Histoire - la fin de la 2nde Guerre Mondiale

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l'Europe se trouve dans une situation très difficile face à toutes les reconstructions nécessaires. Les Etats-Unis quant à eux se démarquent avec une situation favorable grâce à une augmentation de leur production (n'ayant subit de combat sur le sol) et ainsi développe un PIB important. Ils sont devenus une puissance industrielle pendant la guerre et possède alors 70% du stock mondial d'or à eux seuls. De plus, ils ont l'avantage de l'arme atomique qui fait pression. Cependant cette pression, s'ajoute au traumatisme moral qui est très important à la fin de ce conflit mondial. En effet, la violence extrême, les morts par millions et la découverte des camps (par encore appelé de d'extermination avec les génocides) provoque une angoisse et un traumatisme mondial. Le développement de l'Etat-providence. Pendant la guerre, l'intervention de l'Etat a fait la preuve de son efficacité dans les domaines économique et social (approvisionnement en matières premières, production et acheminement de matériel de guerre, assistances aux victimes, etc.) Ainsi, en 1945, au Royaume-Uni, en France et en Belgique, l'Etat décide d'intervenir fortement pour former ce qu'on appelle un Etat-providence. Un état-providence est l'ensemble des intervention de l'Etat dans le domaine écomique et social. En France, le gouvernement s'appuie sur le programme du Conseil national de la Résistance (CNR) rédigé en 1944. Il nationalise de nombreuses entreprises dans les domaines de l'énergie, des banques et des transports, et crée la Sécurité sociale (en 1945). Quant au Royaume-Uni, l'économiste John Maynard Keynes développe le keynésianisme qui est une théorie économique qui affirme que l'intervention active des gouvernements dans l'économie et la politique monétaire sont les meilleurs moyens d'assurer la croissance économique. En conclusion, le bilan effroyable de la guerre redéfinit l'équilibre des puissances, en avantageant les Etats-Unis, mais fragilise également l'équilibre entre les 3 Grands de l'Alliance (URSS, USA et RU) II - La préparation d'un nouvel ordre mondial Comment se mettent en place les bases d'un nouvel ordre international ? L'après victoire des Alliés fut préparé bien avant que cette dernière arrive. En effet, le 14 aout 1941, Churchill et Roosevelt se rencontre pour le projet de la Chartres de l'Atlantique : il s'agit d'un document regroupant une série de principes devant servir au maintien de la paix et de la sécurité internationale. De là, est signé le 1er janvier 1942 à Washington par 26 nations la Déclaration des Nations unies qui est un document s'engageant ensemble à poursuivre la guerre contre les puissances de l'Axe. En 1943, eu lieu la conférence interallié de Casablanca avec la présence de la France, afin de préparer la stratégie des Alliés après la Seconde Guerre mondiale. Mais c'est lors de la conférence interallié de Yalta en février 1945, entre les 3 grands alliés qu'il y a une véritable volonté de mettre fin à la guerre. Ainsi la conférence de Potsdam en juillet-août de la même année, Truman (nouveau président des E-U), Churchill et Staline prennent une décision pour l'Allemagne après guerre qui se caractérise par une décartellisation, une dénazisation, une démilitarisation et la division du territoire. Comment maintenir la paix ? ACCORDS DE BRETTON WOODS 22 juillet 1944 44 pays signataires' SMI Système monétaire international (jusqu'en 1971) • Dollar seule monnaie convertible en or • Autres monnaies convertibles en dollars Tout d'abord, la monnaie de référence devient le dollar permettant d'avoir un taux de change fixe : c'est le système monétaire international. Cependant elle prend fin 1972 dû à une crise économique aux Etats-Unis suite à la guerre La mise en place de Bretton Woods froide, de là, aujourd'hui le taux de change est n'a lieu qu'à partir de 1950. dit flottant. Taux de change fixe des monnaies FMI Fonds monétaire international (financé par les États membres) 1. L'URSS ne les signe pas. BIRD Banque internationale pour la reconstruction et le développement (financée par les États membres) Prêts aux États en difficulté financière Dans l'objectif de stabiliser l'économie mondiale suite au traumatisme de la