Suite de l'analyse du postambule d'Olympe de Gouges
Dans la suite du postambule, Olympe de Gouges poursuit son argumentation en faveur de l'égalité des droits entre hommes et femmes. Elle utilise un dialogue fictif pour anticiper et réfuter les objections potentielles à ses revendications.
Highlight : Le dialogue fictif permet à De Gouges de présenter et de contrer les arguments opposés à l'égalité des sexes, renforçant ainsi sa position.
L'autrice insiste sur le fait que les femmes ont tout en commun avec les hommes et qu'elles devraient donc jouir des mêmes droits. Elle critique la faiblesse et l'inconséquence des arguments masculins contre l'égalité.
Quote : "Tout, auriez-vous à répondre. S'ils s'obstinaient, dans leur faiblesse, à mettre cette inconséquence en contradiction avec leurs principes..."
De Gouges fait appel à la raison et à la philosophie comme outils d'émancipation. Elle encourage les femmes à s'unir sous "les étendards de la philosophie" et à déployer toute leur énergie pour faire valoir leurs droits.
Vocabulary : Les "étendards" sont des drapeaux symbolisant ici les idéaux philosophiques des Lumières.
L'autrice utilise des métaphores audacieuses pour décrire le renversement des rôles qu'elle envisage, où les hommes orgueilleux se retrouveraient "rampants" aux pieds des femmes, mais fiers de partager avec elles "les trésors de l'Être Suprême".
Definition : L'"Être Suprême" fait référence à la conception déiste de Dieu, populaire pendant la Révolution française.
Le postambule se termine sur une note d'encouragement et d'espoir. De Gouges affirme que malgré les obstacles, les femmes ont le pouvoir de s'affranchir si elles en ont la volonté.
Quote : "Quelles que soient les barrières que l'on vous oppose, il est en votre pouvoir de les affranchir ; vous n'avez qu'à le vouloir."
Cette conclusion puissante résume l'essence du message d'Olympe de Gouges : l'émancipation des femmes est possible et nécessaire, et elle dépend de leur propre volonté d'agir et de lutter pour leurs droits.