La France du XVIIIe siècle était marquée par de profondes inégalités sociales sous Louis XVI, créant un climat de tension qui allait mener à la Révolution française. La société était divisée en trois ordres : le clergé et la noblesse qui bénéficiaient de nombreux privilèges, et le Tiers État qui représentait 98% de la population mais supportait la majorité des impôts. Cette situation injuste, combinée à une crise financière et économique majeure, a constitué l'une des principales causes de la révolution française.
La biographie et le règne de Louis XVI sont indissociables de cette période troublée. Monté sur le trône en 1774, ce roi a hérité d'une situation financière catastrophique. Malgré quelques tentatives de réformes, notamment sous l'influence de ministres comme Turgot et Necker, Louis XVI s'est montré incapable de moderniser le système fiscal et politique. Son indécision et son attachement à l'Ancien Régime ont contribué à l'aggravation de la crise. La convocation des États généraux en 1789, censée résoudre la crise financière, a finalement déclenché le processus révolutionnaire.
Les conséquences de la révolution française ont été profondes et durables. L'abolition des privilèges le 4 août 1789, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, et la fin de la monarchie absolue ont transformé radicalement la société française. Le système féodal a été démantelé, l'égalité devant la loi a été proclamée, et de nouvelles institutions politiques ont été créées. Cette période a également vu l'émergence de nouveaux concepts politiques comme la citoyenneté, la souveraineté nationale et la séparation des pouvoirs, qui continuent d'influencer notre système démocratique actuel.