crise économique de 1929, a lieu la conférence de Bretton Woods le 24 juillet 1944. Ainsi, 44 pays alliés à l'exception de l'URSS - signent ces accords afin de réorganiser le système financier mondial. Financements de projets de développement dans les États membres Le 25 juin 1945, 51 pays signent la charte de San Francisco qui donne naissance à l'Organisation des Nations unies (ONU). II s'agit d'une institution supranational qui a pour but de maintenir la paix dans le monde mais aussi d'assurer le progrès économique et social CONSEIL DE SÉCURITÉ • 5 membres permanents avec droit de veto (Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, URSS) • 6 membres (puis 10) élus pour 2 ans • Tous les États membres • 1 État = 1 voix Prend des « résolutions >> pour le maintien de la paix" Conseil économique et social ASSEMBLÉE GÉNÉRALE Comment juger les crimes de guerre ? Après la guerre, il devient nécessaire de juger des crimes d'un nouveaux genre. Ainsi de 1945 à 46 à lieu le procès de Nuremberg pour juger 21 dirigeant allemand et des organisation nazies. Ce tribunal international est composé des représentants des Alliés (Etats-Unis, URSS, R-U et France). Trois chefs d'accusation sont retenus : crime contre la paix, crime de guerre et crime contre l'humanité (pas le procès de génocide ni de la Shoah). Tandis que de 1946 à 48 prend place le procès de Tokyo composé de 11 nations alliées, afin de juger les responsable japonais. Un crime de guerre, est commettre un crime sur des civils et des prissonniers. 18 membres élus pour 3 ans Développe la coopération économique et sociale Conseil de tutelle SECRÉTAIRE GÉNÉRAL • Élu pour 5 ans, rééligible Exécute les décisions de l'Assemblée générale et du Conseil de sécurité Tutelle de certains territoires Cour internationale de justice (La Haye) • 15 juges élus pour 9 ans «Dit »> le droit international PRINCIPALES INSTITUTIONS SPÉCIALISÉES OIT (Genève): Organisation internationale du travail FAO (Rome): Organisation pour l'agriculture et l'alimentation UNESCO (Paris): Organisation pour l'éducation, la science et la culture UNICEF: Fonds des Nations unies pour l'enfance FMI (Washington): Fonds monétaire international BIRD (Washington): Banque internationale pour la reconstruction et le développement OMS (Genève): Organisation mondiale de la santé GATT (Genève): Accord général sur les tarifs douaniers et les échanges (à partir de 1947) III - Les nouvelles tensions dans le monde Quelles sont les nouvelles tensions dans les relations internationale après la guerre ? La bipolarisation du monde, l'affrontement des blocs Les tentions sont fortes entre le bloc de l'Ouest (démocratie occidentale) et le bloc de l'Est (l'URSS), mais ces dernières existent depuis bien avant la 2nde Guerre mondiale. Le bloc de l'Est correspond au communisme caractérisé par la suppression de la propriété privée, la collectivisation des terres et des moyens de productions, un parti unique qui est celui communiste et une révolution prolétarienne avec le slogan "Prolétaires de tous les pays unissez-vous". Ainsi, cette révolution, qui se base sur l'idéologie de Marx, à une vocation internationale c'est à dire s'étendre sur les pays capitalistes. De là, il s'oppose au bloc de l'Ouest caractérisé par la démocratie et le capitalisme lié à la mondialisation, avec une mise en avant des propriétés privées et de la liberté d'entreprise. Selon une étude Max Weber, le capitalisme a pour but d'enrichir le capital. Cependant la 2nde GM fut une parenthèse dans cet affrontement idéologique avec l'alliance des 2 blocs, mais lors de l'après guerre, les divergences refont surface : avant même le début de la Guerre Froide (en 1947) des tensions se font alors ressentir. Tout d'abord une tension entre la Turquie et l'URSS. En effet, ce dernier veut posséder les 2 détroits entre la mer méditerranée et la mer noire (détroits de Dardanelles et Bosphore) mais se retire face au soutien des Etats-Unis pour la Turquie. L'URSS est également en tension avec l'Iran où elle soutient des mouvements séparatismes des provinces de Kurdes et de celle Azéniranienne (des provinces sans Etats) alors que les E.