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L’empire Ottoman : de l’essor au déclin

25/04/2022

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HGGSP L'Empire Ottoman de l'essor au déclin HGGSP-paolably @paolably knowunity 1 L'empire Ottoman L'Empire ottoman, connu historiquement en Europe de l'Ouest comme l'Empire turc, la Turquie ottomane ou simplement la Turquie, est un empire fondé à la fin du XIIIe siècle au nord-ouest de l'Anatolie, dans la commune de Söğüt, par le chef tribal oghouze Osman ler, fondateur de la dynastie ottomane. Origine de l'Empire L'année 1453 a longtemps représenté la fin d'une époque. La mort du dernier empereur byzantin, Constantin XI, sur les remparts de Constantinople, marquait du même coup l'entrée sur la scène européenne du jeune Empire ottoman. Le retentissement immédiat de la disparition du vieil Empire romain fut certes réel, mais l'essor du pouvoir ottoman avait évidemment été perçu bien plus tôt par les puissances chrétiennes. Dès 1071, la progression des Turcs en Anatolie avait déjà connu un temps fort avec la bataille de Mantzikert, mais l'émirat ottoman - du nom d'Osman, fondateur de la dynastie - se forme surtout vers 1300, sur les décombres du pouvoir seldjoukide. L'émirat se développe sous le règne d'Orkhan (ca. 1324-1362), qui étend et structure ce jeune État. En jouant sur la rivalité des Grecs et des Latins, les Ottomans finissent par entourer la ville de Constantinople, au point de contraindre le basileus à payer tribut, dès la fin du XIVe siècle. Il revient à Mehmed II (1451-1481) de conquérir HGGSP - paolably 2 Constantinople...

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Légende alternative :

