La Résistance intérieure et l'unification du mouvement
Parallèlement à la France libre qui s'organise à l'extérieur, une Résistance intérieure se développe progressivement sur le territoire français occupé. Au départ peu structurée, elle prend de l'ampleur au fil des années.
Les principaux aspects de la Résistance intérieure sont :
- Des actes individuels de refus de l'occupation dès 1940
- La création de réseaux clandestins par des patriotes et républicains
- Des actions variées : sabotages, renseignement, aide aux persécutés, propagande
Exemple: Parmi les actes de résistance, on peut citer l'écoute clandestine de la BBC, les sabotages d'infrastructures allemandes ou la participation à des réseaux d'évasion.
En 1943, un tournant majeur s'opère avec l'unification de la Résistance. Jean Moulin, envoyé par de Gaulle, crée le Conseil National de la Résistance (CNR) qui fédère les différentes organisations résistantes.
Citation: De Gaulle déclare : "La France combattante" pour désigner l'ensemble des forces résistantes, intérieures et extérieures.
Cette unification permet :
- La reconnaissance de de Gaulle comme chef de la Résistance
- La fusion des organisations militaires au sein des Forces Françaises de l'Intérieur (FFI)
- Une meilleure coordination des actions résistantes
Grâce à cette unité retrouvée, la Résistance française joue un rôle crucial dans la libération du pays aux côtés des Alliés en 1944. Le 25 août 1944, Paris est libérée, marquant la fin du régime de Vichy et le retour de la République.
Vocabulaire: Les FFI (Forces Françaises de l'Intérieur) désignent l'ensemble des organisations militaires de la Résistance unifiées en 1944.
Cette période complexe de l'histoire française, entre collaboration et résistance, continue d'être un sujet d'étude et de débat important pour comprendre la France contemporaine.