terminale HGGSP - l'environnement

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durable. On voit émerger la présence de milieux. Paul Vidal de la Blache, fondateur de l'école française de géographie, définit le milieu comme l'intermédiaire entre l'homme et la nature. Depuis 1950 à de nos jours, les milieux et les sociétés se sont rapprochés : après s'être influencés mutuellement dans les années 1990, ils ne peuvent aujourd'hui plus être séparés. Après la seconde guerre mondiale, les révolutions technologiques qui se succèdent sans discontinuer modifient et violentent en permanence les dynamiques globales de l'environnement. L'humanité épuise les ressources naturelle, elle pollue les eaux, le sols, les airs... Elle perturbe la composition de l'atmosphère, favorisant ainsi le réchauffement climatique. Elle est à l'origine de la disparition de milliers d'espèces animales et végétales, réduisant dramatiquement la biodiversité. Années 60: premiers partis écologistes voient le jour, premières ONG (greenpeace, Amis de la terre...). L'ONU joue également son rôle. 1988: création du GIEC (groupe d'expert intergouvernemental sur l'évolution du climat). Les conflits liés à l'environnement ne viennent pas des ressources mais des difficultés induites par leur gestion. En 2003, le principe d'une gouvernance mondiale pour le climat a été proposé par la France. Il s'agirait de créer l'ONUE (organisation des nations unies pour l'environnement) dotée de pouvoirs permanents afin d'incarner une conscience écologique mondiale. Malgré quelques avancées, ce projet ne semble pas aboutir tant les réticences de certaines grandes puissances (EU et Chine) sont tenaces. La vision américaine : recherche des dégradations dont l'Homme est à l'origine et donc leur incidence sur les sociétés (histoire environnementale). Vision européenne / française : recherches sur la nature, comme milieu externe à la société ; histoire de l'environnement. la conception américaine l'emporte : on retrouve l'évolution de duo milieu / homme exploiter, préserver, protéger : en quoi l'humanisation des territoires sont-ils le produit des interactions entre les sociétés et leurs milieux ? La Foret Francaise depuis Colbert Chez les romains, on a une omniprésence de la forêt, mais du début de notre ère au XIXe siècle, sa superficie se réduit continuellement. A cause des grands défrichements et de de la surexploitation dont elle fait l'objet, sa dégradation est continue. 1669 la grande ordonnance inaugure une nouvelle politique d'Etat visant sa protection. Cette politique se poursuit, et depuis 1850, la superficie de forêt a doublé. sociétés rurales de l'ancien régime : En raison des droits d'usage (mise à la disposition de la communauté rurale de certains biens seigneuriaux à plusieurs moments de l'année), la foret est intensément exploitée : bois nécessaire au chauffage, animaux, cueillette... Ces compléments de ressources sont indispensables aux sociétés rurales de l'ancien régime. De nombreux différends apparaissent entre Seigneurs et Paysans: les seigneurs tentent par tous les moyens de limiter la surexploitation des paysans. Ces conflits s'exacerbent lorsque l'usage qui en est fait devient illégal. La majorité des jugements de basse justice concerne des infractions forestières sous l'Ancien régime. Avec l'augmentation continue de la population depuis le Moyen Age, l'homme a besoin de plus en plus d'espace (-> défrichements) ainsi que de bois de chauffage et d construction (->déforestation). De plus, toutes les guerres exigent tjrs plus de gros bois pour les constructions. Superficie minimale de la foret : 1850, 8,5 millions d'hectares. 1669: grande ordonnance de Colbert. Etape majeure dans la conservation du patrimoine sylvestre en réglementant strictement l'exploitation et la coupe du bois. Une ressource ajd en renaissance tournant du XIXe siècle : Dès 1824, la création de l'école forestière de Nancy (ajd école nationale des eaux et forets) permet de former des personnels aux techniques de la protection et de l'amélioration sylvicoles. 1827: code forestier. Désormais, les anciens droits d'usage sont strictement interdits, ce qui entraine la grande révolte paysanne ariégeoise dite « guerre des demoiselles » de 1829 à 1832. politique de reboisement: restructuration des forets dégradées et conquêtes de nouveaux espaces gagnés sur le marais des landes. Volonté personnelle de Napoléon III donne une impulsion décisive à cette politique, particulièrement dans le département des Landes qui devient, au début du XXe siècle, la plus vaste forêt d'Europe occidentale. Après la seconde guerre mondiale, la sylviculture bénéficie de la mécanisation de l'agriculture et de l'amélioration génétique. Elle voit ses rendements augmenter et, grâce au Fonds Forestier national, ses productions sont de mieux en mieux adaptées à la demande, mais le milieu reste tjrs fragile car elle a été mutilée par deux guerres mondiale. Elle subit ajd les conséquences de l'augmentation de la pollution de l'air et du réchauffement climatique. Les