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Histoire et mémoire

29/04/2022

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Histoire et mémoire Histoire et mémoire, histoire et justice Histoire et mémoire ● ● ● L'histoire tend vers l'objectivité, c'est un processus qui n'a pas de fin. La mémoire est subjective, elle peut être individuelle ou collective. La mémoire est sélective: Amnésie ● O ● La mémoire est instrument pour l'historien, en effet, pour exercer son métier l'historien doit confronter plusieurs mémoires afin de vérifier leur fiabilité (par le biais d'archives et/ou de témoignages), il s'agit d'un travail très complexe. L'histoire et la mémoire sont complémentaires La différence entre histoire et mémoire I O La mémoire n'est pas fiable Hypermnésie (se souvenir que de certains points) Selon Hérodote, l'histoire est une « procédure de vérité » pour évoquer les évènements passés. O O O O L'histoire établie une vérité partielle et relative susceptible d'être remise en cause. La mémoire constitue une procédure de connaissance du passé. La mémoire individuelle désigne les souvenirs d'un individus, elle est émotionnelle et faites d'oublis. La mémoire collective correspond à la manière dont les sociétés se souviennent et englobe les pratiques de commémoration. Elle se construit en fonction des enjeux du présent. Il s'agit finalement d'une connaissance objective du passé et se conçoit comme un savoir scientifique et critique, fruit d'un travail de reconstitution mené selon un méthode rigoureuse. La mémoire est devenue un objet d'étude pour les historiens. I Les travaux pionniers sur la mémoire collective ont été menées en France par Maurice...

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Halbwachs avec Les cadres sociaux de la mémoire 1925 Par la suite les études sur la mémoire se multiplient et touches d'autres périodes (colonisation, Guerre d'Algérie). Explosion mémorielle et commémorative. Avec la notion de devoir de mémoire (Pierre Nova) qui apparaît dans les années 1990. 1 ● O ● ● Les notions de crimes contre l'humanité et de génocide, et le contexte de leur élaboration O O Une politique de reconnaissance des « oubliés de mémoire » est menée par Jacques Chirac : victime du génocide juif (1995), combattant de la guerre d'Algérie et harkis (2002-2003), victimes de l'esclavage (2005). Des lois mémorielles sont votées : Après la Seconde Guerre mondiale et après la découverte des atrocités commises sur cette période par l'Allemagne Nazie le jugement des criminels s'impose. O ● Loi Gayssot 1990: répression contre la contestation du génocide juif Loi Taubira 2001: reconnaissance de la traite et de l'esclavage en tant que crimes contre l'humanité. Ces lois mémorielles suscitent des critiques chez les historiens qui y voient un rapport obsessionnel au passé au détriment de l'analyse historique. Devoir de mémoire < Devoir d'histoire O La notion de génocide apparait en 1944 par Raphaël Lemkin Après le procès de Nuremberg, l'ONU s'emploie à «< universaliser » le droit qui en est issu. O En 1948, elle adopte un projet de Convention pour la prévention du crime du Mise en place d'un tribunal international à Nuremberg après la signature de l'Accord de Londres (8 août 1945), pour juger 8 organisations nazies et 22 des plus hauts dignitaires du régime encore en vie, pour conjuration contre la paix, crime contre la paix et crime contre l'humanité. La procès de Nuremberg se déroule du 25 novembre 1945 au 1er octobre 1946: 12 prévenus sont condamnés à mort, 7 à des peines de prison et 3 sont acquittés. . Les crimes contre l'humanité se définissent alors comme une attaque ■ contre les droits de l'homme. Cependant, ils sont restreints au cadre de la Seconde Guerre mondiale et de ses origines. génocide. (affaire d'intérêt international) La notion de crime contre l'humanité est reprise par la résolution 95 de l'ONU du 11 décembre 1946 qui confirme les << principes du droit international reconnus par le Statut de la