Analyse détaillée : un hymne à la liberté créatrice
Le premier quatrain présente un poète vagabond aux vêtements troués qui "s'en va" sans destination précise. L'apostrophe à la Muse ("Muse! et j'étais ton féal") montre qu'il se consacre entièrement à la poésie.
Dans le second quatrain, Rimbaud se compare au Petit Poucet mais au lieu de semer des cailloux, il sème des rimes ! La métaphore "Mon auberge était à la Grande-Ourse" révèle sa vie de bohème sous les étoiles.
Les tercets expriment la communion parfaite avec la nature. Le poète écoute les étoiles, se nourrit de la rosée "comme un vin de vigueur" et rime "au milieu des ombres fantastiques".
La pointe finale joue sur le double sens du mot "pied" : pied du marcheur ET mesure des vers. La poésie devient littéralement proche de son cœur, montrant que créer est vital pour lui.
💡 Point clé : La liberté chez Rimbaud passe par trois éléments indissociables : l'errance, la nature et la création poétique.