le 29 mai 1453 pour offrir à l'autorité du sultanat une dimension universelle. La nouvelle capitale garde son nom, tout en étant connue aussi désormais sous le nom d'Istanbul. L'expansion maritime débute en Mer Méditerranée et en Mer Noire, malgré des tensions internes : Morée (1458-1460), Trébizonde (1461), Rhodes (1522), Chypre (1575) forment autant d'étapes dans l'établissement du pouvoir ottoman. L'expansion terrestre se poursuit : Serbie (1458-1460), Herzégovine (1470), Syrie et Égypte (1517), Irak (1533-1534). L'apogée des conquêtes se situe sous le règne de Soliman le Magnifique (1520-1566), qui continue d'étendre l'empire jusqu'au siège infructueux de Vienne (1529). La bataille de Lépante (1571) marque un autre coup d'arrêt, sans remettre en cause la puissance ottomane. L'Empire représente alors de loin la première puissance en Europe et en Méditerranée. Une puissance à son apogée L'historiographie s'accorde pour reconnaître une forme d'apogée dans le long règne de Soliman le Magnifique, sultan (titre politique) et, depuis 1517, calife (autorité suprême dans le monde musulman sunnite). Au xvie siècle, la puissance ottomane s'appuie sur différents leviers. Le premier est la capacité d'adaptation d'un pouvoir centralisé aux réalités diverses d'un territoire HGGSP - paolably 3 allant de l'Égypte à la Hongrie actuelle. La loi coranique reste le fondement du droit, mais elle peut s'adapter aux réalités locales quand celles-ci touchent à des aspects ignorés par celle-ci, comme le droit minier dans les Balkans. Tout en restant des sujets de seconde zone (zimmi) soumis à un impôt spécifique, les non musulmans (chrétiens ou juifs, notamment après l'expulsion de ces derniers d'Espagne) peuvent continuer de vivre selon leur droit : le patriarcat grec orthodoxe est reconnu à Constantinople en 1454. Dans la seconde moitié du xve siècle, Mehmed II puis Bayezid II avaient d'ailleurs fait promulguer des codes de lois coutumières, qui témoignent du pragmatisme du pouvoir central. L'autorité sur les provinces reste largement négociée avec les élites locales, souvent chrétiennes, qui en retour fournissent une partie de l'administration centrale. Les pouvoirs du sultan sont théoriquement immenses (réglementations, armée, nominations...): cette autorité absolue s'inscrit dans le paysage urbain par la stricte codification de l'architecture des mosquées, sous HGGSP - paolably 4 l'impulsion de l'architecte Sinan (1490-1588), qui distingue les édifices du sultan de ceux de fondateurs de moindre rang. En réalité, les pouvoirs du sultan sont limités par le respect de la charia, source du droit jusqu'à la fin de l'Empire, et des droits coutumiers. Du déclin à la crise ottomane (1928-1908) À Une des avancées majeures de la recherche récente a été de questionner le supposé déclin de l'Empire ottoman après le xvie siècle, pour y substituer l'identification d'un certain nombre de crises. Au xviie siècle, l'arrêt des conquêtes (sauf la Crète prise aux Vénitiens à partir de 1645) révèle surtout les limites du timâr : l'armée n'a plus de nouvelles concessions fiscales à se partager. Elle est désormais salariée par les pouvoirs centraux et ne vit plus sur le pays. En parallèle, le système du devshirmê s'essouffle au fil du xviie siècle. Pour le reste, les périodes de crises internes, politiques et financières (1640-1656, 1684-1699) et les limites posées à l'extension de l'Empire (échec à Vienne en 1683, paix HGGSP- paolably 5 de Karlowitz en 1699) ne doivent pas masquer la réalité d'ensemble : l'Empire ottoman demeure la première puissance du monde méditerranéen, et Istanbul la première ville d'Europe. La France, l'Angleterre, les Pays- Bas et Venise tiennent à obtenir ou renouveler des capitulations (facilités religieuses, commerciales et juridiques accordées aux Occidentaux) pour conserver leurs avantages commerciaux. Le royaume de France, pionnier dans l'établissement de relations avec l'Empire ottoman (dès 1535, premières capitulations en 1569), renouvelle ainsi ses liens en 1604 puis en 1673. La recherche de nouvelles routes commerciales ne semble pas avoir nui à la prospérité de l'Empire. Quant aux tensions internes, elles sont inhérentes à la structure de l'Empire ottoman, qui repose sur la négociation avec les dynasties locales. Le pouvoir ne s'appuie pas uniquement sur des gouverneurs qui seraient les représentants d'un pouvoir central despotique : il résulte d'une construction dialoguée avec les élites des cités. Ainsi, les janissaires s'intègrent peu à peu dans les HGGSP- paolably 6 réalités locales de l'Empire en cherchant aussi à transmettre héréditairement leur pouvoir. Réciproquement, les sociétés provinciales bénéficient de relais à Istanbul. Le système des pétitions qui peuvent être adressées au pouvoir central illustre autrement ce node de fonctionnement. Au début du xviiie siècle, en revanche, la question de la réforme de l'Empire commence à émerger. Avant la << question d'Orient », peut-être existe-t-il d'abord une << question d'Occident » : celle de la supposée fascination de l'Empire ottoman pour l'Europe et sa modernité, alors que la menace russe se confirme au nord. Après plusieurs conflits tout au long du siècle, le traité de Kütchük-Kaynardja de 1774 contraint en effet le sultan à abandonner nombre de territoires à la Russie, mais aussi une bonne part de son prestige européen. Dans les années 1720, l'administration ottomane tente déjà d'assainir ses finances, tout en s'intéressant aux idées venues d'Europe par l'envoi d'observateurs dans les grandes capitales, ou encore la traduction d'ouvrages, HGGSP- paolably 7 notamment français (création d'une imprimerie en caractères arabes à Istanbul en 1727). Mais la supposée fascination pour l'Occident doit aussi être relativisée : si les tentatives de réformes du début du xviiie siècle ont pu être perçues comme la préfiguration du complexe ottoman vis-à-vis de l'Occident, il ne faut pas oublier que l'empire a aussi été capable d'une modernité autonome. La société des villes se transforme au fil du temps, sans être directement confrontée aux idées nouvelles de l'Occident. Loin de représenter une inéluctable période de déclin, le xviiie siècle place donc plutôt l'empire à une croisée des chemins face aux questions posées par l'Europe. La fin de l'Empire : Le rétablissement d'un gouvernement autoritaire entre 1876 et 1878 sonne, en apparence, la fin des Tanzimât. Les cinquante dernières années de l'Empire correspondent à des tentatives d'enrayer un déclin de plus en plus manifeste. Les pertes territoriales et HGGSP - paolably 8 démographiques portent un coup très dur aux finances impériales. Le système politique, grippé et privé des dernières figures de sa modernisation (Âli Pacha), revient à une logique clientéliste et policière. Le règne d'Abdül- Hamid (1876-1909) ne peut cependant être réduit à l'image désastreuse qui lui a été accolée, notamment du fait des massacres d'Arméniens (1894-1896) : les principaux acquis des Tanzimat sont ainsi maintenus. Mais après l'échec des tentatives pour créer une conscience ottomane au milieu du xixe siècle, l'islam fait son retour sous son règne comme marqueur identitaire. La revendication ancienne du califat devient un élément central de l'idéologie impériale : façon aussi de contrôler les aspirations nationalistes de populations musulmanes non turques, comme les Arabes ou les Kurdes. L'ouverture du chemin de fer du Hedjaz en 1908 reste ainsi un symbole de la volonté des sultans d'affirmer à la fois la modernité de l'Empire et leur autorité sur les lieux saints de l'islam. L'influence européenne, notamment à travers la dette, reste cependant massive et se fait sentir HGGSP- paolably 9 particulièrement à Istanbul, au nord de la Corne d'Or. Les puissances européennes (Russie, Angleterre, France et désormais Allemagne) font de l'Empire ottoman un champ de rivalités, à travers le soutien aux nationalismes (Arménie, Crète, Macédoine). Des oppositions internes se font jour également : le mouvement des Jeunes-Turcs cherche à partir de 1889 à libéraliser le régime. Le point culminant du mouvement est le coup de force de 1908, qui rétablit la Constitution de 1876 mais accélère aussi la décomposition de l'Empire avec l'indépendance de la Bulgarie, le rattachement de la Bosnie-Herzégovine à l'Autriche-Hongrie et celui de la Crète à la Grèce (1909). Le départ d'Abdül-Hamid marque l'affaiblissement décisif du sultanat. HGGSP- paolably 10