Modéliser la chute d'un corps par les primitives
La chute des corps représente un problème fondamental en physique qui a intrigué les scientifiques pendant des siècles. Aujourd'hui, nous pouvons la modéliser mathématiquement grâce aux lois de Newton et aux primitives.
Pour étudier un corps en chute libre (soumis uniquement à son poids), nous commençons par définir le système, choisir un référentiel d'étude et faire le bilan des forces appliquées. La deuxième loi de Newton (principe fondamental de la dynamique) nous permet d'établir une équation différentielle du mouvement.
Les primitives, ces fonctions mathématiques dont la dérivée redonne la fonction initiale, jouent un rôle essentiel dans la résolution de ces équations différentielles. Elles transforment des expressions de vitesse (dérivée de la position) en expressions de position, ou des expressions d'accélération en expressions de vitesse.
💡 Astuce pour le Grand Oral La modélisation de la chute d'un corps par les primitives constitue un excellent exemple du lien entre mathématiques et physique, parfait pour montrer l'interdisciplinarité demandée au Grand Oral.
L'histoire de cette modélisation remonte à Galilée qui, à la fin du XVIe siècle, étudiait la chute des corps depuis le sommet d'une église à Padoue. Face aux difficultés de mesure, il utilisa des plans inclinés pour ralentir le mouvement et des clepsydres pour mesurer le temps. Il en déduisit que la vitesse de chute d'un objet ne dépend pas de sa masse, contrairement à ce que pensait Aristote dans sa théorie sur la chute des graves.