cour de Nuremberg ». Cette notion relève désormais du droit international, ainsi, les Etats ne sont plus les seuls à décider souverainement de poursuites pénales. Les crimes de guerre et les crimes contre l'humanités sont les seuls crimes qui sont imprescriptibles. Ces notions sont également complétées grâce aux Tribunaux pénaux internationaux pour l'Ex-Yougoslavie et pour le Rwanda crée par le Conseil de Sécurité En 2002, la naissance de la cour pénale internationale (CPI) atteste de la réalité d'un droit international pénal à caractère permanent et universel Par la suite des crimes de masses sont également peu à peu reconnus comme génocides (les Herero et les Nama par les troupes allemandes 1904 à 1908 et les Arméniens 1915 à 1918 par les Ottomans. Ces massacres avaient été qualifiés à l'époque comme « crimes sans nom >> et n'avaient donné lieu à aucune poursuite judiciaire. 2 Histoire et mémoire des conflits Un débat historique et ses implications politiques : les causes de la Première Guerre mondiale L'été de 1914 ou le suicide de l'Europe ● ● ● Dès 1914, c'est-à-dire au début de la Première Guerre mondiale, se pose la question des responsabilités. L'armistice est signé le 11 novembre 1918 : faire la paix et faire les comptes O Conférence de paix de Versailles : traité sur le sort de l'Allemagne sans Responsabilité ou culpabilité O négociations Traité de Versailles 28 juin 1919: art 213 l'Allemagne et ses alliés coupables des pertes et des dommages subit par les Alliés → lourdes réparations. O En France, le traité de Versailles est perçu comme un revanche les activités politiques et militaires élaborent un récit de le culpabilité allemande La thèse de la culpabilité allemande est largement reconnue par les différents acteurs. ■ En 1925, Pierre Renouvin dans les origines immédiates de la guerre dit que l'Allemagne est responsable sans utiliser le terme coupable, il exonère totalement la France. Cependant, l'idée de l'irresponsabilité de la France est rapidement remise en cause par Jules Isaac en 1933 Les débats historiques les problèmes des origines de la guerre, pour lui, tous les états sont responsables. En parallèle dans les années 20, les thèses marxistes présentent la guerre comme inévitable << choc des impérialistes »>. → En Allemagne un sentiment d'injustice apparaît (diktat « victoire mutilée) O Ils insistent sur la responsabilité France-Russe Un débat clôt Depuis 1973, les historiens se sont penchés sur d'autres aspects, ils ne débattent plus sur la culpabilité et la responsabilités des différents acteurs : perte du caractère politique ; les historiens sont unanimes il y a un enchevêtrement d'origine (concurrences des impérialistes, jeu des nationalisme, jeu des alliance, le soutien du peuple) A partir de 1013-2014: nouvelles publication à l'occasion du centenaire O Les Somnambules Christopher Clark : nouvelles lecture des responsabilités Histoire et mémoire d'un confit: la guerre d'Algérie Une guerre sans nom Le 18 mars 1962, la signatures des accords d'Evian met fin à un conflit de huit ans qui a opposé la France aux indépendantistes algériens du Front de libération nationale (FNL). Ce conflit a donné lieu à un usage massif de la torture par l'armée française. 3 ● ● La paix laisse de nombreuses blessures ouvertes o près d'un million de pieds-noirs rapatriés doivent trouver leur place dans la société française O 40 000 harkis sont relégués dans des camps de transit et de reclassement Toute une génération enfouit ses souvenirs de la guerre En 1962, l'armistice des crimes commis pendant le conflit permet aux pouvoirs publics d'occulter les débats autour de la torture. La France humiliée de la perte de sa principale colonie, ne parle pas officiellement de guerre, et les actes commis en Algérie sont amnistiés. Histoire et mémoire éclatées Le travail historique émerge à partir des travaux de chercheurs, à la fois historiens et militants O O Pierre Vidal-Naquet publie un essai d'histoire et de politiques contemporaines : La Torture dans la République 1972 Le cinéma se fait également l'écho de cette « sale guerre >> Film de René Vautier Avoir 20 ans dans les Aurès Emergence des mémoire éclatées O Les associations pieds-noirs cultivent la nostalgie Films : Le coup de Sirocco d'Alexandre Arcady O Années 90 la parole des anciens appelés se libère O La question de la torture ressurgit dans le débat public à l'occasion de la publication des mémoires du général Aussaresses en 2001 Une politique de reconnaissance mémorielle O Jusqu'aux années 1980, la France reste dans le déni de cette guerre, peu commémorée et étudiée, alors que les pieds-noirs et les harkis, contraints de s'installer en métropole, doivent s'adapter dans une certaine indifférence. 1999 la loi reconnaît l'état de « guerre » en Algérie ■ 5 décembre 2002, Chirac inaugure à Paris le premier mémorial national aux soldats français et aux harkis morts en Afrique du Nord de 1952 à 1962. François Hollande reconnaît la responsabilité de l'état dans la répression du 17 octobre 1961. Cependant les conflits mémoriels ne sont pas tous éteints O 2005: projet de loi visant à porter reconnaissance de la nation aux Français rapatriés O 20012: décision de fixer au 19 mars la « journée nationale du souvenir et du recueillement à la mémoire des victimes civiles et militaires de la guerre d'Algérie » divise Les associations des harkis et des pieds-noirs s'y opposent C'est finalement le 5 décembre, date neutre, qui a été choisie 4 L'exemple de la Guerre d'Algérie montre comment les mémoires s'articulent: En France volonté d'occultation du conflit par l'Etat (pieds noirs, harkis, l'OAS qui refusaient l'indépendance) Multiples acteurs qui demandent reconnaissance ou réparation ■ Ainsi, les mémoires se sont forgées dans le combat et la violence. L'h est au centre de multiples enjeux : Politiques Mémoriels O ■ O Face à ces mémoires contradictoires (une partie de la gauche et les indépendantistes algériens) l'ouverture d'archives permet aux historiens d'établit des faits véritables. Ces évolution engagent les pouvoirs publics à entamer une politique de reconnaissance des multiples mémoires du conflit. ■ Exemple Première Guerre mondiale; Guerre d'Algérie 5 Axe 2: Histoire mémoire et justice La justice face au génocide des Tutsis ▪ ■ ■ Le Rwanda a connu le génocide le plus radical de l'histoire d'avril à juillet 1994. Une partie des Hutus (85 % de la population) organisent des attaquent meurtrières contre les Tutsis (15 % de la population) Affrontement interethnique ■ 800 000 victimes au moins Mise en place dune justice à plusieurs niveaux : O Echelle internationale : Tribunal International pour le Rwanda (TPIR) Juger les crimes contre l'humanité et le génocide au Rwanda faible compétence Echelle locale : plus de 12 000 tribunaux gacaca (2005-2012) Renfort de la justice pénale rwandaise débordée Citoyens, chargés d'auditionner et de juger publiquement des personnes soupçonnées d'avoir causé des atteintes graves aux personnes ou aux biens. Sur la scène internationale, de nombreuses arrestations ont lieu hors du Rwanda (personnes ayant fui vers l'étranger) et les planificateurs inculpés de génocide sont déféré devant le TPIR. Aujourd'hui, le mémorial national de Gisozi et de nombreux autres lieux de mémoire perpétue la mémoire des victimes. La construction d'une justice pénale internationale : le TPIR Après la dislocation de l'ex-Yougoslavie (1991) et la proclamation d'indépendance de la Bosnie-Herzégovine, des attaques meurtrières sont menées par les forces serbes, à majorité chrétienne, contre les musulmans de Bosnie. O Des avril 1992, des milliers de musulmans sont exécutés à Srebrenica et des centaines de villages sont détruits dans sa région. La réaction de la communauté international n'est ni rapide ni dissuasive. O Malgré : O << nettoyage ethnique » et annexion de le Serbie O Création du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie en 1993 par l'ONU Intervention des casques bleus Le point culminant des massacres est atteint en juillet 1995 : Lors de la crise de Srebrenica, 8 000 Bosniaques musulmans, homme de 15 à 50 ans, sont massacrés. 