La Seconde Guerre mondiale représente l'un des conflits les plus dévastateurs de l'histoire, marqué par des batailles décisives et des tragédies humaines sans précédent.
La Bataille de Stalingrad constitue un tournant majeur du conflit sur le front de l'Est. Du 23 août 1942 au 2 février 1943, cette bataille oppose l'Armée rouge aux forces de l'Axe dans des conditions extrêmes. Les combats urbains acharnés, le froid glacial et le manque de ravitaillement ont conduit à des pertes humaines considérables, avec plus d'un million de victimes. La défaite allemande à Stalingrad marque le début du recul des forces nazies sur le front oriental, notamment en raison d'erreurs stratégiques d'Hitler et de la résistance héroïque des défenseurs soviétiques.
Les ghettos constituent un autre aspect tragique de cette guerre, particulièrement dans le cadre de la politique d'extermination nazie. Le ghetto de Varsovie, le plus grand d'Europe, symbolise la persécution des Juifs pendant l'Holocauste. Ces espaces urbains clos, surveillés et surpeuplés, étaient caractérisés par des conditions de vie inhumaines : malnutrition, maladies, travail forcé et violence quotidienne. Les ghettos servaient de zones de transit avant la déportation vers les camps d'extermination. La résistance s'y est organisée, comme en témoigne le soulèvement du ghetto de Varsovie en 1943, manifestation héroïque contre l'oppression nazie. Cette période sombre de l'histoire a profondément marqué la mémoire collective et continue d'être étudiée pour comprendre les mécanismes de la discrimination et de la persécution systématique.