Les femmes de la Cour soumises à des artifices qui les défigurent
Dans ce deuxième mouvement du résumé de De la cour La Bruyère, l'auteur tourne son regard vers les femmes de la cour. Il maintient la perspective du regard éloigné en les désignant comme "les femmes du pays".
La Bruyère adopte un point de vue satirique pour mettre en évidence le ridicule des pratiques de beauté des femmes de la cour. Il développe un paradoxe frappant :
Highlight: Voulant être belles, les femmes font tout pour s'enlaidir.
Le moraliste dénonce l'artifice du maquillage qui, loin de mettre en valeur la femme, masque ses atouts naturels. Il utilise une accumulation de termes pour souligner l'exagération de ces pratiques :
Quote: "lèvres, joues, sourcils épaules" et "leur gorge, leurs bras, leurs oreilles"
Vocabulary: Le verbe "peindre" est utilisé pour décrire l'application du maquillage, soulignant le caractère artificiel et excessif de cette pratique.
La Bruyère entre dans les intentions supposées des femmes pour mieux les critiquer :
Quote: "qu'elles croient servir à les rendre belles", "comme si elles craignaient de cacher"
Il souligne ainsi l'ironie de ces pratiques qui produisent l'effet inverse du but recherché.
Definition: Le champ lexical de l'artifice peindre,cacher,montrer est utilisé pour railler la perte du naturel et de l'authenticité chez les femmes de la cour.
Cette partie de l'analyse linéaire de La Bruyère de la cour met en lumière la critique acerbe de l'auteur envers les pratiques de beauté artificielles et excessives des femmes de la cour.