Coopérer pour développer la recherche : ISS
Ce chapitre se concentre sur la Station spatiale internationale (ISS) comme exemple de coopération internationale dans le domaine spatial. Il présente les caractéristiques techniques de l'ISS et analyse les aspects positifs et négatifs de ce projet multinational.
L'ISS est présentée comme la plus grande structure artificielle placée en orbite terrestre, mesurant 100 mètres de long pour une masse de 420 tonnes. Elle orbite à 400 km d'altitude et nécessite d'importantes ressources énergétiques pour son fonctionnement.
Highlight: L'ISS accueille en permanence 6 astronautes depuis 2009 et a reçu des spationautes de 36 nationalités différentes, illustrant son caractère international.
Le projet, lancé en 1998, regroupe les États-Unis, le Canada, le Japon, la Russie et l'Europe à travers l'Agence spatiale européenne. Il représente un exemple réussi de coopération entre agences spatiales, avec un partage des tâches pour le ravitaillement et l'exploitation de la station.
Quote: "Le bilan est positif concernant la coopération inter-agence"
Cependant, le bilan de l'ISS reste contrasté. D'un côté, le projet a coûté très cher (115 milliards de dollars) et son abandon est prévu pour 2024 sans successeur identifié. De l'autre, l'expérience acquise est considérable pour les futures missions spatiales.
Le chapitre aborde ensuite les enjeux liés à l'exploitation des ressources maritimes. Il souligne l'importance croissante de la territorialisation des océans et les tensions entre États pour le contrôle des ressources halieutiques, énergétiques et minières.
Example: La conférence de Montego Bay en 1982 a tenté de réguler l'appropriation des espaces maritimes par les États.
Les défis environnementaux liés aux océans sont également évoqués, notamment la protection de la biodiversité marine et la lutte contre la pollution plastique.
Vocabulary: Les "gyres" sont des zones d'accumulation de déchets plastiques dans les océans, formant ce qu'on appelle parfois le "7e continent".