La compréhension de la démocratie directe et représentative est essentielle pour saisir le fonctionnement de nos systèmes politiques modernes.
La démocratie directe, pratiquée dans la Grèce antique, permettait aux citoyens de participer directement aux décisions politiques en votant lors d'assemblées. Cette forme de démocratie impliquait une participation active et constante de tous les citoyens aux affaires publiques. Les différences entre démocratie directe et démocratie représentative sont nombreuses : alors que la première donne le pouvoir directement au peuple, la seconde fonctionne par l'intermédiaire de représentants élus qui prennent les décisions au nom des citoyens.
Dans nos sociétés contemporaines, le rôle des citoyens dans la démocratie moderne s'exprime principalement à travers le système représentatif. Les citoyens élisent des représentants qui siègent dans des assemblées (comme l'Assemblée nationale ou le Sénat) et votent les lois en leur nom. Cette forme de démocratie s'est imposée car elle est plus adaptée aux États modernes, qui comptent des millions d'habitants. Cependant, certains mécanismes de démocratie directe subsistent, comme le référendum, qui permet aux citoyens de se prononcer directement sur des questions importantes. La participation citoyenne ne se limite pas au vote : elle s'exprime aussi à travers l'engagement associatif, les manifestations, les pétitions et autres formes d'expression démocratique qui permettent aux citoyens de faire entendre leur voix entre les élections.
Les deux systèmes présentent leurs avantages et leurs limites. La démocratie directe favorise une participation plus active des citoyens mais peut être difficile à mettre en œuvre dans de grands pays. La démocratie représentative permet une gestion plus efficace des affaires publiques mais peut créer une distance entre les citoyens et leurs représentants. L'enjeu aujourd'hui est de trouver un équilibre entre ces deux formes de démocratie pour assurer une participation citoyenne effective tout en maintenant l'efficacité du système politique.