La deuxième guerre du Golfe (2003) : un conflit qui divise les puissances occidentales

La deuxième guerre du Golfe, également appelée guerre d'Irak, débute officiellement le 20 mars 2003. Cette intervention est menée par une coalition dirigée par les États-Unis sous la présidence de George W. Bush contre l'Irak de Saddam Hussein. Cette guerre s'inscrit dans le contexte plus large de la politique américaine post-11 septembre 2001, marquée par la déclaration de "guerre au terrorisme" du président Bush.

L'intervention américaine en Irak est présentée comme une "guerre préventive". Ce concept controversé consiste à initier un conflit dans la croyance qu'une guerre future est inévitable, avec l'objectif d'attaquer stratégiquement un ennemi avant qu'il ne puisse devenir une menace plus importante. Cette approche a suscité de nombreux débats et sa légalité est remise en question par de nombreux juristes en droit international.

Définition : La guerre préventive est une stratégie militaire qui vise à neutraliser une menace potentielle avant qu'elle ne se concrétise, en initiant un conflit armé.

Les motivations américaines pour cette intervention sont multiples. Elles incluent la lutte contre le terrorisme international, la volonté de neutraliser de supposées armes de destruction massive irakiennes, et potentiellement des intérêts géostratégiques liés au contrôle des ressources pétrolières de la région. Cette guerre a profondément divisé la communauté internationale, y compris les alliés traditionnels des États-Unis, sur la légitimité et la nécessité d'une telle intervention militaire.

Exemple : La France, sous la présidence de Jacques Chirac, s'est fermement opposée à cette intervention, créant des tensions diplomatiques avec les États-Unis.