La Méditerranée antique : les empreintes romaines

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religion) Sous Octave Auguste*, l'Empire s'étend vers le Nord pour atteindre le Danube (servant de frontière naturelle). Au cours du Principat, le caractère sacré de l'empereur s'affirme. Enfin à sa mort et à la demande de son fils adoptif Tibère, Auguste reçoit l'Apothéose* du Sénat, qui fait de lui un dieu. La Méditerranée Romaine 1. Les échanges Jusqu'au début du lle siècle, les empereurs agrandissent l'Empire mais ensuite ils cherchent surtout à le protéger des barbares (germains). Les légions sont déployées près du limes et là où il n'y a pas de limites naturelles, le limes est fortifié. L'Empire est composé de provinces placées sous l'autorité de gouverneurs nommés par l'empereur ou par le Sénat. Les provinciaux paient de lourds impôts mais Rome assure la paix et la sécurité et laisse aux cités une large autonomie de gestion. Le commerce se développe dans l'Empire. Les marchandises sont transportées par les voies fluviales et maritimes mais les empereurs font aussi construire les voies romaines, qui avec l'Asie orientale (Inde, Chine) et l'Afrique subsaharienne. Des Romains et des pérégrins créent de grands domaines agricoles, les villae, dont la production est en partie vendue facilitent les déplacements des légions et des marchands. Les échanges mettent en contact les différentes provinces mais aussi la Méditerranée 2. L'empreinte des villes romaines L'empreinte de la civilisation romaine autour de la Méditerranée repose sur des villes, nombreuses, surtout construites le long de voies romaines, et près du littoral dans les régions les plus anciennement conquises. Les villes sont construites suivant un plan identique : deux routes, le cardo (N-S) et le decumanus (E-O), au croisement desquelles est construit le forum, espace politique et religieux de la ville. Des espaces de loisirs (cirque, théâtre, amphithéâtre) et de nombreux temples sont installés, ainsi que des aqueducs pour l'adduction d'eau, des remparts et des arcs de triomphe 3. La romanisation et la citoyenneté romaine Les formes de la romanisation passent par l'acceptation du mode de vie romain dans les villes, par la participation aux loisirs, ou bien par le port de la toge (vêtement), ainsi que par l'usage du latin et du droit écrit romain. Néanmoins cette romanisation est limitée dans les provinces reculées et peu urbanisées et aussi à l'Est de l'empire où l'on parle grec et où l'on reste très attaché à la civilisation grecque. L'octroi de la citoyenneté romaine entretient la romanisation : d'abord accordée individuellement ou localement, par l'empereur pour services rendus, elle devient générale pour les hommes libres de l'Empire à partir de 212 (édit de Caracalla)