La résistance en France durant la Seconde Guerre mondiale représente une période cruciale de l'histoire française marquée par le courage et la détermination du peuple français face à l'occupation allemande.
L'appel à la résistance de Charles de Gaulle en 1940 marque le début officiel du mouvement de résistance français. Le 18 juin 1940, depuis Londres, le Général de Gaulle lance son célèbre appel sur les ondes de la BBC, encourageant les Français à refuser la défaite et à continuer le combat. Ce discours historique pose les fondements de la France Libre et inspire de nombreux citoyens à rejoindre la résistance, malgré les risques considérables.
Pendant ce temps, la France connaît une période sombre avec la collaboration et antisémitisme en France sous Vichy. Le régime de Vichy, dirigé par le Maréchal Pétain, met en place une politique de collaboration avec l'Allemagne nazie et participe activement à la persécution des Juifs. Les résistants s'organisent alors en réseaux clandestins, menant des actions de sabotage, d'espionnage et de sauvetage. Les maquis se forment dans les zones rurales, accueillant les réfractaires au Service du Travail Obligatoire (STO) et organisant des actions de guérilla. La résistance intérieure s'unifie progressivement sous la direction de Jean Moulin, envoyé par de Gaulle, qui crée le Conseil National de la Résistance (CNR) en 1943. Cette période voit aussi l'émergence de figures héroïques comme les femmes résistantes, les passeurs qui aident les personnes persécutées à fuir, et les Justes qui risquent leur vie pour sauver des Juifs de la déportation.