Analyse de la troisième page
La troisième page présente un extrait du texte d'On ne badine pas avec l'amour, accompagné d'annotations qui en facilitent l'analyse. Cette page est particulièrement utile pour une fiche de lecture d'On ne badine pas avec l'amour.
Context: La pièce s'inscrit dans le mouvement romantique du début du XIXe siècle, caractérisé par l'expression extrême des sentiments.
Le texte montre Perdican s'adressant à Camille avec véhémence, critiquant l'influence des nonnes sur elle. Il utilise des questions rhétoriques et des exclamations pour exprimer son indignation.
Quote: "Sais-tu ce que c'est que des nonnes, malheureuse fille? Elles qui te représentent l'amour des hommes comme un mensonge, savent-elles qu'il y a pis encore, le mensonge de l'amour divin?"
Perdican fait appel à la nostalgie de l'enfance, évoquant le bois et la fontaine comme symboles d'innocence. Il oppose cette innocence au "masque de plâtre" imposé par les nonnes, métaphore de l'artifice et de la dissimulation.
Vocabulary: Homéotéleutes - répétitions de sons à la fin des mots, utilisées ici pour renforcer l'effet rhétorique.
La tirade finale de Perdican est un passage clé, où il dénonce les défauts de l'humanité tout en exaltant l'amour comme "une chose sainte et sublime". Cette contradiction apparente souligne la complexité des thèmes principaux d'On ne badine pas avec l'amour.
Highlight: "On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière, et on se dit : J'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé."
Cette citation résume l'essence du message de Perdican et, par extension, de la pièce elle-même : malgré ses imperfections, l'amour donne un sens à la vie et mérite d'être vécu pleinement.