-U. soutiennent le régime iranien. La crise irano soviétique pour fin par le retrait de la Russie. Sans oublier les tension au Moyen-Orient : l'URSS soutien les pays arabes et les pays occidentale quant à eux la création de l'Etat d'Israël. Ainsi en 1946, Churchill par le d'un "rideau de fer" qui sépare alors l'Europe entre le bloc de l'Ouest et le bloc de l'Est. C'est en 1947 que début la guerre froide avec la proclamation du "containment" de Truman : il s'agit d'un endiguement du communisme et d'une limitation de l'expansion de ce dernier dans le monde. Les tensions entre l'URSS et les Etats-Unis De plus, dans tout les pays libérés par l'URSS, ces derniers y installent l'armée rouge, cherchant ainsi à imposer leur régime communiste à travers les tactiques du frontisme et du salami. La tactique du frontisme est une expression renvoyant à un gouvernement de front commun tous antifasciste où les soviétique occupent les postes clés (intérieur, justice et propagande) pour ainsi faire passer des réformes populaires et incité des manifestations populaires. En soit, les soviétiques suscitent une part de communistes avec l'apparence d'une démocratie, elle devienne ainsi des démocratie populaire. La tactique salami quant à elle correspond à l'élimination petit à petit des opposants (les anti-communistes), ainsi lors des élections libres de novembre 1945 à août 1947 organisé dans tous les pays libérés par l'URSS, le parti communiste est élu: ces pays deviennent alors des satellites de Moscou. La Tchécoslovaquie est l'un des pays les plus démocratique du bloc de l'Est mais suite au coup de Prague le 25 février 1948, il y a un basculement du régime et le pays devient à son tour un satellite de Moscou accélérant les réactions du bloc de l'Ouest. De son côté, le président des Etats-Unis, Harry S. Truman, proposent aux pays d'Europe une aide financière pour se reconstruire et réduire la misère qui, selon lui, nourrit le communisme. Les pays de l'Europe de l'Ouest acceptent l'aide du plan Marshall, mais ceux de l'Est la refusent sous la pression de l'URSS qui voit cette aide comme un moyen pour les Etats-Unis d'asservir l'Europe. Les tensions au Moyen-Orient et la réaction d'Israël L'empire Ottoman fut démantelé en 1920, ainsi la Palestine fut sous un mandat britannique. Durant l'entre deux guerre, la population y est très hétérogène mais la monté des pogroms augmentent l'immigration des juifs. Dès la fin du XIXe siècle la question de l'antijudaïsme est déjà présente, ainsi Theodore Herzl fonde le mouvement politique et religieux du sionisme, visant à la création d'un Etat juifs. En effet, suite à la diaspora juive (dispersion des Juifs) la violence contre eux augmentent et de là apparaît la volonté d'un foyer d'origine juive en Palestine. Cependant, les arabes ont également ce souhait et donc en 1917, Lord Balfour (britannique) proclame la création d'un Etat juif et arabe, mais il n'avait pas prévu la situation finale et l'immigration massive des juifs. Ainsi en 1947, l'ONU propose un premier plan de partage de la Palestine, plus avantageux pour les arabes mais ces derniers le refusent causant de 1948 à 49 la première guerre Israélo-Arabe. Suivi de la crise de Svez en 1956, puis la guerre des six jours en 1967, la guerre de Kippour en 1973, etc. Ces dernières sont toutes perdues par les arabes. Le 15 mai 1948, les juifs proclament alors l'indépendance de l'Etat d'Israël dont les frontières respectent les plans de l'ONU, cependant par ses victoires, les juifs annexes des terres destinées par l'ONU aux arabes. Il y a une forte migration des populations des parties annexées vers les zones palestiniennes (Cisjordanie et Gaza). Sadate fut le premier président d'Egypte à légitimisé l'Etat d'Israël, en échange de l'évacuation du Sinaï. Ainsi fut signé en 1978, les accords camp David, entre Egypte et l'Israël avec les Etats-Unis en médiateur. Cependant Sadate fut assassinées par un extrémiste égyptien contre la paix. Plus tard, en 1993, les accords d'Oslo sont signé sous la médiation des Etats-Unis avec Bill Clinton, entre Rabin (1er ministre israélien) et Arafat (représentant de l'autorité palestinien). Mais l'échec d'Oslo est attribué au terrorisme palestinien qui a fait basculer l'opinion publique israélienne, pour la majorité des Israéliens, ces accords ont, in fine, signifié le retour de l'insécurité dans les rues du pays. Il s'agit dès lors d'un conflit Israélo-palestinien. A