La montée du Nazisme en Allemagne est intimement liée aux crises économiques et politiques de l'entre-deux-guerres.
La période de l'Allemagne nazie commence dans un contexte de grande instabilité. Après la défaite de 1918, l'Allemagne traverse une grave crise économique marquée par une hyperinflation en 1923, suivie par la Grande Dépression de 1929. Le taux de chômage en Allemagne atteint des sommets historiques, touchant près de 6 millions de personnes en 1933. Cette situation catastrophique crée un terreau fertile pour l'émergence de mouvements extrémistes. Adolf Hitler, chef du parti nazi, exploite ce désespoir populaire. Les élections en Allemagne 1932 marquent un tournant décisif, avec la montée en puissance du parti nazi qui devient la première force politique du pays.
Le Reich allemand, sous la direction d'Hitler, se transforme rapidement en régime totalitaire. Le régime totalitaire nazi met en place une dictature caractérisée par la suppression des libertés fondamentales, la persécution des opposants politiques et des minorités, particulièrement les Juifs. La politique expansionniste d'Hitler, visant à créer un "espace vital" pour le peuple allemand, conduit directement à la Seconde Guerre mondiale. Les conséquences politiques de la crise de 1929 en Allemagne sont dévastatrices pour l'Europe entière, transformant une crise économique en catastrophe humanitaire sans précédent. Le régime nazi, initialement porté au pouvoir par les urnes, instaure une dictature qui ne prendra fin qu'avec la défaite militaire de 1945, laissant derrière elle un continent dévasté et des millions de victimes.