La seconde guerre mondiale, collaboration et résistance

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industries Le conflit est idéologique La propagande de guerre utilise massivement la presse, la radio et le cinéma Le débarquement en Sicile et en Calabre entraîne la capitulation de l'Italie Les alliés prennent en tenaille l'Allemagne, qui capitule le 8 mai Le Japon capitule à son tour le 2 septembre 1945 La seconde guerre mondiale le conflit le plus meurtrier de l'histoire, Faisant entre 60 et 80 millions de morts, dont 65 % de civils HISTOIRE II- a) Le projet nazi : « purifier » l'Europe Le génocide des Juifs et des Tziganes Des lois visant à exclure les Juifs de la communauté : interdiction de pratiquer certaines professions, d'accéder aux lieux publics, aryanisation (confiscation des biens juifs pour les confier ou les vendre à des « Aryens ») de leurs biens Puis vient le temps du recensement Le port de l'étoile est obligatoire en Pologne dès 1939, en Belgique, aux Pays-Bas et en France à partir de 1942 Le régime nazi préconise leur rassemblement dans des camps de travail forcé et leur stérilisation en masse b) Les étapes de l'extermination Les ghettos (quartiers réservés aux juifs) sont conçus comme une étape préalable à la déportation L'invasion de l'URSS en juin 1941 marque le début du génocide des Juifs européens Le 20 janvier 1942, à la conférence de Wannsee, est décidée la « Solution finale » de la question juive, c'est-à-dire l'extermination des Juifs Auschwitz est à la fois un camp de concentration (dedans on trouve les opposants, << asociaux », résistant et Juifs qui font du travail forcé) et un camp d'extermination (voué à la destruction immédiate de population entière) En décembre 1942, les familles tziganes du Reich sont déportées à Auschwitz, avant leurs liquidation » décidée en mai 1944 c) Le bilan Les camps de la mort sont organisés dans une logique de secret : les fours crématoires doivent faire disparaître les corps A la libération, les nazis tentent de cacher les preuves du génocide en détruisant les chambres à gaz Au total, on considère que le génocide a fait 5,1 millions de victimes juives et entre 200 000 et 500 000 victimes tziganes III- Les résistances dans l'Europe nazie a) Les débuts de la résistance HISTOIRE Dans les pays occupés, des civils organise spontanément pour faire face à l'occupant. Résistants du quotidien, il cherche à mobiliser la population pour la défense des libertés, la protection des proscrits Peu à peu, une résistance armée, spécialisée dans la guérilla (attentat, sabotage, embuscade) et le renseignement, s'organise. En URSS, à partir de l'été 1941, les partisans (combattants clandestins qui opère derrière les lignes allemandes) mènent la guérilla contre l'occupant nazi. Traqué par la Gestapo (police politique allemande), les SS et les états collaborateurs, comme le régime de Vichy, les résistants sont plongés dans la clandestinité Le décret Nacht und Nebel, de décembre 1941, permet de les arrêter et de les déporter La résistance extérieure est, des 1940, constitué de gouvernement en exil à Londres Ainsi, Charles De Gaulle est reconnu par Winston Churchill comme le représentant légitime de la France A l'ouest, les Britanniques mettent sur pied les SOE (Speciale Operation Executive) en charge du soutien logistique à la résistance intérieure A l'est, après juin 1941, Moscou devient la deuxième capitale de la résistance et abrite les leaders des partis communistes en exil b) Le tournant de 1942-1943 A partir de 1943, les réfractaires au STO (service de travail obligatoire) prennent le maquis (lieu peu accessible, dans lequel se réfugie les résistants pour mener la guérilla) Les mouvements s'organisent et signifie grâce à l'action de Jean Moulin et à la création, en mai 1943, du conseil national de la résistance (CNR) Après les débarquements, les alliés peuvent s'appuyer sur les « combattants de l'ombre >> Les forces françaises de l'intérieur (FFI) qui rejoignent les forces françaises libres (FFL) L'Armée de libération nationale du communisme Tito on reprend le contrôle de l'ouest de la Yougoslavie durant l'automne 1944 En France, le Gouvernement de provisoire de la république (GPRF), dirigée par De Gaulle s'installe dans Paris libéré en août 1944 IV- La France défaite et occupée collaboration et résistance (1940-1945) a) La défaite de France HISTOIRE Après plusieurs mois d'une « drôle de guerre », l'armée française cède devant l'offensive lancée par la Wehrmacht le 10 mai 1940 Le maréchal Pétain, nommé président du conseil, demande l'armistice L'armistice, signé le 22 juin 1940, impose l'occupation de la moitié du territoire, le désarmement des troupes et le paiement de 400 millions de francs par jour au Reich Landres ANGLETERRE Brest OCEAN ATLANTIQUE MANCHE Le Havre, Montoire, Nantes Bordeaux ESPAGNE 200 km b) Le régime de Vichy Brugtes LUBELGIQUE ALLEMAGNE Amon Sirpe Paris Love Vichy Riom Strasbourg Narcy Lyone SUISSE Grenable Uriage Merseille const Zone d'occupation allemande Zone annexée Zone rattachée eu commendement allemand de Bruxelles Zone interdite Ligne de démarcation (1940-11 nov. 1944) Zone libre Extension de l'occupation allemande dans la zone libre (now 1942) Zone d'occupation italienne Extension de la zone d'occupation italienne (nov. 1942-sept. 1943) Le 10 juillet 1940, les parlementaires votent les pleins pouvoirs à Pétain La « révolution nationale » vise à réorganiser la France autour des valeurs antirépublicaines, synthétiser dans la devise « travail, famille, patrie > le relais la propagande Inauguré à Montoirs par la rencontre entre Pétain et Hitler (24 octobre 1940), la collaboration (soutien individuel ou étatique, à l'Allemagne hitlérienne) est présentée comme un moyen de préserver la souveraineté française La police et l'administration épaulent l'occupant. La Milice soutient la Gestapo dans la traque des résistants: 16 000 Juifs sont raflés à Paris c) La France du refus Le 18 juin 1940, à la BBC, le général De Gaulle appelle à continuer le combat La France libre (les individus qui ont fui à Londres, ainsi que les troupes et les communes colonies qui se sont placés sous l'autorité du Général De Gaulle) s'affirme Des forces françaises libre (FFL) se battre aux côtés des Anglo-américain des 1942 en Afrique du Nord A l'automne 1943, Alger devient la capitale de la France combattante. Le comité français de libération nationale (CFLN) prépare la libération et le rétablissement de la légalité républicaine Après le débarquement (6 juin 1944), la Résistance française soutient la progression alliée, ce qui permet à la France de figurer parmi les vainqueurs du conflit