II. L'évocation d'un monde moderne
Cette seconde partie du poème se concentre sur la description de l'espace urbain moderne, en particulier Paris.
a) L'espace urbain comme inspiration poétique
Apollinaire puise son inspiration dans les éléments de la vie quotidienne urbaine :
Citation : "Tu lis les prospectus, les catalogues, les affiches qui chantent tout haut"
Cette énumération, sans ponctuation, rappelle la technique du collage utilisée dans la peinture cubiste.
Highlight : L'influence du cubisme dans la poésie d'Apollinaire se manifeste par la juxtaposition d'éléments hétéroclites et la fragmentation des images.
b) Description d'une rue parisienne
À partir du vers 15, Apollinaire centre son regard sur Paris. Il utilise un champ lexical du bruit ("sirènes", "cloches") et de la fréquence ("lundi", "samedi") pour évoquer une ville bruyante et animée.
Exemple : "Les inscriptions des enseignes et des murailles" mélangent l'ancien et le moderne, illustrant la coexistence du passé et du présent dans la ville.
Le poème se termine sur une hyperbole faisant l'éloge du Paris industriel, mêlant tradition et quotidien moderne.
Définition : Hyperbole - Figure de style consistant à exagérer l'expression d'une idée pour la mettre en relief.