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Transition démocratique Espagnr

12/12/2021

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mardi 10 mars 2020
La transition démocratique en Espagne : origines,
aspects et conséquences
Après de longues années sous un régime autorita
mardi 10 mars 2020
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aspects et conséquences
Après de longues années sous un régime autorita
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aspects et conséquences
Après de longues années sous un régime autorita
mardi 10 mars 2020
La transition démocratique en Espagne : origines,
aspects et conséquences
Après de longues années sous un régime autorita

mardi 10 mars 2020 La transition démocratique en Espagne : origines, aspects et conséquences Après de longues années sous un régime autoritaire, on promet à la population espagnole une démocratie : débute alors la transition démocratique de l'Espagne, long processus de changement politique vers un régime démocratique. Juan Carlos, alors à la tête du pays depuis le 22 novembre 1975, s'occupera d'en finir avec la dictature de Franco. Quelles sont les origines et comment se déroule cette transition démocratique ? Nous répondrons à cette question en analysant les origines de la transition démocratique, puis en observant ses aspects, et enfin en étudiant les traces du régime de Franco en Espagne. Occupant des postes hauts-gradés dans l'armée, Francisco Franco prend peu à peu de l'importance en Espagne. Né en 1892, il est un général et homme d'Etat espagnol. A la tête d'une junte militaire, il s'engage en 1936 dans une guerre contre le gouvernement républicain, la guerre civile espagnole, qui a fait des centaines de milliers de victimes. Après la victoire des Nationalistes en 1939, Franco prend la tête du régime et devient le "Caudillo" (guide par la grâce de Dieu) : c'est le début du régime de Franco, le franquisme. Le franquisme obéit à plusieurs idées : le catholicisme, le nationalisme, etc. C'est un mouvement national d'extrême droite, et...