révolutions néolithiques et industrielle révolution : mouvement de rupture brutale et violente qui renverse un ordre établi pour installer durablement un nouvel état des choses. Les révolutions néolithiques et industrielle sont deux tournants majeurs de l'histoire de l'humanité, sorte de déclencheur d'un développement économique et industriel spectaculaire. Elles reflètent l'importance du rôle des individus dans l'évolution des sociétés et de leurs milieux. Ce sont des mouvements de grande ampleur modifiant durablement les sociétés. << révolution néolithique » : on utilise ce terme pour parler des débuts de la culture de céréales et de la sédentarisation des humains il y a 10 000 ou 12 000 ans. C'est une révolution fondamentale, on passe du prédateur au producteur (l'homme se comportait avant en prédateur, c'est à dire qu'il prélevait ce qui était nécessaire à sa subsistance, et depuis il se détache du comportement de l'animal). Une première division du travail s'instaure et donne naissance à l'artisanat. Une première forme de commerce mondial voit le jour. << révolution industrielle » : permet à la notion de révolution de s'élargir. La notion de « révolution industrielle » qualifie une conjonction d'innovations importantes (machine à vapeur, textile, mécanique,...) ayant des conséquences profondes sur différents aspects de la société. Rupture rapide et spectaculaire : au XIXe siècle, l'essor de l'industrie fut si prompt et eut de telles conséquences qu'on peut la comparer à une révolution. Cela traduit la sensation éprouvée par les hommes devant l'ampleur et la soudaineté des transformations techniques révolutionnant leur environnement quotidien. Elle accroit brutalement les besoins en ressources non renouvelables ainsi que les pollutions de toutes sortes. Elle modifie les paysages, tout en bouleversant les sociétés qui y vivent. L'évolution du climat en Europe du Moyen Age au XIXe siècle Jusqu'au XIXe siècle, les évolutions du climat peuvent être considérées comme naturelle, c'est à dire qu'elles ne sont pas influencées par les activités humaines. Les variations climatiques que l'on peut entrevoir grâce à la paléoclimatologie sont globalement d'ordre cosmique et géomorphologues. Elles sont relativement faibles et leur amplitude ne dépasse guère, en moyenne, le degré. Le petit âge glaciaire : entre le XIV et le XIXe siècle, une baisse relativement importante mais discontinue des températures est sensible en Europe. Elle correspond globalement à des périodes de très faible activité solaire (particulièrement lors du minimum de 1645 à 1715 étudié par l'astronome Maunder). Réchauffement climatique depuis le XIXe siècle, relations internationales et prise de conscience réchauffement climatique : augmentation notable de la température moyenne observée à la surface de la Terre. C'est une tendance dont on prévoit le renforcement dans les années à venir. Il occasionne de nombreuses modifications des écosystèmes et d'importantes conséquences sur les sociétés humaines. Il est largement identifié comme d'origine anthropique, c'est à dire lié aux activités humaines. La lutte contre ce réchauffement climatique est devenu un enjeu planétaire. Mise en évidence scientifique : changements inquiétants, recul des glaciers, été secs, hiver moins rudes,... c'est indéniable, la température moyenne du globe augmente. (les climatosceptiques, eux, soutiennent l'idée que c'est juste une variation forte des températures, et que la planète en a déjà connu des semblables). Action anthropique : méfaits de l'activité humaine. La production massive de CO2 contribue à l'effet de serre, qui fait monter la température de l'atmosphère, c'est un enjeu essentiel. Montée des eaux : Les océans ont absorbés plus de 80% de la chaleur additionnelle, avec comme conséquence une dilatation thermique due à cette élévation des températures de surface, à laquelle il faut ajouter l'élévation liée à la fonte des glaces. Cette élévation des eaux constitue une menace pour des centaines de millions d'individus vivant dans les espaces côtiers et les iles (exemple des iles Maldives). On a la présence d'une prise de conscience lente. Il faut attendre 1972 pour qu'ait lieu, à Stockholm, la première conférence internationale sur le climat qui aboutit à la création du programme des nations Unies pour 'environnement (PNUE). Le sommet de Rio de 1992 débouche sur des décisions concrètes : plan d'action écologique pour le XXIe siècle (Agenda 21) et convention sur le climat prévoyant une réduction des émissions de gaz a effet de serre pour les pays signataires. La COP est adoptée a Rio : réunion annuelle de tous les Etats signataires afin d'évaluer l'efficacité des accords de Rio. Cependant, les objectifs énoncés lors des réunions internationales suscitent des résistances de a part des EU, car cela entre en contradiction avec des intérêts économiques. Dans les faits, les résultats dont maigres et les institutions climatiques restent les moins abouties des organisations internationales. La question environnementale aux Etats Unis