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24/09/2022
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JEAN LUC LAGARCE SCÈNE II, PARTIE II NOUS ALLONS VOIR QUE LE CONFLIT FAMILIAL S'ORGANISE EN PROCÈS MOUVEMENT 1 L'accusation à la parole → premier temps du procès: l'accusation ● JUSTE LA FIN DU MONDE (1990) ● L.2 "Tu est un peu brutal" →→ euphémisme = Catherine prononce l'acte d'accusation "On" → pronom indéfini = classe toute la famille contre Antoine/ il est bien celui à qui on adresse des reproches L.3 "Tu ne te rends pas compte" → C. émet une hypothèse pour expliquer la réaction colérique d'Antoine se rendre compte = se soumettre MAIS dans cette scène Antoine se révolte L.5 "juste" adverbe indique une restriction apportée à l'énoncé → S. ne voulais pas passer pour son ennemie mais "juste" pointer un détail → "Je suis un peu brutal ?" question oratoire/ A. prend la parole "Je ne suis pas brutal" →→ reprise refuse les termes d'accusations • "Pourquoi tu dis ça ?" → remise en question de l'accusatrice • L.10 "vous" → dessine deux camps dans un rapport de force aux dimensions tragiques . L.11 Louis intervient → essaie de se ranger du côté de son frère/ de s'attribuer le beau rôle du pacificateur L.13 "Oh, toi, ça va, "la Bonté même"! " → A. rejette son frère/ l'invite à se taire expression "la Bonté même" = dénonciation ironique L.14 "Antoine" → didascalie interne = essaie de calmer...
Louis B., utilisateur iOS
Stefan S., utilisateur iOS
Lola, utilisatrice iOS
A. MOUVEMENT 2 L'accusé à la parole → La tirade d'Antoine laisse éclater sa colère L.15 "ne me touche pas !"→ fonctionne comme une didascalie interne → Dès la L.16, Antoine s'adresse au groupe familial, sa volonté à été empêché "je ne voulais rien de mal"/ "je ne voulais rien faire de mal"/ "je voulais juste dire" → les significations de son acte ont été incomprises ● "il faut toujours que je fasse mal" =À. intériorise le reproche + se construit une identité tragique "Vous en êtes à me regarder comme une bête curieuse" → comparaison = A. se perçoit comme une attraction monstrueuse • L.27 champ lexical de la morale → le "bien" et le "juste" → La parole s'organise comme un procès • L.30 "Je voulais rendre service, mais je me suis trompé" → A. répond à un acte d'accusation "faute" → vocabulaire du procès comme le terme de "juste" dans "Ce n'est pas juste" "Vous ne pouvez pas toujours avoir raison contre moi" = A. butte contre l'impossibilité de se faire comprendre par sa famille/ il est seul face au groupe → On devine L.42 qu'Antoine est en sanglots. Il oppose enfin Louis à un refus absolu du pardon de réconciliation L.43 "Tu me touches, je te tue" → impératif consolatif = révèle la colère d'A. Conclusion: La scène 2 de la partie 2 marque le sommet de la tension dramatique de la pièce. L'agressivité d'Antoine, présente depuis le début de la pièce trouve ici son point le plus élevé mais aussi son explication: Antoine refuse à Louis la place de victime qui fait de lui un coupable. Dans cette scène et la suivante, Antoine inverse le rapport de force entre son frère et lui. Antoine démasque la tricherie, la "supercherie" de Louis qui, en s'abritant derrière son malheur, condamne Antoine à être son persécuteur et c'est ce qu'il parviendra à dire dans la scène 3 qui clôt la pièce. TEXTE: CATHERINE. Elle ne te dit rien de mal, tu es un peu brutal, on ne peut rien te dire, tu ne te rends pas compte, parfois tu es un peu brutal, elle voulait juste te faire remarquer. ANTOINE. - Je suis un peu brutal ? Pourquoi tu dis ça ? Non. Je ne suis pas brutal. Vous êtes terribles, tous, avec moi. LOUIS.Non, il n'a pas été brutal, je ne comprends pas ce que vous voulez dire. ANTOINE. - Oh, toi, ça va, «<< la Bonté même >> ! CATHERINE.-Antoine. ANTOINE. - Je n'ai rien, ne me touche pas ! Faites comme vous voulez, je ne voulais rien de mal, je ne voulais rien faire de mal, il faut toujours que je fasse mal, je disais seulement, cela me semblait bien, ce que je voulais juste dire - toi, non plus, ne me touche pas ! - je n'ai rien dit de mal, je disais juste qu'on pouvait l'accompagner, et là, maintenant, vous en êtes à me regarder comme une bête curieuse, il n'y avait rien de mauvais dans ce que j'ai dit, ce n'est pas bien, ce n'est pas juste, ce n'est pas bien d'oser penser cela, arrêtez tout le temps de me prendre pour un imbécile ! il fait comme il veut, je ne veux plus rien, je voulais rendre service, mais je me suis trompé, il dit qu'il veut partir et cela va être de ma faute, cela va encore être de ma faute, ce ne peut pas toujours être comme ça, ce n'est pas une chose juste, vous ne pouvez pas toujours avoir raison contre moi, cela ne se peut pas, je disais seulement, je voulais seulement dire et ce n'était pas en pensant mal, je disais seulement, je voulais seulement dire... LOUIS. Ne pleure pas. ANTOINE.- Tu me touches : je te tue.