Le malaise et la montée de la crise (strophes 1-3)
La première partie du poème "Quand le ciel bas et lourd" établit l'atmosphère oppressante et l'état d'esprit tourmenté du poète.
Strophe 1 : L'enfermement et l'étouffement sont évoqués par la comparaison du ciel à un couvercle. Le champ lexical de l'enfermement "bas","lourd","peˋse" renforce cette sensation. L'oxymore "jour noir" souligne le paradoxe d'un temps censé être lumineux mais vécu comme sombre.
Highlight : L'utilisation du comparatif de supériorité dans "plus triste que les nuits" accentue l'intensité du mal-être du poète.
Strophe 2 : La perception altérée du monde par l'angoisse est illustrée par des comparaisons et métaphores. L'allégorie de l'espérance, comparée à une chauve-souris, connote négativement ce sentiment habituellement positif.
Example : L'allitération en d, t, et b dans les vers 7-8 évoque les bruits de la chauve-souris, créant une ambiance sonore inquiétante.
Strophe 3 : Le poète passe de l'extérieur à l'intérieur, décrivant l'installation insidieuse du malaise dans son esprit. La comparaison des gouttes de pluie à des barreaux de prison renforce l'idée d'enfermement.
Vocabulary : "Spleen" - État de mélancolie et de tristesse sans cause apparente, typique de la poésie baudelairienne.