La prière désespérée et l'annonce fatale
Seul en scène, Perdican adresse une prière pathétique à Dieu : "ne faites pas de moi un meurtrier !" Il reconnaît leur faute ("nous avons joué avec la vie et la mort") tout en plaidant leur innocence ("notre cœur est pur").
Sa tentative désespérée de réécrire l'histoire est touchante : il promet à Rosette un mari, la richesse, le bonheur. Comme s'il pouvait encore transformer ce drame en comédie !
Son dernier espoir s'exprime dans cette supplication : "vous pouvez bénir encore quatre de vos enfants". Il croit encore au miracle...
Mais la chute est implacable : "Elle est morte. Adieu, Perdican." Deux phrases courtes et définitives de Camille. Le bonheur est désormais impossible pour ceux qui ont "badiné avec l'amour".
💔 Leçon morale : On ne joue pas impunément avec les sentiments - le titre prend tout son sens tragique !