La société de la connaissance représente un changement fondamental dans notre façon d'apprendre et de partager l'information à l'ère numérique.
Le concept de société de la connaissance, développé notamment par Peter Drucker, met en évidence l'importance croissante du savoir comme ressource stratégique dans notre monde contemporain. Cette transformation s'accompagne d'une évolution des formes de capital culturel et de capital économique, tels que théorisés par Pierre Bourdieu. Le capital symbolique prend également une nouvelle dimension avec l'émergence des technologies de l'information et de la communication (TIC). Ces dernières ont profondément modifié notre rapport au savoir, facilitant l'accès à l'information mais soulevant aussi des questions sur la qualité et la fiabilité des connaissances partagées.
L'impact des TIC dans la vie courante se manifeste à travers plusieurs aspects. D'abord, elles ont démocratisé l'accès à la connaissance, permettant à chacun de devenir à la fois consommateur et producteur d'information. Cette révolution numérique a également transformé les méthodes d'apprentissage et de travail, créant de nouvelles opportunités mais aussi de nouveaux défis. La relation entre la connaissance et la technologie est devenue plus complexe, soulevant des enjeux géopolitiques majeurs autour du contrôle et de la diffusion des savoirs. Les États et les organisations internationales doivent désormais gérer ces nouveaux enjeux, comme le montre l'importance croissante de la cybersécurité et de la protection des données. Le capital économique et le capital culturel se trouvent redéfinis dans ce contexte, où la maîtrise des outils numériques devient un atout crucial pour l'insertion sociale et professionnelle.