Analyse de la deuxième partie : La femme aimée, une illusion (Tercets)
Le premier tercet présente un portrait imprécis de la femme rêvée.
Quote: "Est-elle brune, blonde ou rousse ? - Je l'ignore."
Cette incertitude sur l'apparence physique de la femme souligne son caractère insaisissable et illusoire.
Figure de style: L'interrogation rhétorique utilisée ici met en évidence l'impossibilité pour le poète de décrire précisément cette femme idéale.
Le poète ne se souvient que vaguement de son nom, le comparant à "ceux des aimés que la Vie exila", ce qui ajoute une dimension mélancolique au poème.
Analyse linéaire: La progression du sonnet montre une femme de plus en plus évanescente, passant d'une présence obsédante à une figure presque fantomatique.
Le dernier tercet achève de transformer la femme en une présence spectrale, avec des comparaisons à des statues et des voix lointaines.
Enjambement: L'utilisation de l'enjambement entre les deux derniers vers ("elle a / L'inflexion des voix chères qui se sont tues.") renforce l'impression d'évanescence.
Cette analyse du poème "Mon rêve familier" révèle la maîtrise de Verlaine dans l'art de combiner forme poétique rigoureuse et expression d'émotions intimes, créant ainsi un lyrisme unique et touchant.