1995: les accords de Dayton fixent le partage territorial de la Bosnie entre Serbes et Croates fin des combats L'échec de l'ONU et la conscience d'une impuissance internationale à Srebrenica accompagnent ensuite les travaux du TPIY, premier tribunal pénal crée par l'ONU. Sous la pression de l'ONU, la Serbie livre les principaux suspects mais comme son allié Russe, ne reconnaît pas la qualification de génocide adoptée par le TPIY. Le mémorial de Potocari est le principal lieu de mémoire aujourd'hui peuplé à 80 % de femmes. 6 ■ Globalement, l'action du TPIY est critiquée et les tensions interethniques persistent : O Controverses sur la qualification de génocide O Alliance historique de la Serbie avec la Russie O Insuffisance de l'ONU Compromettent une justice sereine et efficace ● Ralentissement du travail de mémoire. Divergences mémorielles et qualification des crimes de masse Les avis diffèrent sur les massacres de Bosnie O Ceux qui qualifient ce massacre comme un génocide Ceux qui ne qualifient pas ce massacre comme un génocide Personnes qui souhaitent tourner la page Ceux qui sont responsables Mémoire Bosniaque qui ne reconnaît pas le génocide O Point du vu du juriste et de l'historien ● ● << J'ai longtemps cru que la mémoire servait à se souvenir, je sais maintenant qu'elle sert à oublier >> Pierre Channu 7 OTC: Histoire et mémoire du génocide des Juifs et des Tziganes Lien de mémoire des juifs et des tziganes La mémoire est portée par les survivants et leurs descendants. En France dès 1943, le CDJ collecte des archives qui serviront de base aux procès entamés contre les criminel nazis. LIEUX ET NON LIEUX DE MEMOIRE Dès le début de l'extermination les nazis ont toujours essayé de cacher ce qu'ils faisaient O Chambres à gaz dynamitées O Fours crématoires détruits O Certains camps ont été rasés (Treblinka / Belzec) L'archéologie permet de retrouver des témoignages enfouis (exhumés), des traces... O Fouille dans le camp de Sobibor → centaine de charniers o Objets qui appartenaient aux détenus O Fondation des chambres à gaz ■ ■ ■ Enjeux historiques : mettre à jour des vestiges Enjeux mémoriels : commémorer la mort de 170 000 juifs + avoir des documents à apporter aux négationnistes Par la taille d'Auschwitz il n'a pas été possible de détruire les preuves du processus industriel de mort ■ ■ o Aujourd'hui Auschwitz est un musée où les visiteurs peuvent apercevoir les traces laissées par les victimes juives et tziganes (cheveux, chaussures, valises...) Les getthos sont aussi des lieux de mémoire : Varsovie Le génocide a entrainé la mort d'une culture, d'une civilisation O Disparition de la langue Yiddish O Bibliothèques brulées... O LA FONCTION DES MEMORIAUX Le génocide des juifs Les mémoriaux sont le fruit d'initiatives différentes O Privés : donateurs, associations O Publics : état, municipalité Mémorial du martyr juif inconnu, 1953, Paris ● A inspiré d'autres centres Mémorial de la Shoah, 2005, Paris Centre d'archives + bibliothèques En Israël : 1953 Yad Vashem creé par une loi la « commémoration des héros et des martyrs >> BUT: diriger la mémoire et la commémoration de la Shoah Washington 1993 Musée du mémoriel de l'Holocauste (sens religieux << sacrifice >>) ● 8 Le génocide des Tziganes ■ ▪ ▪ ■ O ■ Ce génocide est beaucoup moins visible: Le sort des Tsiganes pendant la guerre rencontre une profonde indifférence. Il demeure longtemps méconnu car il résulte de persécutions dispersées et localisées, ce qui a longtemps masqué la réalité du génocide. Moins de victimes que le génocide des Juifs Culture Tzigane (ne pas afficher la mémoire des morts) Juger les criminels nazis après Nuremberg LES PROCES EN ALLEMAGNE I BUT : numériser toutes les archives sur le génocide des juifs = << monument virtuel >> Berlin 8 main 2005: Mémorial des juifs assassinés en Europe Pologne 1956: 