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19/08/2023

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Comment la technique du RFLP aide-t-elle la police scientifique dans la résolution d'enquêtes
criminelles?
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Nous sommes en 199
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criminelles?
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Comment la technique du RFLP aide-t-elle la police scientifique dans la résolution d'enquêtes criminelles? SVT GRAND ORAL Nous sommes en 1996, en Ille-et-Vilaine, près de Saint-Malo. Une jeune collégienne anglaise, nommée Caroline Dickinson, est retrouvée morte étouffée après avoir été violée, lors de son voyage scolaire en France. Patrice Padé, un sans domicile fixe au casier chargé dont quelques affaires de mœurs (attentat à la pudeur et cambriolage), est le suspect idéal. Au terme d'une garde à vue, il avoue le meurtre et le viol de la jeune Anglaise. Cependant, au vu de certaines déclarations qui ne correspondent pas aux faits, le juge a proclamé une analyse génétique. La méthode RFLP (Restriction Fragment Length Polymorphism), une méthode de découpe de fragments d'ADN avec des séquences répétée peut être utilisée dans la résolution d'enquêtes criminelles. Nous allons voir comment la technique RFLP peut-elle aider police scientifique dans la résolution d'enquêtes criminelles ? Nous examinerons d'abord le rôle de l'empreinte génétique et de ses échantillons, puis explorerons plus en détail la technique RFLP. I. Rôles des empreintes génétiques et leurs prélèvements Une empreinte génétique, ou profil génétique, est le résultat d'une analyse génétique de l'ADN et permet d'identifier un individu à partir d'une petite quantité de tissu biologique (bulbe pileux, sang, salive, sécrétions vaginales, sperme). Lorsque nous touchons une surface,...

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nous y déposons sans le savoir des cellules. Ces cellules contiennent notre ADN et une analyse génétique est effectuée à partir de ces traces. Une région d'ADN qui code pour la formation d'une protéine s'appelle un gène. Il existe donc près de 32 000 zones codantes, soit 32 000 gènes (également appelés génome) pour la production de protéines. D'autres régions sont des régions non codantes car elles ne codent pas pour la production de protéines. Ces régions non codantes jouent toujours un rôle important dans nos fonctions biologiques et sont particulièrement utiles pour l'analyse de la police scientifique. On pense que les régions non codantes couvrent environ 98 % de notre ADN. L'héritage de notre père et de notre mère nous donne 23 paires de chromosomes. Cela signifie que nous avons deux copies de chaque gène. Le premier est hérité de la mère et le second du père lors de la méiose. Les conditions d'échantillonnage sont très strictes pour éviter toute contamination. Les scientifiques utilisent le kit FTA, qui comprend des gants, un masque, des enveloppes d'échantillons et du coton stérile, des combinaisons jetables, des lunettes et des couvre-chaussures. La police scientifique prend les traces de sang, de cheveux et de sperme, les mégots et également l'arme. Des lampes Polilight de différentes longueurs d'onde sont utilisées pour trouver les traces effacées. II. Technique du RFLP (Restriction Fragment Length Polymorphism, en français : polymorphisme de longueur des fragments de restriction) Les fragments varient en taille en fonction du nombre de répétitions, ils sont donc distincts. Le professeur britannique à l'origine de la découverte, Alec Jeffries, a rapidement reconnu l'importance de la découverte pour la médecine légale. RFLP est une technique qui analyse les images obtenues après coupé molé ules d'ADN avec des enzymes de restriction et met en évidence des polymorphismes dans la longueur des fragments générés à l'aide de sondes. La détection de RFLP est basée sur un processus d'hybridation spécial appelé Southern Blot. Tout d'abord, l'ADN est extrait et purifié. Les enzymes de restriction coupent ensuite l'ADN en fragments de restriction. Les fragments d'ADN ainsi obtenus, dits fragments de restriction, sont séparés selon leur longueur par électrophorèse en gel d'agarose. Le gel résultant est ensuite analysé par Southern blot. Les fragments d'ADN sont transférés sur du papier de nitrocellulose pour reproduire la répartition des fragments dans le gel sur le papier. Les fragments auxquels la sonde s'hybride sont visualisés par autoradiographie. Chaque bande est unique, elle correspond à un ADN et donc à un individu. Par conséquent, les enquêteurs n'ont qu'à comparer l'ADN du suspect avec l'ADN trouvé sur les lieux du crime. Si les deux bandes correspondent et sont équivalentes en tous points, le suspect est présumé coupable jusqu'à ce que les autorités judiciaires décident. Cependant, les procédures de Southern blot nécessitent des échantillons d'ADN frais et de plus grandes quantités d'ADN que celles que l'on trouve généralement sur les scènes de crime. Patrice Padé, soumis à une expertise génétique dans l'affaire de Caroline Dickinson, a été innocenté puisque son ADN et celui retrouvé sur le corps de la victime ne correspondaient pas. En quelques instants cet homme qui risquait la prison à vie retrouve la liberté après plusieurs jours de détention préventive. L'analyse génétique fournit donc des preuves pour acquitter un suspect, mais pas assez pour en condamner un autre. Nous savons aussi que la fiabilité des prélèvements et des analyses n'est jamais à 100 %. L'analyse génétique est un très bon guide, mais pas une preuve irréfutable. Le Fichier National Automatisé des Empreintes Génétiques (FNEAG) a été crée en 1998, en conséquence du « tueur de l'Est Parisien ». Cependant, seuls les individus qui ont commis des délits ont leurs empreintes génétiques répertoriées, et donc pas tout le monde. La création d'un dossier avec «< l'identification génétique » de chaque personne est une question dont se pose la police. Questions possibles : → Structure de l'ADN → Affaire Dickinson, affaire du « tueur de l'Est Parisien >> → Enzymes →Production de protéines étapes → PCR étapes → Electrophorèse (champ électrique, ADN chargé négativement va vers le pôle positif - se déplace plus ou moins loin selon le nombre de répétitions) → Réplication de l'ADN s'il y a un trop petit échantillon → Brassages intra-inter/ Méiose → En quoi l'ADN diffère selon les individus s'il a la même structure ? →Alec Jeffrys (découverte de la technique) / 1e utilisation de la technique → Autres affaires où l'ADN a permis la résolution d'enquêtes ou n'a justement pas servi