L'économie du football : un pilier de la croissance française
Le football constitue une véritable économie à part entière en France, reposant sur quatre sources principales de revenus pour les clubs. Ces revenus ont évolué au fil du temps, reflétant les changements dans l'industrie du sport et l'économie en général.
Highlight: Les quatre piliers des recettes des clubs français sont la billetterie, la publicité, les droits télévisés et la vente de produits dérivés.
La billetterie, autrefois source principale de revenus, a vu son importance relative diminuer. Par exemple, pour le FC Nantes, elle ne représentait que 11% des recettes totales lors de la saison 2018/2019. La crise du COVID-19 a particulièrement affecté cette source de revenus en raison des matchs à huis clos.
Example: Nantes a reçu 7 millions d'euros de recettes de match, soit 11% de son total, durant la saison 2018/2019.
La publicité et le sponsoring ont pris une place croissante depuis les années 1960. L'autorisation de la publicité sur les maillots en 1969 a marqué un tournant, avec Nîmes Olympique et l'Olympique de Marseille comme pionniers. Aujourd'hui, le sponsoring représente souvent la deuxième source de revenus la plus importante pour les clubs.
Quote: "D'après le journal l'Alsace, pour l'OGC Nice, le sponsoring représenterait 18% de son chiffre d'affaires."
Les droits télévisés sont devenus la principale source de revenus pour de nombreux clubs. Leur importance a considérablement augmenté depuis les années 1980, passant de 1% des recettes à près de la moitié pour certains clubs aujourd'hui.
Example: 46% du chiffre d'affaires de l'Olympique de Marseille repose sur les droits TV, selon le journal l'Alsace.
Le merchandising, initialement peu significatif, a connu une croissance spectaculaire. Le Paris Saint-Germain illustre parfaitement cette évolution : en 2005-2006, les recettes de merchandising ne représentaient que 1% de son chiffre d'affaires, contre 38% pour la catégorie "Autres produits" en 2018/2019.
Highlight: Pour le PSG, les revenus du merchandising sont devenus plus importants que les droits TV, représentant 1,6 fois leur montant en 2018/2019.