La Répression et l'Opposition Républicaine
La répression des opposants républicains constitue un aspect majeur du régime impérial. Plus de 20 000 personnes sont jugées de manière sommaire dans les jours suivant le coup d'État, dont 80 députés, marquant le début d'une période de répression intense.
Point Important: L'abolition de la peine de mort politiques 1848 contraste fortement avec la répression violente qui suit le coup d'État de 1851, montrant le recul des idéaux humanistes de la Seconde République.
Les formes de répression sont diverses : arrestations, emprisonnements, déportations. Les opposants qui parviennent à fuir deviennent des proscrits, comme Victor Hugo qui s'exile d'abord à Bruxelles puis aux îles Anglo-Normandes, déclarant : "Quand la liberté rentrera, je rentrerai."
Face à la désapprobation croissante de l'opinion publique, Napoléon III finit par déclarer une amnistie en 1859, bien que certains proscrits, comme Victor Hugo, refusent de rentrer en France tant que le régime impérial perdure.