Les outils des historiens incluent les témoignages, comme les peintures de Loox Buleghal qui reconstituent les vendanges, la récolte des céréales, les saisons naturelles ainsi que les études des mouvements des glaciers pour comprendre les avancées et les reculs de la glace. La fluctuation du climat est due à des causes naturelles, astronomiques et thermiques, comme par exemple les éruptions solaires ou volcaniques. Le changement climatique englobe l'ensemble des modifications du climat depuis le moyen âge en raison des activités humaines, provoquant un réchauffement climatique et des modifications de l'environnement. L'optimum climatique médiéval s'est déroulé de 90 à 1300, suivi par le petit âge glaciaire, du XIVe au XIXe siècle.
L'optimum climatique médiéval, de 90 à 1300, a connu des étés chauds et des hivers doux, favorisant les bonnes récoltes et la croissance démographique. Les Vikings ont profité de cette époque pour entreprendre des voyages et des conquêtes en Suède, en Norvège, en Grande-Bretagne, en Islande, au Groenland et au Canada, établissant des colonies et favorisant le peuplement. Le petit âge glaciaire, du XIVe au XIXe siècle, a été marqué par de longs hivers froids en Europe et aux États-Unis, entraînant la disparition des Vikings et une crise démographique, ainsi que des conflits avec les Inuits et des famines.
Depuis la révolution, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté avec l'industrialisation, la mondialisation, la consommation d'énergie et de pétrole. Les principaux pays émetteurs sont les États-Unis, la Chine, l'Europe et la Russie. Les émissions de gaz à effet de serre proviennent principalement de l'énergie, des transports, de l'industrie et de l'agriculture intensive. Le changement climatique a entraîné des conséquences telles que la désertification, l'augmentation du niveau des mers dans le Pacifique et en Indonésie, la fonte du pergélisol en Arctique, la libération de méthane et de méga-incendies en Australie.
La prise de conscience du changement climatique a débuté en 1958 avec Charles Keeling, suivi par la création du GIEC en 1988 pour établir un lien entre le changement climatique et les émissions de gaz à effet de serre. La coopération internationale s'est mise en place avec la première conférence sur l'environnement en 1979, la création de la CCNUCC en 1992 et le protocole de Kyoto en 1993. L'accord de Paris en 2015 a fixé l'objectif de limiter le réchauffement climatique à +2°C, malgré le retrait des États-Unis sous l'administration Trump. La COP26 à Glasgow vise à accélérer la lutte contre le changement climatique, avec un accent sur la neutralité carbone, la fin du charbon et la préservation des forêts.
Le combat pour la préservation de l'environnement est essentiel pour assurer un avenir durable pour les générations futures. C'est pourquoi la coopération internationale et la prise de conscience des enjeux environnementaux sont cruciales pour faire face aux défis du changement climatique.