Au XIIe siècle, la Méditerranée était un carrefour dynamique de cultures et d'échanges.
Les relations entre civilisations méditerranéennes au XIIe siècle étaient caractérisées par une intense activité commerciale et culturelle entre trois grandes puissances : l'Empire byzantin, l'Occident chrétien et le monde musulman. L'Empire byzantin, héritier de Rome, maintenait sa position dominante grâce à Constantinople, centre névralgique du commerce méditerranéen. Les caractéristiques religieuses de l'Empire byzantin et de l'Occident chrétien se manifestaient notamment dans l'architecture religieuse, les rituels et l'organisation sociale. L'Église orthodoxe orientale se distinguait de l'Église catholique romaine par ses pratiques et sa hiérarchie, bien que partageant des racines communes.
Les échanges commerciaux et croisades dans la Méditerranée médiévale ont profondément marqué cette période. Les marchands italiens, particulièrement ceux de Venise et de Gênes, établissaient des réseaux commerciaux complexes, transportant des épices, des tissus précieux et des métaux entre l'Orient et l'Occident. Les croisades, initiées pour des motifs religieux, ont paradoxalement stimulé les échanges culturels et commerciaux entre chrétiens et musulmans. Les ports méditerranéens comme Alexandrie, Acre et Constantinople sont devenus des centres d'échange multiculturels où se côtoyaient marchands, pèlerins et voyageurs de diverses origines. Cette période a vu naître un véritable dialogue entre les civilisations, malgré les conflits religieux et politiques, créant un riche patrimoine culturel qui influence encore aujourd'hui notre compréhension de l'histoire méditerranéenne.