1er mémoriel du génocide des Tziganes La RFA a reconnu la responsabilité allemande dans ce génocide en 1982. O Après le Tribunal militaire de Nuremberg, d'autres procès sont organisés contre les criminels de guerre nazis. O O Tribunaux allemands: crimes d'Allemands contre Allemands dans la zone occidentale: 5528 jugés // soviétiques : 12 500 jugés O 1945: RFA d'autres procès sont intentés : 6 500 condamnations O 1958: procès d'Ulm où comparaissent 10 membres d'Einsatzgruppen Mais Il met en lumière l'impunité de certains criminels + mise en lumière du processus d'acceptation du génocide 1963-1965: Procès de Francfort-sur-le-Main Procès très médiatisé dans l'opinion publique Résultats: 3 acquittements / 6 prisons à vie Contexte de la guerre froide Enjeux liés à la reconstruction de l'Europe Préoccupations politiques limitent la portée de la justice mise en œuvre contre les criminels nazis De nouveaux procès marquent alors une rupture historique mémorielle, contribuant à la transmission d'une mémoire juive de la déportation et accordant une place centrale aux témoins. POURSUIVRE SANS LIMITE DE LIEU NI DE TEMPS En France, malgré la reconnaissance de l'imprescriptibilité du crime contre l'humanité en 1964, ce n'est que dans les années 1980 que sont mises en œuvre des procédures judiciaire contre certains responsables des persécutions antisémites. O Procès très médiatisés Klaus Barbie 9 ■ ■ ■ ■ ● ■ Il arrêté en Bolivie puis extradé vers la France jugé en 1987: première fois que en France un procès se tient pour crime contre l'humanité Adolf Eichmann à Jérusalem en 1961: jugé pour 15 chefs d'accusation regroupés en 4 catégories : ● Le génocide dans la littérature et le cinéma Dès le lendemain de la guerre se pose la question de la transmission. De nombreux survivants prennent la parole et écrivent. Crime contre le peuple juif Crime contre l'humanité Certains ouvrages révèlent du témoignage explicite, d'autres utilisent le mode de la fiction. Toutefois le langage ne permet pas toujours d'exprimer la violence vécue et d'être entendu. · Crime de guerre Participation à une organisation hostile (NSDAP) O Il est exécuté le 31 mai 1962 Malgré tout de nombreux nazie ont échappé à la justice et beaucoup sont morts sans avoir été jugés. Aujourd'hui, il y a encore des procès (gardiens) mais c'est difficile de juger 70 ans après les faits (manque de preuves) O BUT : approfondir les connaissances de la mécanique des génocides. LA LITTERATURE DE L'ANEANTISSEMENT O Procès entièrement filmé et diffusé dans le monde ■ entier → grand retentissement Ce procès a accordé une large place aux témoins = << avènement du témoin >> Les premiers textes sont les faits des victimes elles-mêmes O Les écrits sont conservés aux musée d'histoire juive à Varsovie (30 000 documents) Après la guerre, témoignage de victimes qui ont survécu O Anne Franck O Primo Levi Si c'est un Homme Au début pas beaucoup de succès, redécouverte dans les années 60 Années 80 nouvel élan O Récits de survivants car ils se sentent vieillir REPRESENTATION DE LA SHOAH AU CINEMA 1er film = film soviétique O Ce pose la question de la représentation Au départ plusieurs amalgames Entre résistants et juifs Comment témoigner et transmettre sans modifier les preuves et les témoignages? ● 1ère Nuit de Brouillard Alain Resnois Années 50-80: Hollywood produit des fictions O Films qui mettent en scène des victimes ou d'anciens nazis mais pas le génocide. 10 1977: rupture avec la série Holocauste, Noam Chansky O Critique car il s'agit d'une fiction (romancé) et pas d'un documentaire O Problème d'esthétisation Claude Lanzmann refuse de fictionner la Shoah (il refuse l'idée de recomposition) La Liste de Schindler de Steven Spielberg O il fait l'inverse de Claude Lanzmann or il fait un énorme succès A la fin de la guerre, un sentiment domine : l'effroi. Dans la littérature et le cinéma on se pose la question de la représentation du plus grand génocide de l'histoire, les débats sont toujours ouverts. 11