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parti politique unique d'Espagne. Ce régime faisant un culte personnalité de Franco, appliquant la censure et limitant les libertés d'expression et d'opinion est autoritaire : une personne, ou petit groupe de personnes, impose une doctrine basée sur quelques principes à une population. Ainsi, afin d'imposer le franquisme, la censure musèle la presse et impose de fortes peines pour les opposants au régime. Malgré la violence du régime, il fonctionne et l'économie du pays s'améliore. Peu à peu, les violences se multiplient, la population se divise et l'Espagne subit une forte crise économique. Le régime de Franco s'affaiblit peu à peu. Dans le système franquiste, il n'y a certes pas d'opposition légale mais, en particulier dans les premières années du régime, des groupes de résistance de gauche entreprennent une guerre de guérilla contre Franco. Une guérilla est une guerre opposant des partisans et utilisant le harcèlement, les embuscades et autres coups de mains. Il est également important de parler d'un des plus grands adversaires de Franco, les Comisiones Ombreras, si tant qu'il soit un des seuls groupes à faire face au dictateur. A partir de 1956, quand le système franquiste est 1 mardi 10 mars 2020 paralysé par la crise économique, ces commissions de travailleurs deviennent de plus en plus importantes. On y trouve des socialistes, des communistes et le mouvement des travailleurs catholiques, la plupart du temps sous responsabilité des communistes également. Les Comisiones Ombreras restent cependant invisibles aux yeux de la hiérarchie, tandis que la plupart de leurs membres recevront de lourdes peines. Le franquisme est établi sur la notion de nationalisme : de ce fait, Franco voit d'un mauvais oeil les territoires non castillans d'Espagne comme la Catalogne ou le Pays Basque. Ces derniers peuvent également être considérés comme opposants, demandant leur autonomie et exprimant pacifiquement leurs envies de quitter le régime franquiste. Le régime de Franco s'affaiblit peu à peu, de par la division de la population et par la crise économique. La mort de Franco le 20 novembre 1975 sonne le départ de la transition démocratique. Le 22 novembres 1975, deux jours après la mort de Franco, le prince Juan Carlos, un descendant de la royauté, est proclamé roi d'Espagne et devient le nouveau chef d'Etat. Il est alors considéré par beaucoup comme une marionnette de Franco: la population espagnole ne le reconnaît de ce fait pas comme légitime dirigeant malgré ses promesses d'une nouvelle démocratie. Plusieurs éléments vont alors permettre à Juan Carlos d'être accepté comme roi constitutionnel : sa promesse d'un Etat nouveau ainsi que d'une Constitution, et le coup d'Etat de Tejero. Le lieutenant colonel Tejero et des membres de la Guardia Civil tentent de s'emparer du pouvoir en prenant en otage les membres des Cortès, le Parlement espagnol le 23 février 1981. L'intervention télévisée du roi Juan Carlos en faveur de la Constitution malgré le Coup d'Etat provoque l'échec de ce putsch. Désormais considéré comme roi légitime, Juan Carlos est l'artisan de la transition démocratique en Espagne après le régime de Franco. Désormais en transition démocratique, c'est la fin de la censure et le retour des libertés de la presse, ainsi que d'opinion et d'expression. Le régime est davantage parlementaire et démocratique. L'ancien parti unique disparaît, laissant place au multipartisme, soit de nombreux partis différents. La démocratie fonctionne, malgré les difficultés économiques comme le chômage ou l'inflation. Le cas de la transition démocratique en Espagne peut être considéré comme un cas "modèle", car la dictature s'est défaite de façon volontaire en une transition pacifique. Juan Carlos nomme alors le 3 juillet 1976 Adolfo Suarez comme chef du gouvernement. Les premières élections libres se déroulent alors le 30 juin 1977, avec un pluralisme politique. En 1982, la première alternance politique tourne 2 mardi 10 mars 2020 définitivement la page de la transition démocratique. Et en 1986, l'entrée de l'Espagne dans la Communauté Economique Européenne, avec le Portugal, intègre la jeune démocratie espagnole au sein des démocraties européennes. Malgré la transition démocratique, l'Espagne n'en a pas fini avec la dictature de Franco. Cette transition démocratique engendre de nombreuses conséquences. Positives pour certaines, comme les libertés ou le multipartisme, cependant on retrouve, aujourd'hui, des personnes souhaitant le retour d'un régime similaire à celui de Franco. Il y a plusieurs explications à cela : depuis la fin du régime autoritaire, un loi est passée en vigueur ; la loi du silence. On ne parle plus et tente de cacher ce qu'il s'est passé lors du régime de Franco. La décision de cette loi du silence, qui avait pour but d'éteindre des mémoires le régime dictatorial de Franco, a peut-être eu l'effet inverse: un nouveau parti, VOX, ressemblant beaucoup au franquisme, prend petit à petit de l'ampleur. On observe également une montée de l'extrême droite en Espagne. En addition à la montée de l'extrême droite en Espagne, on observe de nombreuses autres conséquences du franquisme étouffées par la loi du silence. L'exemple le plus frappant de cet étouffement par la loi du silence est celle des enfants durant le régime de Franco. En effet, de nombreux enfants ont alors été enlevés à leur mère pour des raisons idéologiques, faisant passer cet enlèvement pour une mort prématurée de l'enfant. Ces raisons idéologiques sont simples : les mères dont on enlevaient les bébés faisaient pour la plupart parties d'un mouvement opposé à celui de Franco. De ce fait, les enfants étaient placés dans des familles nationalistes. Et la loi du silence empêche ces enfants, désormais adultes, de chercher leurs parents biologiques. On compte alors plus de 300 000 bébés volés ou vendus. Le juge espagnol Baltasar Garzon, soutenu en masse par les défenseurs des droits de l'Homme, répond devant le justice pour avoir brisé un tabou en enquêtant sur ces disparus du franquisme. Ce juge, accusé pour avoir enfreint la loi d'amnistie, est considéré par les médias comme dernière victime du franquisme. Cependant, on remarque que l'Espagne n'en a toujours pas fini avec le régime de Franco, malgré la loi d'amnistie et le parti démocratique actuellement au pouvoir. La transition démocratique en Espagne s'est effectuée pacifiquement malgré les difficultés économiques de l'époque. Ainsi, l'Espagne fonctionne toujours sous démocratie, et les libertés sont respectées. Le pays est en effet, dans la carte des reporters sans frontières de 2019 sur la liberté de la presse dans le monde, placé 3 mardi 10 mars 2020 vingt-neuvième devant le France et classifié comme avec une situation plutôt bonne. Cependant, de nombreuses conséquences ont suivies : la loi du silence, destinée pourtant à mettre totalement fin au régime a peut-être provoqué l'effet inverse. Ainsi, on observe la montée de l'extrême droite malgré le parti démocratique de gauche actuellement au pouvoir ainsi que la montée d'un nouveau parti dont les principes se rapprochent beaucoup du régime de Franco : VOX. 4