apparaît aussi avec les mots « songe/mensonges » qui riment + « ils goberont l'appât » exprime et explicitement la crédulité du roi qui est très sensible au paraître et qui est prêt à tout croire et à changer d'avis très facilement + antithèse entre « indignation >> (=révolté, colère) et « ami » qui vient clore le texte + morale finale qui contient une référence animal évoque la crédulité borné des rois // crédulité = grande facilité à croire gober = croire, avaler tout ce qu'on lui dit Conclusion: Jean de la Fontaine s'inspire de la cour de Louis XIV pour dénoncer l'hypocrisie des courtisans et révéler les travers et les faiblesses du pouvoir. L'auteur affirme sa critique du roi et de la cour, où les courtisans ne sont qu'hypocrisie et paraitre, prêts à tout pour être le premier. Le cerf représente les plus faibles qui l'emporte par son intelligence et par la maîtrise de la parole, qu'il utilise pour manipuler le roi et la cour et son imagination lui permet de s'en sortir. Dans la fable « la cour du lion » La Fontaine peint un portrait négatif et satirique de la cour de Louis XIV VOC °Sa province : son état °Prévôts : Grand(s) officier(s) dans les ordres militaires, qui a (ont) le soin de cérémonies (dictionnaire de Furetière) °Peuple caméléon : le caméléon prend la couleur des objets après desquels il se trouve ; on dit figurément qu'un homme est un caméléon quand il change d'avis, ou de résolution, de parti" (dictionnaire de Furetière) °Tu ne suis pas : tu n'imites pas. ºmânes: âmes des morts que les Anciens considéraient comme des divinités. °Champs Élyséens : séjour des morts dans l'Antiquité °Conversant : "Vivre familièrement avec" (dictionnaire de Richelet) °Apothéose : à sa mort, l'empereur de Rome devient un dieu, c'est l'apothéose Les obsèques de la Lionne La femme du Lion mourut: Aussitôt chacun accourut Pour s'acquitter envers le Prince De certains compliments de consolation, Qui sont surcroît d'affliction Il fit avertir sa Province Que les obsèques se feraient Un tel jour, en tel lieu ; ses Prévôts y seraient Pour régler la cérémonie, Et pour placer la compagnie. Jugez si chacun s'y trouva. Le Prince aux cris s'abandonna, Et tout son antre en résonna. Les Lions n'ont point d'autre temple. On entendit à son exemple Rugir en leurs patois Messieurs les Courtisans. Je définis la cour un pays où les gens Tristes, gais, prêts à tout, à tout indifférents, Sont ce qu'il plaît au Prince, ou s'ils ne peuvent l'être, Tâchent au moins de le paraitre, Peuple caméléon, peuple singe du maître, On dirait qu'un esprit anime mille corps; C'est bien là que les gens sont de simples ressorts. Pour revenir à notre affaire Le Cerf ne pleura point, comment eût-il pu faire Cette mort le vengeait; la Reine avait jadis Etranglé sa femme et son fils. Bref il ne pleura point. Un flatteur l'alla dire, Et soutint qu'il l'avait vu rire. La colère du Roi, comme dit Salomon, Est terrible, et surtout celle du roi Lion : Mais ce Cerf n'avait pas accoutumé de lire. Le Monarque lui dit : Chétif hôte des bois Tu ris, tu ne suis pas ces gémissantes voix. Nous n'appliquerons point sur tes membres profanes Nos sacrés ongles venez Loups, Vengez la Reine, immolez tous Ce traître à ses augustes mânes. Le Cerf reprit alors Sire, le temps de pleurs Est passé ; la douleur est ici superflue. Votre digne moitié couchée entre des fleurs, Tout près d'ici m'est apparue ; Et je l'ai d'abord reconnue. m'a-t-elle dit, garde que ce convoi, Quand je vais chez les Dieux, ne t'oblige à des larmes. Aux Champs Elysiens j'ai goûté mille charmes, Conversant avec ceux qui sont saints comme moi. Laisse agir quelque temps le désespoir du Roi. J'y prends plaisir. A peine on eut ouï la chose, Qu'on se mit à crier: Miracle, apothéose ! Le Cerf eut un présent, bien loin d'être puni. Amusez les Rois par des songes, Flattez-les, payez-les d'agréables mensonges, Quelque indignation dont leur cœur soit rempli, Ils goberont l'appât, vous serez leur ami. Jean de La Fontaine Les Fables