Mouvement 3 : Réflexion sur la vieillesse et la mort
Le troisième mouvement de l'analyse de "Les petites vieilles" de Baudelaire approfondit la réflexion sur la vieillesse et la mort. Le poète établit des parallèles saisissants entre la vieillesse et l'enfance.
Quote : "maints cercueils de vieilles sont presque aussi petit que celui d'un enfant"
Cette comparaison au vers 21 souligne la fragilité commune aux deux extrémités de la vie. Baudelaire utilise des périphrases comme "fantôme débile" pour accentuer l'aspect pathétique des vieilles femmes, les présentant comme déjà mortes.
Highlight : La métaphore "vers un nouveau berçeau" au vers 28 renforce le rapprochement entre vieillesse et enfance.
Le poète se livre à une réflexion cynique et inappropriée sur le sort des vieilles femmes, mêlant moquerie et compassion. Des métaphores puissantes comme "Ces yeux sont des puits faits d'un million de larmes" accentuent leur souffrance et leur caractère pathétique.
Example : La diérèse sur "yeux mystérieux" au vers 35 souligne le pouvoir et la valeur des regards des petites vieilles.
En conclusion, le thème des petites vieilles chez Baudelaire transforme la laideur en un sujet poétique digne d'éloge. Le poète suscite compassion et pitié envers ces femmes âgées, victimes du temps. Cette explication du poème "Les petites vieilles" peut être vue comme une allégorie de la figure du poète lui-même, transformant le banal et le laid en beauté poétique.